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Gilberte et William Sportisse, un couple des combats» ou le devoir de mémoire

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  • #16
    je te comprends, parce que de ce côté-ci le harki c'est toujours
    Je m'en tamponne, je ne suis pas harki.

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    • #17
      Je m'en tamponne, je ne suis pas harki.

      bah voilà, comme l'a était toujours fafa ....Mais tu dois tenir d'un harki pour pleurer autant !

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      • #18
        ...

        Un bon nombre de circonstances humaines et relatives simplifierait autant le rôle des mémoires que la mémoire des rôles, et l'importance d'un rôle primordial et nécessaire des ministères des cultures des états, dédié à ces sombres périodes, saurait valoir pour chaque culture dans son état et dans son principe...

        L'équilibre générationnel n'est ni un jeu ni un enjeu civilisationnel, peut être juste un intérêt perpétuel, ouvert et destiné au commun des valeurs universelles...

        merci...
        ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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        • #19
          Joli rappel de Sihem Bounabi.
          La corneille corbine et le chameau blatère…
          Qui a été béni et qui a été maudit?
          ""Il y a deux choses : pour moi, la mémoire, ça veut dire condamner, apprendre à savoir ce qu'a été*""le colonialisme, savoir le refuser, le condamner parce qu'il n'est pas mort, il perdure de par le monde, dans différents pays.*La mémoire nous apprend aussi cette formidable chose qui doit toujours continuer à exister, qu'est la résistance, et celle-ci est la vie même».
          Tu as raison de relever ce passage. Le jour où les hommes ne veulent plus résister, ils s'assujettissent.
          En réalité ce témoignage me transporte à mon enfance: mon père aimait ma présence et attisait ma curiosité. Le parti communiste algérien était un peu mon école.
          J’écoutais avec discrétion les récits des uns et les dialogues des autres. Ah, si vous saviez , si vous y étiez dans le Vercors! Autre lieu de résistance.
          «*Suite au débarquement en Normandie le 6 juin 1944, 4000 volontaires, sans arme et peu formés affluent sur le Vercors et attendront des parachutages d’armement des Alliés...les Allemands s’engagent dans l’extermination des résistants considérés comme des "terroristes". Environ 1000 soldats allemands attaquent sur 3 fronts, à Vassieux avec le débarquement aéroporté des chasseurs-parachutistes..
          La répression allemande est brutale. Les soldats exécutent des blessés dans la Grotte de La Luire transformée en hôpital, déportent infirmières et médecins, fusillent des hommes à La Chapelle-en-Vercors, pillent et détruisent les fermes et les villages sur leur passage. Le bilan humain est lourd, 200 civils et 600 maquisards sont morts, 40 sont déportés.
          Quel que soit le colonisateur, oppresseur ou dictateur, leur modus operandi (comportement) reste le même.
          D’ailleurs, je revivais cette amitié, cette constante résistance, chaque année au festival d’Avignon en compagnie d’Henry Alleg et ses compagnons venus d’Alger. Que la paix soit avec les défunts et les survivants.
          Il fallait y être lors d’un échange ouvert (type débat) entre un ancien maquisard algérien et un para français! Les auditeurs sont restés comme tétanisés par le franc parlé, les combats, les stratégies et les échecs des deux «*héros*» d’une guerre des plus atroces du 20° siècle. Les deux personnages ne dégagé ni haine, ni nostalgie, ni revanche….ils racontaient leur vies. Chacun avait la conviction de se battre pour un idéal, pour une cause juste. Le para a reconnu la justesse du «*terroriste*» algérien.
          A la fin, c’était plutôt la camaraderie qui a pris le dessus.
          Le plus dramatique chez certains, c’est cette indécrottable et persistante mauvaise foi qui les anime. En réalité, à cette époque les gens n’étaient pas informés ou plutôt désinformés. Par contre, avec tous les moyens dont nous disposons aujourd’hui , je pense que le doute n’est point permis sur le bien fondé d’une cause ou les raisons d’une révolte.

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