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Yousfi : l’Algérie a besoin de plus de 20 ans pour asseoir une industrie automobile

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  • Yousfi : l’Algérie a besoin de plus de 20 ans pour asseoir une industrie automobile

    Yousfi : l’Algérie a besoin de plus de 20 ans pour asseoir une industrie automobile

    TSA - Économie 22 Nov. 2018 à 19:59

    L’Algérie à besoin de 20 à 30 ans pour asseoir une industrie automobile intégrée à même d’offrir des produits concurrentiels à la portée du consommateur algérien, de pallier aux importations et d’atteindre l’exportation, a déclaré jeudi le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.

    Lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a précisé que “le principal objectif (à travers l’appui des projets automobiles) n’est pas le montage mais asseoir plutôt une véritable industrie automobile, et ceci prendra entre 20 à 30 ans”, rapporte l’agence officielle.

    Construire une vraie base industrielle dans ce domaine passe, en premier lieu, par des projets de montage puis par une intégration progressive de la sous-traitance, à travers l’industrialisation locale de composants de qualité aptes à être intégrés par les constructeurs, a-t-il ajouté.

    Affirmant que “c’est là, le seul moyen pour parvenir à des prix bas et concurrentiels dans l’intérêt du consommateur algérien”, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’accompagner ce processus par des mécanismes qui garantissent la transparence.

    Il a évoqué, dans ce contexte, les opérations de contrôle des usines pour s’assurer du respect de tous les engagements, précisant que toute infraction entraine l’application des sanctions prévues dans le cahier de charges, qui comprend, a-t-il souligné, plusieurs clauses relatives aux prix.

    Dans le cadre de cette transparence, les prix des véhicules montés en Algérie à leur sortie d’usine ont été rendus publics, a-t-il rappelé, ajoutant que “la publication de ces prix se voulait une concrétisation de notre engagement (…) à garantir la transparence et à veiller à ce que les prix soient raisonnables, et ce en collaboration avec d’autres secteurs directement concernés”.

    Cette opération a été favorablement accueillie par les investisseurs qui ont affirmé que la hausse du taux d’intégration et des niveaux de production entrainera une baisse sensible des prix et que la cherté des prix actuels était due aux coûts de l’investissement, aux faibles capacités de production des usines par rapport à la demande, selon les explications du ministre.

    Par ailleurs, et en réponse à une question sur le foncier industriel, le ministre a révélé la création d’une commission interministérielle chargée d’élaborer un projet de décret exécutif fixant les modalités d’étude des demandes de superficies relevant du domaine de l’État.

    Cette commission a mis en place des normes objectives destinées essentiellement à clarifier et unifier les conditions et modalités d’étude des demandes de foncier destiné à l’investissement, en attendant le parachèvement du décret exécutif.

    Ces normes s’articulent autour de trois principaux points : le type d’activité (obligation que l’activité soit industrielle productive), le nombre de postes d’emploi prévus ainsi que la valeur financière de l’investissement.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a précisé que “le principal objectif (à travers l’appui des projets automobiles) n’est pas le montage mais asseoir plutôt une véritable industrie automobile, et ceci prendra entre 20 à 30 ans”, rapporte l’agence officielle.
    C'est quoi une véritable industrie automobile?
    Comme celle du Maroc?On importe des usines clés en mains,et comme le mentionner un journal marocain(l’économiste),du moment que la pièce est fabriquée au Maroc par une société étrangère elle devient marocaine et rentre dans le taux d’intégration marocain.


    Ou avoir notre propre marque?Si c'est ça je pense que même dans 30 on l''aura pas.

    Il a évoqué, dans ce contexte, les opérations de contrôle des usines pour s’assurer du respect de tous les engagements, précisant que toute infraction entraine l’application des sanctions prévues dans le cahier de charges, qui comprend, a-t-il souligné, plusieurs clauses relatives aux prix.
    Donc des sanctions ont êtes prises contre ces constructeurs,puisque un vice machin de la boite d’enregistrement a déclaré que les voitures montés en Algérie sont de mauvaises qualités.
    Des experts(voisins)l'ont confirmer.Ils m'ont même donner des cours sur les serrage des roues.

