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Mouvement dans le corps des magistrats
Les présidents des cours de Boumerdès et de Sétif écartés
18.07.2018
Quelques jours après l’inculpation de certains juges et procureurs dans l’affaire de la cocaïne, la présidence de la République opère un large mouvement dans le corps des magistrats. De nouveaux présidents de cour ainsi que de nouveaux procureurs ont été nommés. En effet, pas moins de 13 cours de justice — parmi lesquelles la cour de Boumerdès dont deux magistrats ont été cités dans l’affaire dite “Kamel Chikhi” — ont désormais un nouveau président. Cette wilaya a un nouveau président de cour en la personne de Mohamed Derfouf, qui, auparavant, occupait la fonction de président du tribunal administratif de Saïda. L’ancien président de la cour de Boumerdès a été relevé de ses fonctions. De son côté, le président de la cour de Sétif, cité également par les médias dans la même affaire Chikhi, a, lui aussi, été relevé de ses fonctions. Il a été remplacé par Boudjema Zadi, qui était, alors, président de la cour de Blida.
D’autres cours ont également un nouveau président. Selon le communiqué de la présidence de la République, rendu public hier, Smaïl Ben Amara, président de la cour de Khenchela, a été nommé en qualité de président de la cour de Batna, Mahmoud Azzioune, président de la cour de M'sila, a été nommé président de la cour de Tébessa, et Hadj Ali Ouchafa, alors président du tribunal de Mascara, a été désigné président de la cour de Jijel.
Outre les présidents de cour, la présidence de la République a annoncé des changements de procureurs de la République dans huit cours de justice dont celles d’Adrar, de Khenchela, de Tipasa, d’Aïn Defla, de Sidi Bel-Abbès et de Tébessa.
Par ailleurs, le communiqué de la Présidence indique que le mouvement dans le corps des magistrats a touché également des postes de présidents de tribunaux administratifs et de commissaires auprès des tribunaux administratifs. C’est ainsi que les tribunaux administratifs de Laghouat, de Blida, de Tamanrasset et de 6 autres wilayas ont un nouveau président.
Comme il est de tradition, la présidence de la République n’annonce pas les raisons de ces changements qui interviennent, souvent, durant l’été pour permettre aux nouveaux désignés de prendre leurs dispositions pour la scolarité de leurs enfants.
Mais il est évident que les changements intervenus dans les cours de Boumerdès et de Sétif peuvent avoir un lien direct avec les scandales qui font l’actualité.
Ali Boukhlef
Liberté
Les présidents des cours de Boumerdès et de Sétif écartés
18.07.2018
Quelques jours après l’inculpation de certains juges et procureurs dans l’affaire de la cocaïne, la présidence de la République opère un large mouvement dans le corps des magistrats. De nouveaux présidents de cour ainsi que de nouveaux procureurs ont été nommés. En effet, pas moins de 13 cours de justice — parmi lesquelles la cour de Boumerdès dont deux magistrats ont été cités dans l’affaire dite “Kamel Chikhi” — ont désormais un nouveau président. Cette wilaya a un nouveau président de cour en la personne de Mohamed Derfouf, qui, auparavant, occupait la fonction de président du tribunal administratif de Saïda. L’ancien président de la cour de Boumerdès a été relevé de ses fonctions. De son côté, le président de la cour de Sétif, cité également par les médias dans la même affaire Chikhi, a, lui aussi, été relevé de ses fonctions. Il a été remplacé par Boudjema Zadi, qui était, alors, président de la cour de Blida.
D’autres cours ont également un nouveau président. Selon le communiqué de la présidence de la République, rendu public hier, Smaïl Ben Amara, président de la cour de Khenchela, a été nommé en qualité de président de la cour de Batna, Mahmoud Azzioune, président de la cour de M'sila, a été nommé président de la cour de Tébessa, et Hadj Ali Ouchafa, alors président du tribunal de Mascara, a été désigné président de la cour de Jijel.
Outre les présidents de cour, la présidence de la République a annoncé des changements de procureurs de la République dans huit cours de justice dont celles d’Adrar, de Khenchela, de Tipasa, d’Aïn Defla, de Sidi Bel-Abbès et de Tébessa.
Par ailleurs, le communiqué de la Présidence indique que le mouvement dans le corps des magistrats a touché également des postes de présidents de tribunaux administratifs et de commissaires auprès des tribunaux administratifs. C’est ainsi que les tribunaux administratifs de Laghouat, de Blida, de Tamanrasset et de 6 autres wilayas ont un nouveau président.
Comme il est de tradition, la présidence de la République n’annonce pas les raisons de ces changements qui interviennent, souvent, durant l’été pour permettre aux nouveaux désignés de prendre leurs dispositions pour la scolarité de leurs enfants.
Mais il est évident que les changements intervenus dans les cours de Boumerdès et de Sétif peuvent avoir un lien direct avec les scandales qui font l’actualité.
Ali Boukhlef
Liberté