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Près d’une centaine de détenus en grève de la faim à El-Harrach

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  • Près d’une centaine de détenus en grève de la faim à El-Harrach

    Pour protester contre leurs mauvaises conditions de détention, Près d’une centaine de détenus en grève de la faim à El-Harrach .

    Les conditions des détenus sont a revoir….ce n’est par ce qu’ils sont en prison qu’on les traitent humainement !!

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    L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) a fait savoir, avant-hier, à travers un communiqué urgent, que 93 détenus de la prison d’El-Harrach à Alger ont entamé, le 3 mars, une grève de la faim pour protester contre leurs mauvaises conditions de détention.
    Le communiqué du secrétariat international de l’OMCT basé à Genève, qui souligne qu’il a été informé par une source fiable, précise que «les 93 détenus auraient étaient enfermés depuis des mois dans une cellule prévue initialement pour 45 personnes.
    Suite à leur demande d’être placés dans des cellules plus appropriées, ils auraient été transférés vers d’autres cellules encore plus exiguës avec pour seule ouverture d’aération une petite lucarne au plafond. Le directeur de la prison aurait réagi à leur grève en disant que «ces prisonniers ne sont que des criminels qui peuvent mourir».
    Le secrétariat international de l’OMCT exprime «sa plus vive inquiétude quant aux conditions de détention de ces détenus et prie les autorités algériennes de garantir en toutes circonstances leur intégrité physique et psychologique, en se conformant à l’article 10.1 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auquel l’Algérie a adhéré».
    L’article en question stipule que «toute personne privée de sa liberté est traitée avec humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine». En outre, l’OMCT rappelle que l’Algérie a adhéré à la Convention des Nations unis contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui prohibe la torture et les mauvais traitements.
    Une source proche du parquet d’Alger a confirmé la grève des détenus tout en rejetant l’accusation de mauvais traitement ou de mauvaises conditions de détention. Pour notre source, «les conditions dans lesquelles se trouvent ces détenus sont normales et ne relèvent aucun aspect particulier donnant lieu à un mauvais traitement.
    Le changement de cellule pour les prisonniers entre dans le cadre des activités normales des centres pénitentiaires et n’a aucune relation avec les souhaits des détenus». Cependant, d’autres sources proches des robes noires croient savoir qu’une ONG aurait effectué durant ces dernières 48 heures une visite ordinaire à la prison d’El-Harrach pour s’enquérir des conditions de détention des prisonniers.
    Contacté hier, Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNCPPDH), a déclaré au Jeune Indépendant ne pas être au courant de cas de détenus ayant déclenché une grève de la faim.
    «C’est inquiétant si cela se confirme. Il faut que cela change et tout le monde doit s’impliquer», a-t-il indiqué. Me Ksentini a en outre fait part d’un seul cas de gréviste de la faim dont il a été informé, à savoir celui d’un certain Alilou, détenu à El-Harrach.
    Sa famille l’a saisi à propos d’une grève de la faim qu’il a déclenchée pour protester contre son isolement. A. T.

    - Le Jeune Independant
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