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la Ministre israélienne qui avait remis Boumediène à sa place

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  • #61
    Nous avons pour mission de vérifier, bien sûr, la véracité des dires de Jean-Louis Gallet, de nous assurer qu’il s’agit bien des restes des deux colonels, puis d’aviser le secrétaire général du MDN et d’attendre sur place les instructions. Je prends avec nous deux autres militaires, en l’occurrence les futurs colonels Mostefa Ayata et Boukhelat Mohamed, (ce dernier est toujours de ce monde) originaires, tous les deux, de Bou Saâda. La nuit du 12 au 13 décembre est bien avancée, lorsque nous arrivons à Bou Saâda. Nous passons la nuit auprès de la famille de Boukhelat Mohamed. Le lendemain, 13 décembre vers 8 heures, nous franchissons le portail d’entrée de l’ancienne caserne française. Nous commençons à creuser, après avoir mesuré les distances selon les indications du plan remis par le capitaine Gallet. Nous ne trouvons rien. Nous sommes déçus. En regardant de nouveau le plan, nous nous apercevons que nous avons fait une erreur. Nous avons interverti les points de départ. Nous reprenons le travail. Après une demi-heure d’effort, à exactement 70 cm sous la surface du sol, quelque chose apparaît… deux corps ! Deux corps littéralement emmaillotés ensemble par une corde en alpha tressée. Nous les exhumons avec précaution pour ne pas désarticuler les squelettes. Des lambeaux de treillis collent encore aux ossements. Horrible détail, Amirouche et El Haouès ont été décapités et enterrés tête bêche. Nous récitons la Fatiha. Abdelhamid Djouadi, moudjahid de la première heure, ancien de la Wilaya III, reconnaît Amirouche à sa dentition. Nous enveloppons les deux martyrs dans des linceuls. Nous nous penchons à tour de rôle sur le tissu blanc et nous posons nos lèvres, pieusement, à la hauteur du front de chaque crâne. Nous sommes émus aux larmes. Le moment d’émotion passé, nous avisons Alger et nous attendons sur place. Deux heures s’écoulent. L’ordre tombe. «Secret total. Remettez les corps à la gendarmerie de Bou Saâda. Ne rien dire aux gendarmes sur l’identité des morts. Rentrez sur Alger.» Nous déposons les corps, marqués chacun d’un numéro d’identification, auprès de la brigade de gendarmerie de Bou Saâda et reprenons la route vers la capitale. La suite se déroule dans le bureau de Chabou. Elle tient en quelques mots : «Vous garderez le silence jusqu’à la tombe sur votre mission. C’est une affaire d’Etat. Pas un mot à quiconque. Vous en répondrez sur vos vies !» Je me vois confier une dernière mission : faire enterrer Amirouche et El Haouès dans le plus grand secret au cimetière d’El Alia. C’est ce que je ferai, quelques jours plus tard, lorsque les deux corps, placés dans des cercueils, arriveront de Bou Saâda. La tombe d’Amirouche portera le n° 5487 et celle d’El Haouès le n° 5488 (54 pour le signe de Novembre. 8, pour la date de départ sur Annaba. Le 7 et le 8 pour différencier les deux chahids). Peu de temps après, je suis envoyé en Amérique latine en stage. Mon compagnon Abdelhamid Djouadi à Moscou. Avant mon départ, je suis convoqué devant Boumediène. Une fois dans son bureau, il me donne l’ordre de passer les consignes à Kasdi Merbah, désigné à la tête de la SM. Je salue militairement le président et je me retire. Je suis rappelé tout de suite après. Boumediène me fixe longuement et, sans dire un seul mot, met l’index en travers de ses lèvres. Je n’ai pas besoin d’un dessin. Je comprends de quoi il s’agit : «Le dossier» Amirouche ne fera pas partie des chemises à transmettre à Merbah. Pendant plus de vingt ans, un rideau noir, lourd, opaque, tombe sur la découverte des ossements des deux colonels et sur l’endroit où ils sont enterrés. Lorsque Tahar Zbiri reçoit mes confidences, il demande à Ouamrane et à Salah Boubnider de venir chez lui le plus rapidement possible. Les deux colonels, intrigués, ne se le feront pas dire deux fois. Ils sont chez lui, dans l’après-midi même. Zbiri les met au courant de ce qu’il vient d’apprendre de moi. Ouamrane éclate en «assiaaka en’Boumediène» à répétition. Boubnider hoche la tête avec incrédulité. Les trois colonels décident d’informer le président de la République. C’est ce qu’ils feront par le biais de Hadi Khédiri (qui vient de nous