Bonsoir
InfoSoir
Le ministre français délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag, s'est recueilli aujourd’hui, dimanche, sur les tombes d'Algériens déportés dans l'archipel français de Nouvelle-Calédonie (Mélanésie, à 1 500 km à l'est de l'Australie) à la fin du XIXe siècle. Le ministre a visité le cimetière arabe de Nessadiou à Bourail, où sont enterrés des déportés. Avec la communauté d'origine arabe, qui a fait souche dans ce village de la côte ouest, il a partagé un thé à la menthe et des spécialités algériennes. «Se retrouver aujourd'hui au bout du monde, où la France a un morceau de son Histoire, avec des Calédoniens qui ont la même gueule que moi, des gueules d'Arabes (...), même pour un ministre c'était très difficile de retenir des larmes, sans doute des larmes de la mémoire», a déclaré M. Begag à Radio Nouvelle-Calédonie. «C'est la première fois qu'un ministre de la République effectue une visite officielle dans le cimetière, à la mémoire des exilés et des disparus. C'est pour nous une reconnaissance dont nous sommes très fiers», a déclaré pour sa part à l'AFP Jean-Pierre Aïfa, président de l'Association des Arabes et des amis des Arabes de Nouvelle-Calédonie. M. Aïfa, ancien maire de Bourail, est le fils d'un déporté kabyle de Sétif, ville natale des parents d'Azouz Begag. Il existe encore, selon Jean-Pierre Aïfa, une vingtaine d'enfants de déportés algériens en Nouvelle-Calédonie, mais la communauté tout entière compte plusieurs milliers de personnes.
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Le ministre français délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag, s'est recueilli aujourd’hui, dimanche, sur les tombes d'Algériens déportés dans l'archipel français de Nouvelle-Calédonie (Mélanésie, à 1 500 km à l'est de l'Australie) à la fin du XIXe siècle. Le ministre a visité le cimetière arabe de Nessadiou à Bourail, où sont enterrés des déportés. Avec la communauté d'origine arabe, qui a fait souche dans ce village de la côte ouest, il a partagé un thé à la menthe et des spécialités algériennes. «Se retrouver aujourd'hui au bout du monde, où la France a un morceau de son Histoire, avec des Calédoniens qui ont la même gueule que moi, des gueules d'Arabes (...), même pour un ministre c'était très difficile de retenir des larmes, sans doute des larmes de la mémoire», a déclaré M. Begag à Radio Nouvelle-Calédonie. «C'est la première fois qu'un ministre de la République effectue une visite officielle dans le cimetière, à la mémoire des exilés et des disparus. C'est pour nous une reconnaissance dont nous sommes très fiers», a déclaré pour sa part à l'AFP Jean-Pierre Aïfa, président de l'Association des Arabes et des amis des Arabes de Nouvelle-Calédonie. M. Aïfa, ancien maire de Bourail, est le fils d'un déporté kabyle de Sétif, ville natale des parents d'Azouz Begag. Il existe encore, selon Jean-Pierre Aïfa, une vingtaine d'enfants de déportés algériens en Nouvelle-Calédonie, mais la communauté tout entière compte plusieurs milliers de personnes.
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