Politique Par: Rédaction 11 Avril 2019 à 07:49
D’un côté, les Algériens continuent de manifester et d’observer des mouvements de grève pour dire non à une transition contrôlée par le pouvoir.
Hier mercredi, malgré une forte présence de la police avec un comportement agressif, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Alger contre le pouvoir. Ailleurs, des manifestations ont été enregistrées dans de nombreuses villes et aucune tentative de réprimer n’a été enregistrée.
De l’autre côté, le pouvoir maintient son plan initial : une transition dans le cadre de ce que prévoit la Constitution. Hier en fin de journée, le président par intérim Abdelkader Bensalah a convoqué le corps électoral pour l’élection présidentielle du 4 juillet.
Une élection qui a de très fortes chances non seulement de se dérouler sans candidats de l’opposition – tous les partis et toutes les personnalités, à l’exception du général Ghediri, ont rejeté la désignation de Bensalah – mais aussi sans beaucoup d’électeurs. Les Algériens qui rejettent massivement dans la rue le pouvoir ne vont pas de se déplacer massivement dans les bureaux de vote le 4 juillet. Si la présidentielle du 4 juillet est maintenue, l’Algérie risque de se retrouver avec un président sans légitimité.
Hier, Ahmed Gaid Salah a apporté son soutien public à la démarche de Bensalah. Comme les autres composantes du pouvoir, l’armée s’abrite derrière la Constitution pour justifier le maintien du calendrier initial.
Dans ce contexte, la journée de ce vendredi s’annonce décisive. Une forte mobilisation des Algériens va sonner comme un rejet définitif de Bensalah et de son équipe. Le pouvoir aura alors deux choix : apporter une réponse politique aux revendications populaires ou prendre le risque d’engager un bras de fer avec la population, avec tous les risques qu’une telle option comporte.
TSA
D’un côté, les Algériens continuent de manifester et d’observer des mouvements de grève pour dire non à une transition contrôlée par le pouvoir.
Hier mercredi, malgré une forte présence de la police avec un comportement agressif, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Alger contre le pouvoir. Ailleurs, des manifestations ont été enregistrées dans de nombreuses villes et aucune tentative de réprimer n’a été enregistrée.
De l’autre côté, le pouvoir maintient son plan initial : une transition dans le cadre de ce que prévoit la Constitution. Hier en fin de journée, le président par intérim Abdelkader Bensalah a convoqué le corps électoral pour l’élection présidentielle du 4 juillet.
Une élection qui a de très fortes chances non seulement de se dérouler sans candidats de l’opposition – tous les partis et toutes les personnalités, à l’exception du général Ghediri, ont rejeté la désignation de Bensalah – mais aussi sans beaucoup d’électeurs. Les Algériens qui rejettent massivement dans la rue le pouvoir ne vont pas de se déplacer massivement dans les bureaux de vote le 4 juillet. Si la présidentielle du 4 juillet est maintenue, l’Algérie risque de se retrouver avec un président sans légitimité.
Hier, Ahmed Gaid Salah a apporté son soutien public à la démarche de Bensalah. Comme les autres composantes du pouvoir, l’armée s’abrite derrière la Constitution pour justifier le maintien du calendrier initial.
Dans ce contexte, la journée de ce vendredi s’annonce décisive. Une forte mobilisation des Algériens va sonner comme un rejet définitif de Bensalah et de son équipe. Le pouvoir aura alors deux choix : apporter une réponse politique aux revendications populaires ou prendre le risque d’engager un bras de fer avec la population, avec tous les risques qu’une telle option comporte.
TSA
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