quitter, hélas). Kasdi Merbah, appelé par Bendjedid, disculpe la SM. «Les services dont j’étais le chef sont en dehors de cela. J’ignore tout de cette affaire !» Et c’est vrai ! Le président ordonne à Hadi Khédiri et à Mustapha Cheloufi, chef de la gendarmerie, d’ouvrir une enquête. La première chose à faire est de retrouver les cercueils, puis de vérifier qu’il s’agit bien des restes d’Amirouche et d’El Haouès. Les cercueils ne sont plus dans les tombeaux où je les ai personnellement enterrés. Il apparaîtra bientôt qu’ils ont été exhumés, peu avant le 19 juin et confiés «aux bons soins» de Ahmed Benchérif. De questions en investigations, en démolition de cloisons et autres remue-ménage, les cercueils sont découverts dans les sous-sols de la gendarmerie. Sur ordre de Chadli, Benchérif est officiellement auditionné par les trois chefs des services de sécurité réunis. Bencherif confirme et se cache derrière les ordres reçus. Que faire ? Le contexte politique, avec l’éclosion récente du Printemps berbère et les difficultés qui en découlent toujours pour le pouvoir, qui craint un retour de flammes, impose d’agir avec circonspection. A la moindre imprudence, la situation en Kabylie risque d’échapper à tout contrôle. Mais il n’y a plus à attendre au risque de paraître couvrir le sacrilège. Bendjedid a beau tourner autour de la question, non pour éluder ce qu’il y a lieu de faire désormais, parce qu’il est décidé à ne couvrir en aucun cas la faute gravissime de son prédécesseur, mais pour comprendre ce qui a pu la justifier. Il ne trouve rien. Tous ceux qu’il interroge s’accordent à dire que personne dans l’entourage du «patron» n’a accouché de l’idée. C’est Boumediène, uniquement lui, qui est l’auteur, à part entière, de la lettre de cachet. Chabou a pris bonne note et a assuré le suivi technique. Benchérif a exécuté. Ce dernier obéissait à Boumediène et même plus, car il y avait affinités. Cette version algérienne, cette version macabre du masque de fer, a d’emblée connu la consigne du secret. Elle renseigne sur la réaction spontanée, immédiate, «naturelle» de Houari Boumediène à agir selon sa perception personnelle de tous ceux qui par l’ancienneté, le prestige, les états de service, l’aura, rapetissent sa stature ou mettent en danger sa quiétude. Dans la somme des actes que cet homme a commis au cours de sa longue carrière de dictateur, l’acte sacrilège perpétré en 1962 est le summum des méfaits qu’un homme peut commettre pour la passion du pouvoir. Cet acte est révélateur de sa vraie personnalité. La cave de Benchérif, c’est en réalité tout le drame intime de Houari Boumediène, son pitoyable huis clos. Aucune raison d’Etat valable, aucun argument cohérent, aucune justification plausible : «l’oubli», «les évènements de 1963-1964 en Kabylie», «l’attente de circonstances plus favorables» (lesquelles ?), rien ne peut excuser ce qui a été commis. Les vraies raisons du séquestre ne sont pas officiellement avouables : c’est, pêle-mêle, le refus de donner aux Kabyles un lieu de pèlerinage et de recueillement, c’est la volonté d’amoindrir les sacrifices de ce haut lieu de la résistance en lui confisquant ses symboles. Khediri, homme de cœur et de conviction, pour couper court à toutes les tergiversations, pointe du doigt le danger : «Si on avait voulu singulariser la Kabylie et la provoquer on n’aurait pas trouvé “mieux”. Il faut réparer !» L’indignation de Bendjedid, devant le sort fait aux deux glorieuses reliques, encourageait Khédiri à demander le maximum : une annonce solennelle, des obsèques nationales, le Carré des martyrs et la présence au cimetière du chef de l’Etat en personne. Bendjedid répondra par un laconique et généreux «maâloum». La postérité lui en tiendra compte. Le reste est connu.
    Le 02 mai 1982 au cimetière d'El Alia , enfin les deux colonels Amirouche et El Houes , tombés au champs d’honneur le 28 Mars 1959 , rentrouvrent leur droit d’avoir une tombe
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #62
      la ministre israélienne qui avait remis Boumediène à sa place
      Et maintenant, revenons au sujet initial du topic : la sioniste golda meir a-t-elle vraiment rencontré boumediene ? l'a-t-elle vraiment croisé ? a-t-elle prononcé les betises qu'on lui prete ? NON ! Ce n'est qu'un canular berberiste ? Comme tant d'autres.

