Situation inédite à la Radio algérienne. Près de 600 journalistes et techniciens recrutés dans les années 1990 découvrent qu’ils n’ont pas été déclarés à la Sécurité sociale pendant plus de dix ans. Pis, ils étaient considérés, durant toute cette période, comme des artistes. «Nous sommes pourtant recrutés en tant que journalistes et nous avons assumé les mêmes obligations et les mêmes devoirs que les permanents.
Nous avons même risqué nos vies en couvrant des attentats terroristes durant la décennie noire. Notre surprise fut grande lorsque nous avons découvert que nous n’étions pas déclarés à la Sécurité sociale», nous expliquent des membres du collectif des journalistes en question qui mènent, depuis plusieurs mois, une véritable bataille pour recouvrer leurs droits.
«Pendant toute cette période, nous recevions des bulletins de paye sur lesquels sont mentionnés clairement les prélèvements de la Sécurité sociale et de l’IRG. Mais quand nous avons demandé des attestations d’affiliation à la CNAS, nous avons découvert que nous n’avons été déclarés qu’en 2001», indiquent nos interlocuteurs. Avant cette date, les concernés ont été employés sous un système de conventions (CDD) renouvelables. Plus grave encore, les noms des concernés n’ont pas été enregistrés au niveau de la CNAS.
«L’avocat a demandé le fichier de la Sécurité sociale. Il a trouvé qu’à la place de noms des journalistes, il y avait des numéros», dénoncent-ils. Selon eux, la direction de la Radio algérienne «a refusé de régulariser la situation». «Nous étions même prêts à payer pour que notre situation vis-à-vis de la Sécurité sociale soit régularisée.
C’est important pour notre carrière. Mais la direction n’a rien voulu entendre», expliquent-ils. Devant cet entêtement, les concernés – 67 journalistes sur les 600 cas recensés – ont saisi l’Inspection du travail qui a transféré le dossier à la justice. L’affaire a été traitée en première instance et la justice a débouté les plaignants. «Le procès en appel est programmé pour le 22 octobre.
Nous espérons obtenir gain de cause, car nous sommes lésés et nos droits légitimes sont bafoués», lancent encore les représentants dudit collectif. Ces derniers interpellent aussi le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, pour lui demander d’intervenir afin de solutionner ce problème qui n’a que trop duré. «L’ex-ministre, Hamid Grine, avait été mis au courant de cette situation. Mais il s’est contenté de promesses sans suite», ajoutent-ils.
El watan
Nous avons même risqué nos vies en couvrant des attentats terroristes durant la décennie noire. Notre surprise fut grande lorsque nous avons découvert que nous n’étions pas déclarés à la Sécurité sociale», nous expliquent des membres du collectif des journalistes en question qui mènent, depuis plusieurs mois, une véritable bataille pour recouvrer leurs droits.
«Pendant toute cette période, nous recevions des bulletins de paye sur lesquels sont mentionnés clairement les prélèvements de la Sécurité sociale et de l’IRG. Mais quand nous avons demandé des attestations d’affiliation à la CNAS, nous avons découvert que nous n’avons été déclarés qu’en 2001», indiquent nos interlocuteurs. Avant cette date, les concernés ont été employés sous un système de conventions (CDD) renouvelables. Plus grave encore, les noms des concernés n’ont pas été enregistrés au niveau de la CNAS.
«L’avocat a demandé le fichier de la Sécurité sociale. Il a trouvé qu’à la place de noms des journalistes, il y avait des numéros», dénoncent-ils. Selon eux, la direction de la Radio algérienne «a refusé de régulariser la situation». «Nous étions même prêts à payer pour que notre situation vis-à-vis de la Sécurité sociale soit régularisée.
C’est important pour notre carrière. Mais la direction n’a rien voulu entendre», expliquent-ils. Devant cet entêtement, les concernés – 67 journalistes sur les 600 cas recensés – ont saisi l’Inspection du travail qui a transféré le dossier à la justice. L’affaire a été traitée en première instance et la justice a débouté les plaignants. «Le procès en appel est programmé pour le 22 octobre.
Nous espérons obtenir gain de cause, car nous sommes lésés et nos droits légitimes sont bafoués», lancent encore les représentants dudit collectif. Ces derniers interpellent aussi le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, pour lui demander d’intervenir afin de solutionner ce problème qui n’a que trop duré. «L’ex-ministre, Hamid Grine, avait été mis au courant de cette situation. Mais il s’est contenté de promesses sans suite», ajoutent-ils.
El watan
Commentaire