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    • #3
      La monté dans la chaîne de valeur est un très long proc3ssus. On peut gagner du temps, mais on ne peut pas faire l'économie d'une formation rigoureuse de la ressource humaine aux métiers de l'automobile... On a toujours considéré chez nous que nous savions tout qu'on oublie que l'apprentissage et lui aussi un processus et des traditions qu'il s'agit s'ancrer et de consolider. Le financement arrive dès que le projet est viable économiquement et solide par ses objectifs et son business plan... si on veut développer ce pays, il faut regagner de la crédibilité errodee par une gouvernance erratique et lunatique...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        C'est quoi une véritable industrie automobile?
        C'est la fabrication locale de pièces.
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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        • #5
          C'est la fabrication locale de pièces.

          Non,pour moi c'est avoir sa marque.Car une fabrication locale de pièces par une société étrangère n'est pas une industrie automobile pour moi.

          Car fabriquer des pièces localement ne demande pas 20 ans,en un ans l’Algérie aura une industrie automobiles,il lui suffit de faire comme le Maroc "une zone franche" avec:
          Exonérations de l'IS pour 5 ou 10
          Un taux fixe de 8,75% pour les 20 ans suivants.
          Libre rapatriement des bénéfices et des capitaux,exonération de la taxe professionnelle,exonération de la TVA,libre circulation des marchandises,des procédures douanières spéciales et surtout pas de 51/49.

          Et Renault Peugeot nous ramènerons pleins de sous traitants dans tout les domaines.

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          • #6
            L’Algérie à besoin de 20 à 30 ans pour asseoir une industrie automobile intégrée à même d’offrir des produits concurrentiels à la portée du consommateur algérien, de pallier aux importations et d’atteindre l’exportation, a déclaré jeudi le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.
            combien sa coûte l'industrie automobile pour le marché de l’Afrique par ans ?
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              Moi ce que je ne comprends pas c'est pourquoi ils ont choisi l'industrie automobile? C'est pour leurs potes francais?

              Plusieurs secteurs industriels méritent d'etre développés en Algérie, sur quels criteres le régime décide de promouvoir telle ou telle industrie, ca reste un mystere.

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              • #8
                Petite contribution sur Maghreb Émergent :

                LA CHINE, PATRIE DU 51/49 ADAPTE SON MODÈLE À UNE MONDIALISATION MOUVEMENTÉE


                Maghreb Émergent- 17 AOÛT 2018 - OTHMANE BENZAGHOU

                L’annonce en a été faite le 5 juin par le fondateur de l’emblématique marque automobile, qui est en passe de révolutionner le secteur automobile, Elon Musk : Tesla a signé un accord avec le gouvernement de Shangai pour investir 5 milliards de dollars pour la construction de ce qui deviendra la plus grande usine au monde du constructeur américain, pouvant produire 500000 véhicules par an. Cette usine sera propriété à 100% de Tesla.

                Cette annonce interpelle à plus d’un titre. Elle intervient en plein guerre commerciale entre les 2 plus grandes puissances économiques mondiales. Cependant, à l’inverse de l’issue du conflit entamé dans les années 80 contre le Japon par les Etats-Unis et la Communauté Européenne, qui a fini par un accord d’installation des marques automobiles japonaises dans le paysage industriel américain et européen, c’est un fleuron industriel du pays entamant le conflit commercial qui voit un de ses fleurons s’installer chez son rival.

                Cette audace, que certains esprits chauvins auraient qualifié de tous les noms dans certaines contrées, n’est-il pas l’expression de réalités économiques bien comprises de partenaires qui voient le plus grand marché au monde d’automobile faire fi de la règle des 51/49 qu’il a érigé avec succès grâce à ses formidables avantages comparatifs, et un marché vertigineux, l’assouplir pour mieux engager la mondialisation qui voit en la Chine un acteur à présent de premier plan.

                Tesla en effet voit le formidable gisement que représente le marché chinois, et asiatique, le poussant à une implantation industrielle de taille pour contourner les barrières douanières, ajuster sa productivité sur un segment automobile plus concurrentiel, et bénéficier de ressources rares, indispensables aux voitures électriques, que la Chine possède.

