Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Candidature de Ghediri : l’heure des doutes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Candidature de Ghediri : l’heure des doutes

    Politique Par: Yacine Babouche 27 Févr. 2019
    Le 19 janvier 2019, Ali Ghediri déclarait son intention de se présenter comme candidat. Dans un email envoyé depuis sa boite personnelle aux rédactions, M. Ghediri affirmait avoir « décidé de relever le défi » en se portant candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain.



    « Ce défi majeur ne peut se réaliser sans l’adhésion et l’implication du peuple. Il consiste en une remise en cause, sans tabou, de l’ordre établi, tant les conditions actuelles sont des plus complexes et des plus périlleuses pour la nation. Il s’inscrit, pour sa réalisation, dans le cadre d’un projet novateur, qui s’articule autour d’un objectif : la rupture sans reniement », écrivait le candidat à la candidature.


    Sa déclaration de candidature avait été accueillie avec curiosité par l’opinion publique nationale, qui ne parvenait pas de prime abord à discerner les contours de sa personnalité et qui questionnait les intentions réelles d’une personnalité presque inconnue.

    « Propulsé » par Gaïd Salah
    Ancien général-major, à la retraite depuis 2015, Ali Ghediri effectuait des interventions dans les médias peu relayées depuis plusieurs mois avant d’être propulsé sur le devant de la scène en décembre dernier par… le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah. Affirmant connaître « de près » le vice-ministre de la Défense, le général-major à la retraite « se défendait de croire » dans un entretien à El Watan que Gaïd Salah « puisse avaliser la démarche d’aventuriers », à savoir un cinquième mandat du président Bouteflika ou un éventuel report des présidentielles.

    La réplique du chef d’état-major a été très rapide, accusant indirectement et à répétition Ali Ghediri de posséder entre autres un « narcissisme maladif », d’être mu « par des ambitions démesurées », d’être animé « par des intentions sournoises » et de s’arroger « le droit de parler » au nom de l’ANP.

    La déclaration de candidature de M. Ghediri aurait-elle eu le même écho si Ahmed Gaïd Salah n’avait pas répondu publiquement ? Difficile à imaginer, tant les propos d’une rare virulence sortant de l’institution militaire ont immédiatement poussé les observateurs à spéculer sur la « menace » que présentait une éventuelle candidature d’Ali Ghediri sur le « système ».

    Ce contexte a fait que la déclaration de candidature d’Ali Ghediri a été suivie de très près, beaucoup plus que n’aurait pu l’être une candidature faite par un retraité lambda. Sa belle plume, à défaut d’être un bon orateur, a permis à l’opinion publique de constater le degré d’instruction et l’intellect de M. Ghediri. Cependant si les concepts abstraits permettent d’attirer, ils ne suffisent toutefois pas à maintenir la dynamique.

    De la curiosité… à l’impatience
    Plus d’un mois après la déclaration de candidature de M. Ghediri, la curiosité laisse de plus en plus à l’impatience envers une candidature qui n’a jamais su se révéler à la hauteur de l’enthousiasme initialement exprimé autour de celle-ci.





    Les ralliements et soutiens des quelques personnalités notables sur la scène publique, à l’image de Mokrane Aït Larbi, Zoubida Assoul ou encore Louisette Ighilahriz n’ont pas suffi à insuffler à sa campagne l’influence nécessaire. On a beaucoup spéculé sur des « ralliements de poids » qui allaient être annoncés, mais rien de tel ne s’est concrétisé à quelques jours du dépôt officiel des candidatures au Conseil constitutionnel.

    La présentation des grandes lignes de son programme a été marquée par le flou avec des déclarations d’intention abstraites, manquant drastiquement de mesures concrètes, palpables et tangibles appelées à changer la destinée de la nation.

    Ses interventions médiatiques renvoient quant à elles l’image d’un candidat incertain, chancelant dans sa démarche. Un candidat qui n’a peut-être pas pris la mesure de la tâche qui lui incombe en se présentant pour la magistrature suprême. Sa stratégie de communication consistant à effectuer des interviews à tour de bras dans des médias parfois obscurs ou qui ne s’adressent pas à l’opinion algérienne -une chaîne de télévision russe, par exemple- laisse quant à elle au mieux dubitatif, au pire pantois.

