Le seul président algérien pro-marocain est Boutef et aucun autre.
- Histoire : Le 29 juin 1992 était assassiné Mohamed Boudiaf, le plus marocain des présidents algériens
Le 29 juin 1992, le président algérien Mohamed Boudiaf était assassiné lors d'un meeting politique à Annaba. Le plus marocain des présidents algériens était profondément convaincu de la construction de l’Union du Maghreb et avait, même, préparé l’ébauche d’une solution au conflit du Sahara occidental. Un engagement qui, aggravé par des entretiens à Rabat avec Hassan II, a précipité son assassinat.
(…).
Sa rencontre avec Hassan II a précipité son assassinat
L’interpellation de Belloucif n’était pas aussi grave. Certes, depuis quelques temps, les têtes pensantes du Haut conseil d’Etat ne voyaient pas d’un bon œil les initiatives trop personnelles du président mais elle a permis, sans aucun doute, aux généraux Khalid Nizar, Ali Kafi ou Larbi Belkheir de se débarrasser d’un redoutable adversaire.
Par contre, c’est sur le dossier des relations avec le Maroc que Boudiaf et les trois généraux avaient des positions diamétralement opposées. Le projet du voyage du président à Kenitra pour visiter sa famille a été la pierre d'achoppement. Au début, les militaires s’y opposaient farouchement. Face à l’intransigeance de Boudiaf, ils ont fini par lâcher du lest à condition que le président évite tout contact avec le roi Hassan ou ses proches conseillers.
Une fois à Rabat, il s'est tout de même entretenu avec le roi Hassan II. Des sources algériennes avançaient même que Boudiaf aurait promis au roi une solution du conflit du Sahara occidental qui serait bénéfique pour le royaume. De retour à Alger, il accorda un entretien à une équipe de 2M qui réalisait un reportage sur son parcours de Kénitra au palais Al Mouradia. Son approche était logique. Avec une dette à l’époque estimée à 30 milliards de dollars, les finances de l’Algérie pouvaient difficilement continuer à soutenir le Polisario. Pour lui la question du Sahara était «secondaire» par rapport au sauvetage de toute l’Algérie-.
Ya……...bi
- Histoire : Le 29 juin 1992 était assassiné Mohamed Boudiaf, le plus marocain des présidents algériens
Le 29 juin 1992, le président algérien Mohamed Boudiaf était assassiné lors d'un meeting politique à Annaba. Le plus marocain des présidents algériens était profondément convaincu de la construction de l’Union du Maghreb et avait, même, préparé l’ébauche d’une solution au conflit du Sahara occidental. Un engagement qui, aggravé par des entretiens à Rabat avec Hassan II, a précipité son assassinat.
(…).
Sa rencontre avec Hassan II a précipité son assassinat
L’interpellation de Belloucif n’était pas aussi grave. Certes, depuis quelques temps, les têtes pensantes du Haut conseil d’Etat ne voyaient pas d’un bon œil les initiatives trop personnelles du président mais elle a permis, sans aucun doute, aux généraux Khalid Nizar, Ali Kafi ou Larbi Belkheir de se débarrasser d’un redoutable adversaire.
Par contre, c’est sur le dossier des relations avec le Maroc que Boudiaf et les trois généraux avaient des positions diamétralement opposées. Le projet du voyage du président à Kenitra pour visiter sa famille a été la pierre d'achoppement. Au début, les militaires s’y opposaient farouchement. Face à l’intransigeance de Boudiaf, ils ont fini par lâcher du lest à condition que le président évite tout contact avec le roi Hassan ou ses proches conseillers.
Une fois à Rabat, il s'est tout de même entretenu avec le roi Hassan II. Des sources algériennes avançaient même que Boudiaf aurait promis au roi une solution du conflit du Sahara occidental qui serait bénéfique pour le royaume. De retour à Alger, il accorda un entretien à une équipe de 2M qui réalisait un reportage sur son parcours de Kénitra au palais Al Mouradia. Son approche était logique. Avec une dette à l’époque estimée à 30 milliards de dollars, les finances de l’Algérie pouvaient difficilement continuer à soutenir le Polisario. Pour lui la question du Sahara était «secondaire» par rapport au sauvetage de toute l’Algérie-.
Ya……...bi
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