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      • #63
        Un certain 27 décembre 1957, débutait le banditisme politique….

        Témoignage de Krim Belkacem concernant le lâche assassinat d’Abane Ramdane, recueilli par Mohamed Lebjaoui In « Vérités sur la Révolution Algérienne » Editions ANEP. Pages 157-162
        J’ai demandé à Belkacem Krim ce qu’il pouvait répondre à ces accusations. Et voici, très fidèlement rapportée, la version des faits qu’il m’a donnée : » Abane, dit-il, faisait un » travail fractionnel » et tentait de dresser aussi bien les maquisards que les militants contre les autres membres du C.C.E. Plusieurs démarches furent faites auprès de lui pour le convaincre de modifier son attitude. En vain : on constate qu’Abane, loin de se modérer, persistait dans la même voie en aggravant ses attaques.
        – Nous décidâmes alors – continue Krim – Ben Tobbal, Boussouf, Mahmoud Chérif, Ouamrane et moi-même, de le mettre en état d’arrestation en vue de le juger par la suite.
        – Cette décision, ai-je demandé, a-t-elle été prise au cours d’une réunion régulière du C.C.E., en présence des autres membres de cet organisme ?
        – Non, m’a répondu Krim. Ni Ferhat Abbas, ni Ben Khedda, ni Sâad Dahleb, ni Mehri n’ont été tenus au courant.
        – A l’aérodrome, raconte donc Krim, Boussouf nous accueillit avec quelques-uns de ses hommes et, tout aussitôt, me prit par le bras pour m’entraîner à part un bref instant. A brûle-pourpoint, » il me dit : Il n’y a pas de prison assez sûre pour garder Abane. J’ai décidé sa liquidation physique. » Indigné, je refusai, répliquant que ce serait un crime auquel je ne m’associerais jamais. Puis, sur l’aérodrome même, j’informai Mahmoud Cherif qui, bouleversé, eut la même réaction que moi.
        Boussouf, selon Krim, était terriblement surexcité. Il avait les yeux hagards et ses mains tremblaient :
        – Nous ne pouvons plus parler ici, dit-il, nous reprendront cette discussion plus tard.
        Tous s’engouffrèrent dans les voitures qui les attendaient. Celles-ci roulèrent assez longuement, avant de pénétrer dans la cour d’une ferme isolée, Abane, Boussouf, Krim, Mahmoud Cherif et leurs compagnons descendirent, pénétrèrent dans le bâtiment.
        Arrivés dans la première pièce, un groupe d’hommes les attendait. Sitôt Abane entré, ils se jettent sur lui à six ou sept et le ceinturent. L’un d’eux lui presse de son poignet la pomme d’Adam, dans une prise souvent baptisée » coup dur « . Ils l’entraînent dans une seconde pièce dont la porte est aussitôt refermée.
        – Voyant cela, assure Krim; j’eus un mouvement pour aller au secours d’Abane. Mais Mahmoud Cherif m’arrêta et me prit par le bras en disant à voix basse » Si tu bouges, nous y passerons tous « . Krim n’avait pas d’arme. Mahmoud Cherif non plus. Mais celui-ci mit la main dans la poche de son veston, pour donner le change aux autres hommes de Boussouf présents dans la pièce.
        De la pièce voisine montaient les râles d’Abane, qu’on étranglait. Puis le silence se fit. Boussouf revint brusquement et, raconte toujours Krim, » il avait à ce moment-là la tête d’un monstre « . Il se mit à proférer des injures et des menaces indirectes contre tous ceux qui voudraient agir un jour comme l’avait fait Abane. Il allait et venait d’un pas rapide, saccadé, et Krim eut la certitude qu’il se demandait s’il n’allait pas les liquider eux aussi sur-le-champ.
        Au bout d’un moment, néanmoins, Boussouf se calma u peu et donna l’ordre de repartir. Tous reprirent place dans les voitures, qui partirent en direction de Tétouan. Mais elles ne tardèrent pas à s’arrêter près d’une autre villa du F.L.N., déserte, comme si, à la dernière minute, Boussouf hésitait encore sur le sort à réserver à Krim et à Mahmoud Cherif. A l’intérieur, toujours fébriles, il se remit à arpenter la pièce en grognant des menaces. Et chaque fois qu’il arrivait devant Krim, il le regardait longuement avant de reprendre sa marche.
        Finalement, le cortège des voitures repartit à nouveau pour retourner, cette fois, à l’aérodrome, ou l’avion était prêt au décollage. Avant d’embarquer, assure Krim, lui-même et Mahmoud Cherif condamnèrent à nouveau le crime de Boussouf, lui disant qu’il en porterait seul la responsabilité. Dès leur arrivée à Tunis, les deux hommes informèrent Ben Tobbal, qui cria, lui aussi, son indignation. Tous trois, néanmoins, décidèrent de garder provisoirement le silence. Bien entendu, cela ne tarda pas à les mettre dans une situation délicate. Tout le monde, à commencer par les autres collègues du C.C.E., réclamait en effet des nouvelles d’Abane. Krim, Ben Tobbal, et Boussouf, rentré un peu plus tard du Maroc, décidèrent de répondre qu’il poursuivait une mission délicate au Maroc.