    Lorsqu’on l’assigne à résidence en l’empêchant de se rendre à l’enterrement du défunt général Guenaïzia, M. Ghediri obtempère au lieu de se révolter. Lorsqu’il est questionné sur le financement de sa campagne, plutôt que de jouer la carte de la transparence, il botte en touche et demande avec défiance pourquoi la même question n’est pas posée au président sortant.

    Alors que les acteurs de « l’opposition » se réunissaient pour discuter de l’éventualité de présenter un candidat unique, Ali Ghediri décide de décliner l’invitation sans expliquer les raisons de son retrait, ratant une nouvelle opportunité de transparence et de participation au débat. Il aurait pu être présent sans forcément avaliser les décisions qui seront prises.

    Transparence
    Vient inévitablement la question qui fâche : à qui s’adresse la campagne d’Ali Ghediri ? Lui qui dit puiser sa force dans le peuple, M. Ghediri semble pourtant plutôt enclin à garder ses distances avec ce dernier.

    Tandis que le peuple sort dans la rue manifester de manière historique, M. Ghediri refuse de saisir pleinement cette occasion pour aller à sa rencontre et marcher à ses côtés, préférant lui parler par le biais d’un communiqué et d’une vidéo publiée sur internet aux allures d’appel du 18 juin du général de Gaulle. Contrairement à De Gaulle, qui était en exil à Londres pour fuir les Nazis, Ali Ghediri lançait son appel à la nation depuis le siège de sa permanence à Hydra, sur les hauteurs d’Alger. Sur les réseaux sociaux, autre lieu de présence du « peuple », le candidat est presque absent. Sa page Facebook totalise à peine 53.000 fans et il n’a annoncé son arrivée sur twitter que cette semaine.

    Reste à s’interroger enfin sur l’avenir qui attend la candidature d’Ali Ghediri. Alors que la date butoir du dépôt de candidatures approche, des rumeurs évoquent le retard rencontré par le général-major à la retraite pour collecter à temps les 60 000 signatures nécessaires pour faire valider sa candidature. Des spéculations ayant probablement pris leur source dans les communiqués dénonçant des entraves dans la campagne de collecte.

    Autre signe du manque de transparence, M. Ghediri n’a pas communiqué sur le degré d’avancement de la collecte de signatures. Pour un candidat revendiquant la « rupture sans reniement », difficile de ne pas constater qu’Ali Ghediri semble avoir à cœur de ne pas renier un certain culte ambiant de l’opacité.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    il fait du surplace . a sa place j'aurai couru défiler dans toutes les villes d'algérie pour me faire connaître du peuple et acquérir une stature présidentielle.

    l'histoire retiendra que c'est surtout nekkaz qui a fait sortir les dz dans les rues.


    ghediri doit absolument se reprendre et nous monter un programme en béton .sinon....le train ne passera pas 2 fois.
    et il attend quoi pour se montrer dans les médias ?

    Commentaire


    • #3
      Candidature de ghediri : l’heure des doutes
      Dans la rue algérienne, on l'appelle le général élio. parmi les militaires, il n'a aucune aura, aucune popularité, aucun charisme. pour le vote des retraités (comme lui) de l'armée, il peut compter....... jusqu'à 2.

      Commentaire


      • #4
        pour le vote des retraités (comme lui) de l'armée, il peut compter....... jusqu'à 2.
        .
        Un ami militaire ( retraité ) , il m a dit :
        "" Ghédiri "" occupait un poste stratégique : directeur de personnel , il avait nettoyé l armée de tous les intellects et les vrais patriotiques dans l armée ..( il était une taupe des forces obscures )
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

        Commentaire


        • #5
          Cadeau pour le travail acharnée pour faire du VIDE autour de BOUTEF :

          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

          Commentaire


          • #6
            ghédiri "" occupait un poste stratégique : directeur de personnel
            Et avec çà (à croire que c'est chef de région, chef d'un departement opérationnel ou commandant de division blindée), il se voit président. il a du croire que celui qui l'a fait général peut le faire président.

