Abderazak Makri : "des partis du pouvoir, des islamistes et des éléments de l’ex DRS ont torpillé la proposition du repo
Abderazak Makri : "des partis du pouvoir, des islamistes et des éléments de l’ex DRS ont torpillé la proposition du report de la présidentielle"
Algérie 1 - Par Nabil Semyane | 17 Janvier 2019 | 18:42
Abderrazak Makri a rendu destinataires les membres de son Madjliss Echoura (Conseil consultatif) d’un document de huit points dans lequel il est revenu sur son initiative politique du Consensus national.
Dans ce document, dont le journal El Khabar a livré jeudi la substance, le chef du MSP est longuement revenu sur ses rencontres (au pluriel) et non pas sa rencontre (au singulier) avec le frère du président, Said Bouteflika, la qualifiant de « cordiale » et révèle pour le coup des informations de première main.
Selon le très narcissique chef islamiste, qui cherche toujours à se donner un rôle de grand acteur sur la scène politique, sa proposition portant report de la présidentielle d’une année « a trouvé un écho favorable » auprès de frère du président et de sa famille qui ne serait pas favorable à un cinquième mandat, au regard de l’Etat de santé du chef de l’Etat.
A en croire encore Makri, citant Said Bouteflika, ce dernier lui aurait fait part de « la difficulté à trouver un accord entre les différents clans qui aspirent à la succession au président Bouteflika ».
Le report de la présidentielle, qu’il avait défendue becs et ongles n’était en fait qu’un volet de la démarche plus globale de Makri qui implique également le tenue d’une conférence nationale souveraine, la révision de la constitution, par voie parlementaire, pour prolonger le mandat présidentiel de 2 ans, la formation d’un gouvernement d’union nationale pour mettre en œuvre des réformes politiques et économiques, un dialogue inclusif.
Selon Makri, son plan, qui aurait l’adhésion du frère du président, a rencontré des résistances tenaces tant au niveau de « l’Etat profond » que des partis islamistes.
« La sortie de Amar Ghoul pour reprendre à son compte l’idée du renvoi de la présidentielle a été maladroite, elle a jeté la suspicion sur notre initiave, comprise alors comme étant suggérée par le pouvoir », déplore Makri.
Et d’accuser aussi Abou Djerra Soltani, ses proches et le parti El Adala de Djaballah d’avoir « chahuté » sa démarche. Mais pas que, puisqu’il laisse entendre que l’Armée et Ahmed Ouyahia et d’autres parties du pouvoir sont également contre le report de la présidentielle et pour la tenue de la présidentielle dans les délais constitutionnels avec la candidature du président Bouteflika pour un cinquième mandat.
Des anciens de l’ex DRS sont pointés du doigt par Makri, expliquant qu’ils ont mobilisé des partis (comme Mouwatana) et leurs médias pour faire capoter l’option du report de la présidentielle, dans le cadre de l’initiative du « Consensus national » du MSP.
L’élection présidentielle aura donc bien lieu dans les délais, selon Makri, mais il n’exclut pas que celle-ci puisse se tenir sans le président Bouteflika, mais avec « un candidat du système pour assurer la continuité ».
Entre autres confidences contenues dans le document interne, remis aux membres du Madjliis Echoura, en prévision de leur prochaine session, Makri évoque un remaniement du gouvernement ces jours-ci en apportant aussi cette précision que le MSP a décliné l’offre d’en être partie prenante.
Abderazak Makri : "des partis du pouvoir, des islamistes et des éléments de l’ex DRS ont torpillé la proposition du report de la présidentielle"
Algérie 1 - Par Nabil Semyane | 17 Janvier 2019 | 18:42
Abderrazak Makri a rendu destinataires les membres de son Madjliss Echoura (Conseil consultatif) d’un document de huit points dans lequel il est revenu sur son initiative politique du Consensus national.
Dans ce document, dont le journal El Khabar a livré jeudi la substance, le chef du MSP est longuement revenu sur ses rencontres (au pluriel) et non pas sa rencontre (au singulier) avec le frère du président, Said Bouteflika, la qualifiant de « cordiale » et révèle pour le coup des informations de première main.
Selon le très narcissique chef islamiste, qui cherche toujours à se donner un rôle de grand acteur sur la scène politique, sa proposition portant report de la présidentielle d’une année « a trouvé un écho favorable » auprès de frère du président et de sa famille qui ne serait pas favorable à un cinquième mandat, au regard de l’Etat de santé du chef de l’Etat.
A en croire encore Makri, citant Said Bouteflika, ce dernier lui aurait fait part de « la difficulté à trouver un accord entre les différents clans qui aspirent à la succession au président Bouteflika ».
Le report de la présidentielle, qu’il avait défendue becs et ongles n’était en fait qu’un volet de la démarche plus globale de Makri qui implique également le tenue d’une conférence nationale souveraine, la révision de la constitution, par voie parlementaire, pour prolonger le mandat présidentiel de 2 ans, la formation d’un gouvernement d’union nationale pour mettre en œuvre des réformes politiques et économiques, un dialogue inclusif.
Selon Makri, son plan, qui aurait l’adhésion du frère du président, a rencontré des résistances tenaces tant au niveau de « l’Etat profond » que des partis islamistes.
« La sortie de Amar Ghoul pour reprendre à son compte l’idée du renvoi de la présidentielle a été maladroite, elle a jeté la suspicion sur notre initiave, comprise alors comme étant suggérée par le pouvoir », déplore Makri.
Et d’accuser aussi Abou Djerra Soltani, ses proches et le parti El Adala de Djaballah d’avoir « chahuté » sa démarche. Mais pas que, puisqu’il laisse entendre que l’Armée et Ahmed Ouyahia et d’autres parties du pouvoir sont également contre le report de la présidentielle et pour la tenue de la présidentielle dans les délais constitutionnels avec la candidature du président Bouteflika pour un cinquième mandat.
Des anciens de l’ex DRS sont pointés du doigt par Makri, expliquant qu’ils ont mobilisé des partis (comme Mouwatana) et leurs médias pour faire capoter l’option du report de la présidentielle, dans le cadre de l’initiative du « Consensus national » du MSP.
L’élection présidentielle aura donc bien lieu dans les délais, selon Makri, mais il n’exclut pas que celle-ci puisse se tenir sans le président Bouteflika, mais avec « un candidat du système pour assurer la continuité ».
Entre autres confidences contenues dans le document interne, remis aux membres du Madjliis Echoura, en prévision de leur prochaine session, Makri évoque un remaniement du gouvernement ces jours-ci en apportant aussi cette précision que le MSP a décliné l’offre d’en être partie prenante.
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