        Cela dura plusieurs mois : jusqu’au jour ou les trois hommes annoncèrent que leus compagnon, pris dans un engagement au cours d’une inspection en Algérie, avait été tué.
        Tel est le récit de Krim. Sur les faits essentiels, on le voit, il confirme entièrement la version de Ahmed Boumendjel. Une seule différence : selon Krim, il avait été décidé seulement d’emprisonner Abane, non de le tuer. Mais nul ne peut contester le caractère tout à fait illégal de cette décision, ni l’organisation du guet-apens.
        Sur ce point je dispose d précision fournies par un collaborateur direct de Boussouf : Boussouf, dit-il, m’informa un jour, en présence de trois de ses collaborateurs personnels, que la décision de tuer Abane avait été prise par Krim, Ben Tobbal, Mahmoud Cherif, Ouamrane et lui-même. Et il nous montra un document en ce sens, portant la signature de ces cinq hommes. Mais mon interlocuteur précise que rien ne permet d’affirmer l’authenticité de ce document, montré très rapidement par Boussouf et que personne d’autre n’a eu entre les mains. Il ajoute qu’a l’arrivée au Maroc, Boussouf était accompagné à l’aérodrome par Abdeljlil Maâchou, alors responsable du Maroc oriental. Mais rien n’autorise à dire qu’i était au courant de l’opération. Quant au commando de tueurs, à l’intérieur de la ferme, il était dirigé par un homme de Boussouf, nommé H.P. Mais il est possible que celui-ci, comme les autres » exécuteurs « , ait ignoré qu’il avait affaire à Abane. A titre personnel, néanmoins, mon interlocuteur pense que jamais Boussouf n’aurait pris seul l’initiative d’un tel acte, s’il n’avait eu l’accord formel, au moins de Krim et Ben Tobbal. Et c’est aussi l’avis d’Ahmed Boumendjel.
        Il est vrai, d’autre part, qu’a plusieurs reprises, Ben Tobbal a reconnu avoir participé à la décision d’emprisonner Abane mais en ajoutant que, ni de près ni de loin, il n’avait envisagé de le tuer : n’ayant appris le crime qu’au retour du Maroc de Belkacem Krim et de Mahmous Cherif.
        Ouamrane enfin, que j’ai questionné moi-même à Tunis, dès ma sortie de prison, m’a donné une version identique : consulté sur le projet d’emprisonnement d’Abane, il avait donné son accord mais il laissait à d’autres l’entière responsabilité du crime. Il me fit même un rapport écrit à ce sujet………
        LQA
        __________________
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        • #64
          Melouza

          les maquisards de l aln de la wilaya 3 historique ont execute une trentaine de messalistes du aarch a cote de melouza car ils rapportaient tout les faits et gestes des moudjahids aux francais.

          2 jours apres les francais ont massacre 375 habitants qu ils ont mis sur le compte des glorieux maquisards du colonel amirouche voir le temoignage du colonel mohamedi said dit la loutre qui a chapote l operation
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          • #65
            bleuite


            Le sinistre capitaine Paul-Alain Léger (à gauche) à Rue des Abdérames (Casbah d'Alger), après l'explosion de la cache d'Ali La Pointe et ses compagnons, venu apparemment en touriste, avec ses "bleus de chauffe", Khouas Boualem, Said Saidoun et Alilou (de face).
            Octobre 1957.

            combien de bouchkara leger a t il introduit en wilaya 3 et dans d autres

            en wilaya3 la revolution a ete purifiee

            “On dit que l’armée de Libération nationale commet des injustices, non l’ALN ne commet pas d’injustices, mais elle commet des erreurs”,
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            • #66
              “Le colonel Amirouche avait la vision d’un homme d’État”

              Hamou Amirouche a été le secrétaire du colonel Amirouche Aït Hamouda, le chef emblématique de la Wilaya III. Dans son essai-témoignage, Akfadou : un an avec le colonel Amirouche, édité à 2 000 exemplaires par Casbah éditions, et épuisé au bout d’une semaine, Hamou Amirouche témoigne de son expérience au maquis entre 1957 et 1958, sous le commandement du colonel Amirouche. Il entend à travers son livre démystifier et lever le voile sur une étape de la Révolution. Établi actuellement aux États-Unis où il est enseigne à l’université de Sans Diego, Hamou Amirouche donne un point de vue sur l’actuel état du pays. De plus, une réédition et une traduction vers l’arabe de l’ouvrage sont en cours.

              Liberté : Vous avez été le secrétaire du colonel Amirouche. Quel portrait pouvez-vous faire de lui, aujourd’hui ?