            Commentaire


            • #7
              Je veux dire, n a rien de politicien , mais un poste " stratégique " pour liquider ( ? )... ???
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

              Commentaire


              • #8
                Je veux dire, n a rien de politicien , mais un poste " stratégique " pour liquider
                OUI ! Et il l'a fait sans état d'ame. Au temps où il était ministre de la défense, le général zeroual (plus tard président) a donné des instructions strictes et explicites de prendre grand soin, aider, ménager et accorder des facilités aux militaires (de tout grade) blessés ou rendus invalides du fait de la lutte anti-terroriste. il a donné ordre de les garder dans les rangs pendant leurs soins, convalescences, hospitalisation et vacations dans des postes aménagés, sauf s'ils le désirent et l'expriment eux-memes (par écrit) de quitter l'armée. les personnels concernés ont bénificié de privilèges, faveurs et avantages (primes, prets, accès à des avantages sociaux, ancienneté, avancement, logements, séjours dans des centres de repos, occupations de postes aménagés...).

                à partir de 2002, le général élio (puisqu'il est aujourd'hui personne publique, il doit accepter l'humour et la critique), dès son parachutage à le tete de la direction des personnels, a lancé sous pretexte d'assainissement une opération de radiations des controles frénétique qui a mis à la porte des dizaines de milliers. ces dizaines de milliers et leurs familles et amis dévoués, iront voter le 18 avril prochain et sauront pour qui voter et qui priver de leur voix.
                Dernière modification par leftissi, 27 février 2019, 15h01.

                Commentaire


                • #9
                  Alors que Ghediri était en poste en temps que premier responsable des personnels au ministère de la défense,des milliers d'officiers compétents ont été poussés à la fleur de l'âge à la retraite forcée. Il semble qu'il recevait des instructions de la hiérarchie. Il a été complice dans cette opération opaque guidées par l'arbitraire et le clientélisme. Nos journaleux devraient bouger et lever le voile sur la gestion du personnel au sein de l'armée (promotionnel, affectations...)Il faudrait que les électeurs aient toutes les informations concernant les élus avant de s'aventurer .Par sa servilité,Il a accepté la hogra et l'injustice pendant très longtemps.
                  Les algériens qui aspirent à un veritable changement doivent éloigner les militaires de la gouvernance.
                  Dernière modification par ELKSOURI, 27 février 2019, 15h19.

                  Commentaire


                  • #10
                    la machine à detruire

                    Vous avez eut votre part de cachir pour s'occupper de GHEDIRI ? bien alors ouvrez bien vos meninges , le cinema a assez duré et le peuple veut degager la smala et son saint "chariot" et la remplacer meme avec un sdf et si ce general a l'habitude de netoyer les planqués il sera une bonne solution

                    Commentaire


                    • #11
                      Alors que Ghediri était en poste en temps que premier responsable des personnels au ministère de la défense,des milliers d'officiers compétents ont été poussés à la fleur de l'âge à la retraite forcée. Il semble qu'il recevait des instructions de la hiérarchie

                      .Par sa servilité,Il a accepté la hogra et l'injustice pendant très longtemps.
                      .

                      LES LANGUES SE DÉLIENT !!

                      ce que circule sur sa personne ..il était guidé par un cabinet noir ...??
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                      Commentaire


                      • #12
                        La voix de son maitre a parlé

                        tous les autres sont tordus sauf sahab el jalala moulay "boutef v"

                        Commentaire


                        • #13
                          Par sa servilité,Il a accepté la hogra et l'injustice pendant très longtemps.
                          Serkouf,

                          C'est un argument trop facile, on peut l'appliquer à tout fonctionnaire algérien.

                          Faut chercher d'autres arguments contre Ghédiri que de ce genre.

                          Commentaire


                          • #14
                            Le général Major Ali Ghediri, un des plus fidèles collaborateurs du général Mohamed Mediène, dit Toufik, le patron tout puissant des services algériens (DRS) pendant un quart de siècle, rencontrait la semaine dernière les services sécuritaires de l’Ambassade américaine à Paris. La preuve que les réseaux de Toufik cherchent à peser sur le processus de succession du président Bouteflika.

                            Splendeur et déclin

                            Lorsqu’en 2015, la présidence algérienne, alliée alors avec l’Etat Major, obtient la mise à l’écart du général Toufik, la carrière du général Ghediri, fidèle entre les fidèles du patron des services à qui il doit ses promotions successives, va rapidement prendre fin.
                            MondAfrique
                            .

                            Tout se mijote à PARIS , même l oppostion ???
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire


                            • #15
                              Tu avale toutes les couleuvre ce soir ya houari on t'a connu plus regardant sur les sources de ces torchons

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X