Publié par Hakim Laâlam
le 28.07.2018
Vu l’état du secteur de la santé, la carte «Chifa» devrait être rebaptisée…
… «Oumroudh» !
Malgré son dépit amoureux, malgré le fait que Gaïd-Salah lui ait signifié qu’il était temps qu’il arrête de lui faire du pied, Makri vient de déclarer : «Je ne suis pas abattu» ! Heu… je ne suis pas sûr que cette formule soit la plus appropriée, ! Réfléchissons vite et même urgemment à reformuler la… formule ! Si ! Si ! J’vous jure que c’est nécessaire. Que pensez-vous de «malgré l’échec de mon initiative, je ne me décourage pas !» C’est bien ça, non ? Ou encore «le rejet par l’ANP de mes propositions ne signifie pas que je renonce». Celle-là me semble encore mieux que la précédente. Ou bien «je note avec intérêt la réponse de l’institution militaire, et compte en retour lui transmettre d’autres propositions encore plus constructives». Très bien ! De mieux en mieux ! Tout cela pour dire qu’en politique, comme en tout, d’ailleurs, le choix des mots est capital ! Et «abattu» ne me semble pas de bon aloi ! Al hamdoulillah, depuis la Concorde nationale, la loi sur la rahma, le pardon, l’absolution et le blanchiment de crimes contre l’humanité, démarches auxquelles a participé activement le MSP, dans et en dehors du gouvernement – plus dans qu’en dehors, d’ailleurs — des termes comme «abattu» n’ont plus lieu d’être, yek ? Cela nous rappelle à tous de trop mauvais souvenirs. Des fragments d’une époque que nous avons enfouie profond dans les tombes, jetés pêle-mêle avec les dépouilles des «victimes de la tragédie nationale». Ah ! Voilà une autre formule qu’elle est jolie, n’est-ce pas ? La Tragédie nationale ! Comme quoi les bons mots existent ! Le bréviaire de l’«effaçage», de l’effacement et de l’oubli est riche. Il suffit juste de piocher au bon endroit. Piocher ? Oulla ! Voilà que je me fourvoie à mon tour. Non ! Piocher, pas bon ! Pas judicieux ! A éviter. Tout comme abattu ! Restons donc sur des trucs consensuels, Si Abderrezak ! Comme fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.
le 28.07.2018
Vu l’état du secteur de la santé, la carte «Chifa» devrait être rebaptisée…
… «Oumroudh» !
Malgré son dépit amoureux, malgré le fait que Gaïd-Salah lui ait signifié qu’il était temps qu’il arrête de lui faire du pied, Makri vient de déclarer : «Je ne suis pas abattu» ! Heu… je ne suis pas sûr que cette formule soit la plus appropriée, ! Réfléchissons vite et même urgemment à reformuler la… formule ! Si ! Si ! J’vous jure que c’est nécessaire. Que pensez-vous de «malgré l’échec de mon initiative, je ne me décourage pas !» C’est bien ça, non ? Ou encore «le rejet par l’ANP de mes propositions ne signifie pas que je renonce». Celle-là me semble encore mieux que la précédente. Ou bien «je note avec intérêt la réponse de l’institution militaire, et compte en retour lui transmettre d’autres propositions encore plus constructives». Très bien ! De mieux en mieux ! Tout cela pour dire qu’en politique, comme en tout, d’ailleurs, le choix des mots est capital ! Et «abattu» ne me semble pas de bon aloi ! Al hamdoulillah, depuis la Concorde nationale, la loi sur la rahma, le pardon, l’absolution et le blanchiment de crimes contre l’humanité, démarches auxquelles a participé activement le MSP, dans et en dehors du gouvernement – plus dans qu’en dehors, d’ailleurs — des termes comme «abattu» n’ont plus lieu d’être, yek ? Cela nous rappelle à tous de trop mauvais souvenirs. Des fragments d’une époque que nous avons enfouie profond dans les tombes, jetés pêle-mêle avec les dépouilles des «victimes de la tragédie nationale». Ah ! Voilà une autre formule qu’elle est jolie, n’est-ce pas ? La Tragédie nationale ! Comme quoi les bons mots existent ! Le bréviaire de l’«effaçage», de l’effacement et de l’oubli est riche. Il suffit juste de piocher au bon endroit. Piocher ? Oulla ! Voilà que je me fourvoie à mon tour. Non ! Piocher, pas bon ! Pas judicieux ! A éviter. Tout comme abattu ! Restons donc sur des trucs consensuels, Si Abderrezak ! Comme fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.