C'est ce que prônent nombreux analystes politiques européens. C'est-à-dire après un bref passage au Pouvoir des islamistes (comme par ailleurs en Tunisie), l'armée algérienne procéderait à un putsch et installerait un militaire en tant que Chef de l'état (du genre du dictateur du Maréchal égyptien).
"Les islamistes ne peuvent-ils pas en profiter pour s’engouffrer dans la faille ?
Ils existent politiquement de toute façon : une partie s’est intégrée au pouvoir, l’autre fait des affaires. Et puis ceux qui ont sévi pendant les années 90 ont vieilli. Trente ans plus tard, ils ont plus de 50 ans, ils sont bien moins fringants qu’à l’époque. Et la relève ne semble pas être là.
Pour preuve, les grands mots d’ordre des années 90, comme l’instauration d’un «Etat islamique» (pas au sens de Daech), n’ont pas été prononcés cette fois. On le voit aussi au fait que les manifestations étaient mixtes : hommes et femmes mélangés, femmes voilées et femmes tête nue. Et il n’y a pas eu d’agressions de femmes pendant ces trois semaines. Dans les années 90, rendez-vous compte, il y avait d’un côté des manifestations d’hommes, de l’autre des manifestations de femmes !
La société a profondément changé. Cela dit, c’est vrai que la société algérienne s’est réfugiée dans le piétisme, dans la religiosité, mais pas dans l’islam politique. Derrière cette religiosité ambiante peuvent très bien apparaître des groupes se réclamant de l’islam politique-." (dixit Benjamin Stora, in Libération.fr)
"Les islamistes ne peuvent-ils pas en profiter pour s’engouffrer dans la faille ?
Ils existent politiquement de toute façon : une partie s’est intégrée au pouvoir, l’autre fait des affaires. Et puis ceux qui ont sévi pendant les années 90 ont vieilli. Trente ans plus tard, ils ont plus de 50 ans, ils sont bien moins fringants qu’à l’époque. Et la relève ne semble pas être là.
Pour preuve, les grands mots d’ordre des années 90, comme l’instauration d’un «Etat islamique» (pas au sens de Daech), n’ont pas été prononcés cette fois. On le voit aussi au fait que les manifestations étaient mixtes : hommes et femmes mélangés, femmes voilées et femmes tête nue. Et il n’y a pas eu d’agressions de femmes pendant ces trois semaines. Dans les années 90, rendez-vous compte, il y avait d’un côté des manifestations d’hommes, de l’autre des manifestations de femmes !
La société a profondément changé. Cela dit, c’est vrai que la société algérienne s’est réfugiée dans le piétisme, dans la religiosité, mais pas dans l’islam politique. Derrière cette religiosité ambiante peuvent très bien apparaître des groupes se réclamant de l’islam politique-." (dixit Benjamin Stora, in Libération.fr)
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