Algérie – C’est un discours des plus alarmistes, surtout que l’Algérie est connue pour être une puissance gazière. Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a lâché aujourd’hui, jeudi 13 décembre devant les députés, une déclaration pour le moins inquiétante.
« L’Algérie risque de ne plus pouvoir exporter de gaz naturel dans trois ans », a-t-il déclaré à l’Assemblée populaire nationale. Selon Guitouni, qui avance d’emblée des statistiques, l’Algérie produit 130 milliards de mètres cubes de gaz naturel annuellement, dont 50 milliards m3 sont dirigés vers la consommation locale.
Le ministre de l’Energie affirme, en outre, que 50 autres milliards m3 de gaz naturel sont destinés à l’exportation, alors que les 30 milliards m3 restants sont utilisés pour les besoins des puits.
Mustapha Guitouni pointe également le fait que l’électricité soit produite par le gaz en Algérie, ce qui constitue une consommation supplémentaire. « Si on continue à ce rythme, avec une stabilité de la production, il n’y aura plus de gaz à exporter », a-t-il mis en garde, expliquant la « nécessité de trouver des solutions ».
Pour rappel, l’Algérie s’apprête à se lancer dans l’exploration du gaz de schiste. Cette déclaration est-elle donc à vocation de convaincre les députés de l’inévitabilité de cette alternative controversée ?
ALG24
« L’Algérie risque de ne plus pouvoir exporter de gaz naturel dans trois ans », a-t-il déclaré à l’Assemblée populaire nationale. Selon Guitouni, qui avance d’emblée des statistiques, l’Algérie produit 130 milliards de mètres cubes de gaz naturel annuellement, dont 50 milliards m3 sont dirigés vers la consommation locale.
Le ministre de l’Energie affirme, en outre, que 50 autres milliards m3 de gaz naturel sont destinés à l’exportation, alors que les 30 milliards m3 restants sont utilisés pour les besoins des puits.
Mustapha Guitouni pointe également le fait que l’électricité soit produite par le gaz en Algérie, ce qui constitue une consommation supplémentaire. « Si on continue à ce rythme, avec une stabilité de la production, il n’y aura plus de gaz à exporter », a-t-il mis en garde, expliquant la « nécessité de trouver des solutions ».
Pour rappel, l’Algérie s’apprête à se lancer dans l’exploration du gaz de schiste. Cette déclaration est-elle donc à vocation de convaincre les députés de l’inévitabilité de cette alternative controversée ?
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