              Hamou Amirouche : Je suis profondément attristé de noter que certains n’évoquent le colonel Amirouche que pour ternir sa mémoire et amoindrir l’impact de son action sur la Révolution et occulter sa stature d’homme d’État. Prenez le complot de la “bleuite” par exemple. On se souvient que le démantèlement de l’organisation FLN durant la bataille d’Alger en 1957 permit la capture d’un grand nombre de militants. Par la torture, le lavage de cerveau, le chantage, le capitaine Paul-Alain Léger persuada un certain nombre d’entre eux de collaborer avec ses services. Habillés de bleus de travail (d’où le terme bleuite), ils étaient ensuite infiltrés en Wilayas IV et III. Ce n’est que lorsque certains d’entre eux furent démasqués que P. A. Léger décida de faire croire aux responsables ALN/FLN que le mal avait atteint des proportions surréalistes. Dénigrer un chef de la trempe de Si Amirouche pour être tombé dans le traquenard de la guerre psychologique est aussi absurde que de blâmer l’armée française de nous avoir combattus avec des avions de chasse ou des bombardiers et non avec des fusils de chasse.
              C’est nous rendre entièrement responsables du massacre d’un million de martyrs. Peu de temps avant de rendre compte de ses méfaits devant son Créateur, même le capitaine Léger confessa à son épouse qu’il était hanté par le souvenir de tous ces maquisards arrachés à la vie qu’il avait sur la conscience.

              Comment justifier l’accusation absurde que le colonel Amirouche ciblait les “étudiants et les intellectuels” ? Tout le monde devrait savoir que son souci permanent fut de repérer les maquisards ou jeunes civils capables de poursuivre leurs études et il les acheminait vers le foyer d’étudiant qu’il fut le seul chef de wilaya à prendre l’initiative d’établir en 1957 à Tunis. Ainsi qu’il le souligna dans un rapport au GPRA, parmi les “bleus” arrêtés, figuraient même des civils ou des moussabiline et la grande majorité de ceux qui étaient suspectés venait d’Alger où le complot avait été fomenté. Ceci dit, on doit admettre que la tragédie fut si grande qu’elle a besoin de la version de chacun pour la comprendre. Durant son égarement passager, il faut le souligner, Si Amirouche resta un chef.
              Dans un discours prononcé devant des centaines de maquisards, en novembre 1958, il ramena la “bleuite” à ses justes proportions “une bataille perdue dans la guerre psychologique”. “On dit que l’armée de Libération nationale commet des injustices, non l’ALN ne commet d’injustices, mais elle commet des erreurs”, clama-t-il avec force. Il fit preuve de vision et de qualité d’homme d’État en organisant la formation de centaines de cadres qui servirent leur pays à tous les échelons civils ou militaires à l’Indépendance.
              Ce fut en raison de l’importance impressionnante prise dans la résistance par la Wilaya III historique (7 wilayas actuelles), sous le commandement du colonel Amirouche qu’elle fut ciblée avec une telle férocité par l’armée française.

              Dans votre livre, vous abordez la terrible guerre fratricide entre le FLN et les messalistes, était-elle
              nécessaire?

              Non, elle ne l’était pas. Même si dans le passé les insurrections populaires et les guerres civiles sont concomitantes, cela ne nous console pas d’avoir assisté à cette guerre entre le FLN et le MNA de 1954 à 1958. Cette guerre civile fut d’autant plus absurde qu’elle ne fut causée ni par des divergences idéologiques ni par un conflit de classes sociales.
              L’ironie tragique de notre Révolution fut qu’il était plus facile à l’ALN/FLN de s’implanter solidement dans les régions “neutres” que dans les régions nationalistes investies par les messalistes. Tout débuta par la scission du parti nationaliste en 1953/1954. Ben Khedda reconnut qu’il fut à l’origine de cette scission puisque en sa qualité de secrétaire général du parti, il écarta de la direction les hommes de confiance de Messali Hadj, Bouda, Mezerna et Moulay Merbah. Messali réclama les pleins pouvoirs qui lui furent refusés par le comité central et deux congrès parallèles du PPA/MTLD. L’un à Niort par les messalistes et l’autre par les centralistes à Alger consacrèrent la rupture. La “déchéance” de Messali par le congrès des centralistes en août 1954 est d’autant plus incompréhensible que de l’aveu de Belaïd Abdesselam et surtout de Ben Khedda, Messali ressentait mieux que le comité central les frustrations des militants. Ces derniers ne supportaient pas “l’humiliation” d’être à la traîne des pays du Maghreb qui avaient déjà lancé la lutte armée. Ce fut peut-être cette humiliation qui précipita le déclenchement de notre Révolution avant la réunification des rangs des militants. La conséquence fut cette guerre civile FLN contre MNA des débuts de l’insurrection exploitée par la propagande française : “On ne peut pas accorder l’indépendance à un peuple qui s’entretue.”

              Votre livre a connu un immense succès. Déjà épuisé, à quoi, selon vous, est dû ce succès ?

