Le président de Ahd54 dénonce le fait que des ministres et ex-ministres «impliqués» dans des affaires de corruption restent impunis et continuent à occuper leurs postes. Des responsables qu’il n’hésite pas à qualifier de «voleurs» et de «fils de harkis».
Pour Ali Fawzi Rebaïne, l’Algérie n’est plus le pays d’un million et demi de chahids (martyrs) mais le pays des harkis et fils de harkis. «Ceux qui ont trahi le pays sont aujourd’hui au pouvoir», dit-il.
Evoquant, hier, à Alger, quelques affaires de corruption comme celles de l’autoroute Est-Ouest, de Sonatrach et de Panama Papers, il se dit découvrir l’implication de personnes au pouvoir dans ces affaires et qui, pourtant, sont toujours maintenues à leur poste.
«Comment osons-nous parler de justice alors que des ministres et des ex-ministres sont des voleurs et restent impunis ?» s’emporte le président de Ahd54.
Citant Chakib Khelil, Abdesselam Bouchouareb et Cherif Rahmani, il affirme qu’«aujourd’hui, il y a des voleurs qui sont ministres. Ils ne sont pas seulement des voleurs mais aussi des fils de harkis». Dire que, poursuit-il, la nouvelle Constitution stipule que les personnes détenant la double nationalité et les fils de harkis ne sont pas éligibles à des postes aux institutions de l’Etat. «Où est l’application de ces textes ?» s’interroge-t-il.
Répondant à ceux qui qualifient Chakib Khelil de «nationaliste», l’intervenant leur lance un défi. «Je les défie de l’emmener en Italie et vous verrez qu’à peine descendu de l’avion qu’il sera interpellé», dit-il. Convaincu de l’absence d’une indépendance de la justice, il s’interroge à nouveau : «Où va notre pays ? Où va notre pays ?» Selon lui, les juges ne s’expriment pas car ils ont peur. «Aujourd’hui, si le juge a peur et ne peut parler, qui va alors défendre les droits du citoyen ?» se demande-t-il encore.
D’ailleurs ajoute-t-il, «de nos jours, la justice est utilisée uniquement pour des règlements de comptes». Il estime que l’affaire du groupe El Khabar en est un exemple. «Cette affaire n’est qu’un complot contre El Khabar. Elle a été politisée par le ministre de la Communication Grine et par d’autres ministres également», assure-t-il.
Rebaïne déplore, toutefois, l’absence d’une solidarité chez les journalistes. «La solidarité est un devoir entre les journalistes, notamment après tous les sacrifices que la presse algérienne a consentis durant des années où nombre de journalistes sont morts pour la liberté d’expression», dit-il.
L’intérêt du président de Ahd54 se porte ainsi sur le «devenir» du groupe El Khabar. «Ce n’est ni Rebrab, ni Bouchouareb qui m’intéressent».
Le Soir
Pour Ali Fawzi Rebaïne, l’Algérie n’est plus le pays d’un million et demi de chahids (martyrs) mais le pays des harkis et fils de harkis. «Ceux qui ont trahi le pays sont aujourd’hui au pouvoir», dit-il.
Evoquant, hier, à Alger, quelques affaires de corruption comme celles de l’autoroute Est-Ouest, de Sonatrach et de Panama Papers, il se dit découvrir l’implication de personnes au pouvoir dans ces affaires et qui, pourtant, sont toujours maintenues à leur poste.
«Comment osons-nous parler de justice alors que des ministres et des ex-ministres sont des voleurs et restent impunis ?» s’emporte le président de Ahd54.
Citant Chakib Khelil, Abdesselam Bouchouareb et Cherif Rahmani, il affirme qu’«aujourd’hui, il y a des voleurs qui sont ministres. Ils ne sont pas seulement des voleurs mais aussi des fils de harkis». Dire que, poursuit-il, la nouvelle Constitution stipule que les personnes détenant la double nationalité et les fils de harkis ne sont pas éligibles à des postes aux institutions de l’Etat. «Où est l’application de ces textes ?» s’interroge-t-il.
Répondant à ceux qui qualifient Chakib Khelil de «nationaliste», l’intervenant leur lance un défi. «Je les défie de l’emmener en Italie et vous verrez qu’à peine descendu de l’avion qu’il sera interpellé», dit-il. Convaincu de l’absence d’une indépendance de la justice, il s’interroge à nouveau : «Où va notre pays ? Où va notre pays ?» Selon lui, les juges ne s’expriment pas car ils ont peur. «Aujourd’hui, si le juge a peur et ne peut parler, qui va alors défendre les droits du citoyen ?» se demande-t-il encore.
D’ailleurs ajoute-t-il, «de nos jours, la justice est utilisée uniquement pour des règlements de comptes». Il estime que l’affaire du groupe El Khabar en est un exemple. «Cette affaire n’est qu’un complot contre El Khabar. Elle a été politisée par le ministre de la Communication Grine et par d’autres ministres également», assure-t-il.
Rebaïne déplore, toutefois, l’absence d’une solidarité chez les journalistes. «La solidarité est un devoir entre les journalistes, notamment après tous les sacrifices que la presse algérienne a consentis durant des années où nombre de journalistes sont morts pour la liberté d’expression», dit-il.
L’intérêt du président de Ahd54 se porte ainsi sur le «devenir» du groupe El Khabar. «Ce n’est ni Rebrab, ni Bouchouareb qui m’intéressent».
Le Soir
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