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L’Algérie en roue libre?

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  • L’Algérie en roue libre?

    De quel modèle politique et économique africain devrait s'inspirer l'Algérie?
    A moins d'opter aux modèles chinois, vietnamien ou cubain?

    -L’Algérie oscille entre la dépendance des prix du pétrole, l’inflation et le protectionnisme. Dans tout cela, il reste plus de politiques opportunistes que de réelle volonté de réformer en profondeur l’économie pour permettre aux populations d’exercer leurs activités librement de manière à construire un progrès solide.

    Dans son article, Davia Faham décrit les politiques de l’Algérie et les chaos économique et politique liés au manque de liberté. Les mauvais choix politiques certes populistes ne mènent qu’à des rafistolages fragiles avec une vision à court terme. Ce bricolage politique ne vise qu’à maintenir au pouvoir l’équipe en place. On repousse toujours les vrais problèmes et donc les vraies solutions.

    En dépit de ses richesses naturelles, l’Algérie connait des problèmes de développement et d’inégalités récurrents. C’est grâce à la redistribution des revenus des ressources des hydrocarbures aux populations que le pouvoir évite les soulèvements et se maintenir au pouvoir. En 2014, la chute du prix du baril de pétrole a amplifié la situation de détresse du pays. Fin 2017 le gouvernement a usé de la planche à billets afin de boucher les déficits, payer les fonctionnaires et continuer ses redistributions hypnotiques. Le gouvernement devrait surtout engager des réformes mais, la remontée des cours de l’or noir au printemps 2018, combinée à la planche à billets, semble lui avoir redonné une marge de manœuvre pour maintenir le statu quo… avant les élections d’avril 2019.

    Un protectionnisme renforcé

    Avec un déficit commercial de 9,5 milliards de dollars et des réserves de devises qui fondent comme neige au soleil, le précédent Premier Ministre avait fait le choix de diminuer les importations. Toutefois, substituer les importations quand le climat des affaires local ne permet pas aux entreprises algériennes de prendre le relais, le « made in Algeria » reste un vœu pieu, comme l’atteste une expérience dans l’automobile. Si le clan des importateurs a eu la tête de l’ancien premier ministre en août 2017,

    l’Algérie reste toujours protectionniste.

    Le projet de loi de finance complémentaire de mai 2018 a d’ailleurs instauré une « taxe supplémentaire provisoire préventive » qui s’applique sur les marchandises importées destinées à la consommation. Ces taxes douanières provisoires allant de 30 à 200 % selon la nature des marchandises vise à remplacer le régime d’interdiction d’importations qui avait frappé plus de 900 produits.

    Ces mesures s’ajoutent à une longue liste de mesures protectionnistes renforcées depuis une dizaine d’années – comme la règle des « 49/51 », une règle qui interdit à des investisseurs étrangers de détenir la majorité du capital d’une société algérienne. Cette règle est d’ailleurs aujourd’hui considérée comme l’une des principales raisons pour laquelle les investisseurs étrangers ne s’installent pas en Algérie.
    (...).
    Si l’indice Mo Ibrahim de la gouvernance africaine classe le pays à une attrayante 6ème place (sur 54) dans la catégorie du développement humain, il la relègue cependant à la 41ème position en matière d’État de droit. En effet, le très faible niveau de confiance des citoyens envers les institutions du pays pose un problème majeur pour le climat des affaires.
    Il est encore difficile aujourd’hui de parler d’État de droit en Algérie lorsque la majorité de la population se voit refuser la liberté économique.

    Ainsi, l’Algérie doit réformer son administration et instaurer un État de droit afin de faciliter le climat des affaires et assurer une réelle paix sociale. Le choc de la chute des prix du pétrole aurait pu être une opportunité pour ouvrir le pays et diversifier son économie. Malheureusement, la priorité du président algérien est autre, celle de garantir la paix sociale avec pour unique fin de pouvoir organiser sa reconduction ou sa succession avec « un minimum de casse ». Le « système » perdure…-


    Afrik.com

  • #2
    - À Cuba, la nouvelle Constitution devrait introduire le droit à la propriété privée

    Cuba est en voie de se doter d’une nouvelle Constitution, dévoilée cette semaine. En théorie, celle-ci apportera des changements notables. Mais des observateurs doutent que la propriété privée, par exemple, devienne vraiment réalité.

    Avec la nouvelle Constitution que prépare le gouvernement cubain, le président Miguel Díaz-Canel, élu le 19 avril, pourrait bientôt le devenir véritablement.

    De fait, M.Díaz-Canel est pour l’instant le président du Conseil d’État et du Conseil des ministres. Mais le journal du parti communiste Granma révèle que le projet d’une nouvelle Constitution “instituera la fonction de président de la République et limitera son mandat à un maximum de deux fois cinq ans” et que“le président endossera également la fonction de Premier ministre”.

    Courrier international

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    • #3
      Tout analyste politico-économique occidental critique l'Algérie en raison des opportunités difficilement accessibles au capitalisme. Reste à savoir si le peuple algérien est disposé à changer de mentalité afin de son fondre dans cette nouvelle donne économique imposée par la mondialisation?

      Question?

      - Algérie : beaucoup d’opportunités mais un marché difficile, selon les Américains

      Ouverture et restrictions à l’investissement étranger:

      Malgré un discours officiel favorable aux IDE, « le climat des affaires reste difficile en raison d’un environnement juridique incohérent et de politiques contradictoires qui compliquent les investissements étrangers », note le rapport.
      Il existe pourtant « d’importantes opportunités d’affaires dans presque tous les secteurs, y compris l’énergie, l’électricité, l’eau, les soins de santé, les télécommunications, le transport, le recyclage, l’agroalimentaire et les biens de consommation ».

      La loi 51/49:

      Le rapport pointe notamment l’absence « d’efforts pour maintenir le dialogue avec les investisseurs après qu’ils aient lancé un investissement » et attribue l’inefficacité de l’agence à un « manque de pouvoir décisionnel, notamment pour les projets industriels ».

      La règle d’investissement 51/49 peut poser des « entraves à l’accès au marché pour les petites et moyennes entreprises (PME) étrangères » faute à « des ressources humaines ou à un capital financier insuffisant pour répondre aux exigences légales complexes », souligne le rapport.


      Les grandes entreprises reçoivent, selon le rapport, plus de considération des autorités que les PME car « elles créent généralement plus d’emplois et disposent parfois de la technologie et de l’équipement ».

      De plus, selon le rapport, il y aurait des allégations selon lesquelles « les partenaires algériens refusent parfois d’investir les fonds nécessaires dans le capital de l’entreprise, exigent des fonds non contractuels pour obtenir des projets, et envoient des travailleurs non qualifiés sur les chantiers ».

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