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GUERRE D'ALGERIE - Armée française: 2 millions d’appelés ont combattu en Algérie

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  • GUERRE D'ALGERIE - Armée française: 2 millions d’appelés ont combattu en Algérie

    Deux millions d’appelés ont combattu en Algérie. À leur retour, la plupart se sont tus. Comment parler de leur expérience à leurs parents ou leurs grands-parents qui avaient déjà connu deux guerres mondiales ? Ou à des civils qui n’avaient pas pris la mesure de ce conflit ? Depuis une quinzaine d’années, encouragée par les historiens et des associations d’anciens combattants, leur parole se libère peu à peu.

    L’historien Tramor Quemeneur, recueille depuis plus de vingt ans leurs témoignages. Historia en publie une sélection inédite, passée au filtre de la rigueur scientifique. Une immersion qui reflète toute la complexité de cette « guerre sans nom ».

    "La guerre d’Algérie, guerre fratricide de populations cohabitant depuis plus de cent trente ans, guerre asymétrique opposant une armée conventionnelle à une autre pratiquant la guérilla, a donc constitué un conflit où tous les coups étaient permis, et tous les moyens utilisés. Est-ce à dire qu’il n’y a pas eu des traces d’humanité dans ce conflit ?"interroge Tramor Quemeneur.

    En complément des documents originaux issus des archives d’anciens appelés, replacés dans leur contexte historique, des récits vont revivre l'époque :
    • Tramor Quemeneur raconte dans Un « art français de la guerre » comment l’armée française a utilisé dans cette guerre non conventionnelle des armes qui ne l’étaient pas non plus, au détriment de la population.
    • Il explique ensuite dans « Gagner les cœurs et les esprits » quelles ont été les actions pour tenter de se concilier les populations algériennes et motiver des conscrits peu enclins pour certains à se battre.

    • Et se penche dans « Mémoires d’appelés, mémoires blessées » sur la manière dont la dernière « génération du feu » a été marquée par cette expérience au point pour certains de se murer dans le silence.
    • Jean-Paul Mari dans « La « Bleuite », mal mortel du FLN, évoque la stratégie développée par le capitaine Léger, officier des services de renseignements français, pour endiguer la vague d’attentats qui frappe Alger au début de l’année 1957.
    • La chronique d’Emmanuel de Waresquiel – qui nous livre une très intéressante et profonde réflexion sur la conscience. "La conscience, écrit-il, c’est ce qui reste lorsque le drame est consommé. Personne ne peut nous la ravir. Certains préfèrent celle des vainqueurs, d’autres celle des vaincus."



    Historia france
    Dernière modification par MEC213, 20 septembre 2018, 05h36.

  • #2
    Deux millions d’appelés ont combattu en Algérie. À leur retour, la plupart se sont tus. Comment parler de leur expérience à leurs parents ou leurs grands-parents qui avaient déjà connu deux guerres mondiales ? Ou à des civils qui n’avaient pas pris la mesure de ce conflit ? Depuis une quinzaine d’années, encouragée par les historiens et des associations d’anciens combattants, leur parole se libère peu à peu.
    Ils ne parlaient pas de leur service militaire en Algérie, ils n'avait rien demandé.
    Là ou je travaillais, plusieurs ouvriers rentraient d'Algérie, jamais ils ne parlaient de ce qu'ils avaient vécu pendant deux ans et ils ne m'on jamais reproché de venir de Kabylie.
    Il faut dire que l'es Français avaient vécu trop de guerres, dans mon atelier, ils avaient tous fait la guerre, 14/18, 39/40, l'Indochine et enfin l'Algérie. Tous avaient peur d'une nouvelle guerre!
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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    • #3
      Ils se sont également tus parce qu'ils n'ont pas fait la guerre... puisqu'il n'y avait que des opérations de maintien de l'ordre. Et ils ont porté pendant toutes ces années le poids de la torture, des exactions et du colonialisme de manière générale !
      A leur retour, quand ils ont souhaité adhérer aux associations d'anciens combattants, elles leur ont claqué la porte au nez en leur répondant qu'ils avaient juste fait leur service au soleil... C'est pourquoi un petit groupe d'appelés a fondé la FNACA dès 1958. Rien que le nom de cette Fédération des Anciens Combattants d'Algérie était une revendication. Et c'est encore cette association qui réclame la reconnaissance du 19 mars... et non les Algériens de France !

      Je vous conseille le film de Tavernier et Rotman, La guerre sans nom, pour les témoignages des anciens combattants d'Algérie.
      Dernière modification par bsibsa, 20 septembre 2018, 13h57.

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      • #4
        Gloire au F.L.N (de 1954 à 1962), gloire à l'A.L.N.

        Deux millions d’appelés ont combattu en Algérie. À leur retour, la plupart se sont tus.
        Que pouvaient-ils dire ? raconter les crimes de leur pays, 4° puissance mondiale contre un peuple en insurrection, assoiffé de liberté, maintenu de force sous le joug colonial depuis plus de 125 ans ? pour certains d'entre-eux, allaient-ils avouer leur participation directe ou indirecte à des crimes, des tortures, des massacres, des opération génocidaires dans les zones interdites, leurs couvre-feux, la politique de la terre brulée, leurs rafles aux faciès, leurs encerclements des quartiers indigènes, leurs chasses à l'arabe ?! des décennies plus tard, après décantation et retour du refoulé, reprise de conscience et remords, aveux et catharsis, certains ont raconté, avoué, témoigné, reconnu, dénoncé.

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