                Une stratégie d’autant plus surprenante pour la Chine qui lève ses règles draconiennes régissant les investissements étrangers, que des constructeurs tombés sous la bannière chinoise comme Volvo, développe des stratégies de concurrence frontale à la marque Tesla sur le segment des véhicules électriques et ambitionne de proposer une gamme complète de véhicules électriques à l’horizon 2022. La Chine détient, d’autre part, une multitude de jeunes pousses spécialisés dans le véhicule électrique et des acteurs plus aboutis comme NIO, qui ambitionne de lever des fonds à Wall Street, autre paradoxe, au moment où Tesla annonce envisager d’en sortir, pouvant devenir un acteur industriel américain. La Chine ainsi s’inscrit comme futur leader du marché du véhicule électrique, jugé stratégique, et déploie une stratégie d’investissements à divers leviers pour d’abord, rattraper le gap technologique, puis se positionner en marché incontournable et en devenir un acteur technologique et d’innovation principal.

                Le marché du véhicule propre est en passe de bouleverser un marché traditionnel qui peut offrir des opportunités industrielles redoublées pour l’Algérie, une porte pour la région. Ces opportunités butent comme d’accoutumance contre une vision économique insulaire, qui a refusé d’acquérir des constructeurs en difficultés il y a quelques années, malgré des propositions au plus haut niveau, et qui a eu même l’outrecuidance de nous affirmer que l’économie algérienne est taillée pour n’accepter que 4 constructeurs savamment sélectionnés, une couleuvre tellement grotesque que le gouvernement a dû rectifier des discours qui ne craignent aucune incongruité économique pour une savante répartition des parts de marché, sous l’auspice de la règle des 51/49.

                A l’aube de ces positionnements économiques en marche, comment un pays comme l’Algérie qui s’est inspiré du modèle chinois pour pondre la règle des 51/49 absolue régissant les IDE, peut-il encore justifier ces règles draconiennes, n’ayant pas les mêmes avantages comparatifs, ni les besoins industriels d’autres pays comme ceux du Golfe trop marqués par la rente et qui ne peuvent déployer des stratégies industrielles plus ambitieuses.

                Le socialisme de marché qui inspire divers décideurs économiques algériens fait sa mue dans sa patrie d’origine, depuis les réformes de Deng Xiaoping des années 80, pour devenir l’acteur principal de la mondialisation, et l’Algérie a du mal à réengager des réformes économiques d’envergure, arrêtées depuis la brève mais intense période Hamrouche, mises en sourdine depuis, et la suppression du poste de ministre de l’économie pouvant déployer une vision d’ensemble, en est un symptôme flagrant, pour une gestion minutieuse des prébendes, tiraillés entre les modèles russes, coréens et chinois, avec un penchant pour celui qui permet le meilleur contrôle politique pour nous, dit-on, se protéger d’une ploutocratie prédatrice des ressources collectivisées, issues de notre sous-sol. L’image d’un Poutine triomphant des oligarques est le message subliminal véhiculé ici et là pour justifier d’un retour autoritaire, et l’utilité redoublée d’une ploutocratie de façade permet de façonner la reprise en main souhaitée et suscitée.

                L’Algérie a tout à gagner à mieux s’inscrire dans la chaîne de valeurs mondiale tout en déployant des stratégies ciblées sur les secteurs qui peuvent à terme représenter des gisements de plus grande diversification et d’exportation, en identifiant les partenaires qui peuvent s’inscrire dans les mêmes stratégies d’avenir, à l’échelle régionale, continentale, voire mondiale. Sous les auspices d’une vision fondamentalement souverainiste de l’économie, l’Algérie se refuse de prendre une part autre que celle que lui permet un marché tout de même réduit et aspire à capter des marchés avec quelques acteurs nationaux qui ne peuvent pleinement se déployer si son marché domestique reste entravé par un financement limité, des pratiques et des règles dépassées, et non suffisamment accompagné par une gouvernance engluée par des considérations politiques.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Nos décideurs auraient dû J7mettre en place une
                  industrie de sous-traitance pour les véhicules SNVI et tracteurs et matériel PMA depuis déjà plus de 40 ans .
                  D'ici 20 à 30 ans ,Mr Yousfi ne sait pas que ces véhicules assemblés en Algérie seront obsolètes en tenant compte du développement des nouvelles technologies de l'automobile .
                  Nos industriels dans le secteur automobile feraient mieux de planter de la pomme de terre
                  Dernière modification par ELKSOURI, 24 novembre 2018, 14h10.

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                  • #10
                    Exact ELKSOURI, ils sont tellement vieux et dépassés que leurs idees d'investissement sont archaiques. Deja que l'Algerie est une poubelle a ciel ouvert, ils decident de developper des industries polluantes alors que le monde s'oriente vers le développement durable et les clean technologies.

                    W zid ferhan b roho

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