              Il faudrait interroger les lecteurs sur ce succès auquel je ne m’attendais pas du tout. On me dit que mon ouvrage est “authentique”, “pédagogique”, qu’il lève un voile sur certains aspects de l’histoire de la Révolution, que mon livre est “bien écrit”.
              Pour ma part j’estime que des milliers d’Algériens peuvent se reconnaître dans ce récit raconté à la première personne du singulier. Il combine une histoire vraie avec des références historiques et un grand nombre d’Algériens sont touchés par la description de la vie de colonisés, comment le colonialisme nous avait tout pris et privés de tout ce qui faisait une vie humaine et digne, une vie normale. L’histoire de ces matches de foot que nous improvisions dans la poussière des terrains vagues et avant lesquels ceux qui n’avaient pas de chaussures exigeaient des autres, sous la menace, de jouer pieds nus n’est pas inventée.

              Quel regard portez-vous, vous qui êtes installé à San Diego sur la métamorphose de la société algérienne ?

              Je ne suis installé que physiquement à San Diego. Je séjourne plusieurs semaines par an dans mon pays, je lis toute la presse algérienne chaque matin et discute de tout grâce à Skype, avec mes amis encore en fonction chez l’État ou retraités.
              Chaque nation, un peu comme un enfant qui grandit, traverse des crises de croissance, de développement et souvent des guerres civiles. J’en parle dans l’épilogue de mon livre. Il suffit de souligner que j’ai tendance à croire que les nations ne valent ni par leurs richesses naturelles, ni par l’espace de leur territoire, ni par la puissance de leurs forces armées, les nations ne valent que par la qualité de leurs dirigeants.
              Il est futile d’incriminer les uns ou les autres dans les fractures sociales qui continuent à déchirer notre société, dans l’urbanisme sauvage qui défigure nos campagnes et nos villes ou dans cette bureaucratie infernale qui pèse comme une malédiction sur l’humble citoyen.

              Avez-vous d’autres projets en tête et votre livre sera-t-il traduit en arabe pour toucher un plus large public ?

              Dans l’immédiat, mon souhait est de voir mon livre disponible partout où l’on souhaite l’acquérir. Je vis actuellement une sorte de frustration.
              À côté d’un engouement réel pour mon ouvrage des médias écrits ou audiovisuels qui en parlent favorablement et que je remercie du fond du cœur, il y a le fait que l’ouvrage est actuellement introuvable dans les librairies. Bien entendu, mon souhait le plus vif est de voir mon livre traduit en arabe et même en tamazight et en anglais. Je souhaiterais également qu’il soit distribué en France et au Canada.
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              • #67
                L’assassinat de Abane Ramdane : La trahison des «frères…»

                Dans son nouveau livre Vérités sans tabous : l’assassinat de Abane Ramdane, Belaïd Abane refait une plongée dans la sombre séquence qui a conduit à l’assassinat de l’architecte du Congrès de la Soummam. Soixante ans après son élimination, l’enfant de Azzouza continue de remuer la conscience nationale.
                Son assassinat était le premier crime d’Etat et manifestement le premier coup d’Etat commis dans une Algérie naissante. C’était également le premier mensonge d’Etat. L’acte fondateur de la prééminence du militaire sur le politique. Son assassinat marque le «triomphe» de la ligne nationalo-populiste qui allait structurer profondément le système du pouvoir qui s’est mis en place au lendemain de l’indépendance nationale. Un ordre politique en rupture avec la Révolution. La liquidation de Abane Ramdane marquera du sceau de la trahison le mouvement de Libération nationale.

                Son élimination physique par ses «frères d’armes», en cette triste journée du 27 décembre 1957 à Tétouan (Maroc), continuera sans cesse de remuer la conscience nationale. Tant l’homme était celui qui incarnait au mieux la Révolution dans tout ce qu’elle a de moderne. Elle restera une tache noire qui hantera à jamais les moindres coins de la nation. Un acte à inscrire sur l’autre versant peu glorieux du palmarès des colonels de la Révolution. Pourquoi ont-ils tué celui qu’on surnomme l’architecte de la Révolution ?

                Comment la décision a-t-elle été prise ? Quelles étaient les motivations des auteurs ? A qui a pu profiter ce crime ? D’évidence pas à l’idéal indépendantiste. C’est à toutes ces questions que tente de répondre Belaïd Abane dans un nouveau livre Vérités sans tabous : l’assassinat d’Abane Ramdane — le quatrième consacré au personnage —, qu’il vient de publier chez Dar El Othmania. Une «ultime» quête de la vérité.

                Une minutieuse enquête sur le contexte politique et historique et ses principaux acteurs permettant d’élucider le crime. Dans un style quasi romanesque, il décrit les derniers instants fatidiques de la vie du chef de la Révolution. Son dernier voyage. De Tunis vers Tanger via Madrid, avant de finir entre les mains étranglantes de Boussouf à Tétouan.

                Si la thèse de la responsabilité du fameux triumvirat (Belkacem, Boussouf, Bentobal) est réaffirmée, le livre se fonde sur des entretiens avec plusieurs leaders de la Révolution pour comprendre les motivations de la liquidation du chef de la Révolution. Sont interrogés, entre autres, la veuve Abane, Mabrouk Belhocine, Ferhat Abbas, Mohamed Lebdjaoui, Lamine Debaghine, Rédha Malek, Ali Haroun, Allal Thaalbi, Salah Goudjil et Zaher Ihaddaden. L’ensemble des témoignages recueillis laisse croire à l’implication directe de deux personnages. D’abord Krim Belkacem et puis Abdelhafid Boussouf. Pour l’auteur, la responsabilité du «lion du djebel» était déterminante dans la forfaiture.

                Il parle de son «implication écrasante». Il en serait l’instigateur. Le livre est construit pour valider la thèse selon laquelle Krim Belkacem avait joué le rôle décisif dans l’assassinat de l’enfant de Azzouza. Pour soutenir cette démonstration, l’auteur met en évidence les rivalités personnelles entre deux grandes figures du Mouvement national puis de la Guerre de Libération, la rancune, le leadership sur la Révolution et l’ambition d’un Krim se voyant le pouvoir à «portée de main».

                L’auteur charge plus que jamais Krim Belkacem. Selon le témoignage du colonel Ouamrane, «sans Krim, Ramdane ne serait pas mort… La raison était tout bêtement une espèce de jalousie aveuglante de Krim qui ne pouvait supporter l’ascendant de Abane sur la marche de la Révolution» (p. 307). Celui de Belhocine recoupe les propos de Ouamrane : «Sans l’aval de Krim, Boussouf n’aurait jamais osé toucher à Abane. Ce n’est pas l’envie de tuer qui manque à Boussouf, mais cette envie a convergé avec celle de Krim.»

                Dans son témoignage, celui qui fut le proche collaborateur de Abane livre une analyse qui explique le mieux la mécanique mortelle. «A sa sortie de prison, Abane aurait légitimement pu, après cinq années de souffrance, de privation en tous genres, demander à servir à l’extérieur… il a choisi de lutter à l’intérieur du pays et mieux à Alger, dans la gueule du loup… Beaucoup d’observateurs ont expliqué son assassinat par des rivalités entre dirigeants et leurs ambitions contraires.

                Pour ma part, dans la mesure où je connaissais le contexte de 1957, je dirais que ces considérations subjectives avaient certes joué un rôle, mais s’y ajoutèrent les divergences de stratégie entre Abane et les anciens chefs de Wilaya qui conspiraient pour l’éliminer… Il ne cessait de leur rappeler qu’ aucune Révolution ne se dirige de l’extérieur en dehors des structures légales (CCE et CNRA). Les cinq anciens chefs de Wilaya ont formé une conspiration pour décider de l’élimination physique de leur collègue, assurément le plus grand.»

                Le témoignage de Ferhat Abbas va dans le même sens. L’auteur a «l’intime conviction» que l’élimination de Abane profitait en premier lieu à Krim. «L’élimination de l’obstacle Abane, si elle est voulue par les cinq colonels, profite à l’évidence à celui qui se considère comme le plus proche de la consécration, en sa qualité de membre du club de Novembre, c’est-à-dire Krim», conclut l’auteur. Mais pas seulement. Abdelhafid Boussouf, le plus cruel des colonels. Sa «culpabilité dans l’assassinat de Abane est irrécusable.

                Les faits sont irréfutables». Le premier le conduit sinistrement à l’échafaud, le second lâche froidement le couperet. Bien évidemment, la conspiration mortifère impliquait plusieurs «acteurs», d’abord les trois B (Belkacem, Boussouf, Bentobal), et les deux autres colonels, Amer Ouamrane et Mahmoud Cherif, qui organisèrent un procès, un mois après l’assassinat, pour tenter de justifier le crime.

                Un procès post-mortem et digne des procès de Moscou commandés par Staline. Ahmed Ben Bella de sa prison, qui se voyait déjà «leader naturel» de la Révolution, ne pouvait que souscrire à la forfaiture et apporter sa caution. Abane vivant ne pourrait jamais espérer à la plus haute marche du pouvoir une fois l’indépendance acquise.

                A l’opposé, les trois membres politiques du CCE, Lamine Debaghine, Abdelhamid Mehri et Ferhat Abbas avaient refusé d’apporter leur caution au crime, malgré les folles pressions des colonels. Tout comme Hocine Aït Ahmed, fidèle à la ligne tracée par le Congrès de la Soummam et son artisan, avait tout naturellement refusé de cautionner le plus abominable des crimes commis durant la guerre. Et suprême lâcheté, les cinq colonels vont masquer leur forfaiture par un mensonge fondateur.

                Le 29 mai 1958, ils imposèrent alors à l’équipe d’El Moudjahid, organe central de la Révolution, de le relayer. C’est dans le journal qu’il a fondé qu’on annoncera qu’il est «tombé au champ d’honneur». Mais pour la vérité, pour l’histoire et pour la nation, Abane Ramdane est tombé au champ de la trahison. Avec son assassinat, c’est l’idéal d’une Algérie démocratique qui a été trahi. 

                Hacen Ouali ( source El-watan)
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #68
                  A la louche, je dirais qu'il y a probablement quelque chose comme 40 points de QI qui séparent la digne juive du bourricot musulman communiste.. donc bon, que dire de plus hhh

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                  • #69
                    Le colonel amirouche, chef de la wilaya 3 est un DAECHI qui imposait par la menace et la terreur à ses troupes de pratiquer la prière et d'observer le jeun du ramadan, sous peine de sanction pouvant aller jusqu'à l'execution par le boussaadi. il est aussi ordonnateur et responsable de l'execution de centaines de jeunes recrues de la révolution, étudiants et lycéens passés (les pauvres innocents) tous par la lame du boussaadi. çà, ni les milliers de copier/coller fleuve, de diversion, ni la concentration et les focalisations sur d'autres personnages de la révolution ne peuvent l'escamoter, ni le faire oublier.

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                    • #70
                      Amirouche a été manipulé en temps de guerre comme beaucoup.

                      Ton Bourourou a massacré en temps de guerre et en temps de paix pour le pouvoir.

                      Il a affamé l'armée de l'intérieur sciemment pour le pouvoir. Il a fait la même chose avec le matériel. L'armée de l'intérieur combattait dans certains cas pieds nus.

                      bourourou a subi également des manipulations. La plus célèbre étant celle de son agent traitant fathi dib.

                      Il a exécuté, en sous fifre traître qu'il a été, les ordres de ce dernier. Il a préféré nasser et l'egypte à ses compatriotes.

                      Golda meir qui a mis une tôle à ses maitres en 6 jours chrono, c'est une affabulation berbériste ?

                      Nasser ou la gloirification de la défaite, le seul programme des mangeurs de fèves.

                      Programme copié-collé en Algérie.

                      C'est sûr, ce n'est pas dans les nachids de rabah driassa la chita kabyle number one du fln.

                      Le seul kabyle qui trouve grâce aux yeux fermés des séparatistes régionalistes anti algérien est une chita.

                      Une véritable marque de fabrique de l'école bourourou-hiène : glorification des criminels voleurs hmars bac-12, crachats sur les vrais combattants morts les armes à la main.
                      “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                      Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                      • #71
                        Ton Bourourou a massacré en temps de guerre
                        Boumédiène en temps de guerre, il a massacré qui?

                        J'ai entendu dire que c'était une poule mouillée qui n'a jamais tiré une seule balle.
                        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                        • #72
                          houari16,



                          ALN a été structurée ; represente , l interieur avec un sous commandement dirigé de l exterieur , Tunisie "GPRA " et un sous -EM et Maroc ( des camps d entrainement et de soutien multiforme en arment et homme combattant ) logitique echappant au français lors de la pacification et les raids ..
                          C'est ça! ... un EM structuré à sa tête Boumedienne avec la mission non pas de combatte l'armée coloniale mais les frères moudjahidines réscapés de l'armada de la France ...

                          Elle est belle la bravoure et l’héroïsme de ton Boukharouba ... à l'évidence si ça ne tenait qu'à lui l'Algérie serait encore sous le joug du colon Français ! ...

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                          • #73
                            Le colonel Chabani a été le 1er à s'opposer à l'entrée des DAF au pouvoir.

                            Pourquoi bourourou et benbella l'ont liquidé ? Il parait que ses bourreau lui ont craché dessus et l' un d'eux a même uriné sur lui.

                            C'était un berbériste..... de biskra ? oeilfermé
                            “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                            Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                            • #74
                              Chabani a été liquidé bien après la guerre. En 63 ou 64, je pense.

                              Cha3bani n'était pas berbériste, il voulait qu'on se soucie un peu plus du sud algérien...
                              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                              • #75
                                tout comme la mort d'abane ramdane que nos zamis berberistes tentent vainement de faire passer pour une affaire de lutte pour le pouvoir entre arabes et berberes, ignorant au passage qu'abane ramdane a été jugé, condamné et executé pour contacts secrets et discussion d'un cessez-le-feu, à l'insu des dirigeants de la révolution avec de gaule lui-meme. oubliant aussi d'évoquer le role de krim belkacem dans le jugement, la condamnation et meme l'execution du héros du 20 aout 1956.
                                Encore une autres perles du sieur leftissi ...

                                Peut-tu nous citer tes sources Aya fdhiss (la massue) ... Même Ali Kafi dans son procès avec la famille Abane n'a pas été aussi loin en calomnies ! ...

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