Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'Algérie appelle à une transition pacifique et fluide du pouvoir au Soudan

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #31
    Ils ont le fric des saoudiens et des emiratis dans le crâne et dans les poches.
    Dès que le conseil militaire à pris le pouvoir l'Arabie avait tout de suite annoncé une aide énorme au Soudan..comprendre aux militaires.. exactement comme ils l'ont déjà fait pour l'Égypte et le résultat n'a pas tardé...le meme le scenario est entrain de se derouler la bas..
    La recette saoudienne a très bien marché en Égypte et ils sont entrain de la reproduire à la lettre au Soudan...
    مالي و للناس كم يلحونني سفها
    ديني لنفسي و دين الناس للناس

    Commentaire


    • #32
      c est l hôpital qui se moque de la charité l algerie qui donne des leçons de démocratie soyez sérieux balayé devant votre porte respecter les gens du hirak qui manifestent depuis des semaines sans aucune réponse

      Commentaire


      • #33
        Un benchmark intéressant sur une période de transition de 3 ans qui ne peut s'appliquer comme tel pour un pays comme l'Algerie mais qui peut inspirer certains mécanismes de négociations et de compromis...

        Le Soudan fait un pas crucial vers la démocratie

        El Watan - PAR HAITHAM EL-TABEI ET CLAIRE DOYEN/ AFP 17 JUILLET 2019 À 15 H 28 MIN 2176

        Les généraux au pouvoir et les meneurs de la contestation au Soudan ont signé mercredi un accord sur le partage du pouvoir, qualifié de « crucial », après des mois de manifestations marqués par la destitution du président Omar el-Béchir et une répression brutale.

        Tôt mercredi, après des négociations qui ont duré toute la nuit, les deux parties ont paraphé une « déclaration politique », premier pas vers un gouvernement civil, principale revendication des contestataires. Des discussions doivent encore avoir lieu dans les prochains jours sur d’autres points, notamment sur l' »immunité absolue » réclamée par les militaires au pouvoir et rejetée par le mouvement de contestation. Un Conseil souverain composé de cinq militaires et six civils sera chargé de mener la transition pendant un peu plus de trois ans. Les militaires présideront cette instance pendant les premiers 21 mois, les civils prendront la relève pour les 18 mois restants.

        « Nouvelle ère »

        A l’issue de la rencontre dans un hôtel de luxe de Khartoum, le numéro 2 du Conseil militaire au pouvoir, Mohamed Hamdan Daglo dit « Hemeidti », également commandant des redoutées Forces de soutien rapide (RSF), a salué un moment « historique ». Après avoir apposé ses initiales sur le document, il a déclaré que cette signature ouvrait « une nouvelle ère prometteuse de collaboration entre les forces armées, les RSF et les dirigeants de la glorieuse révolution soudanaise ». « Aujourd’hui, nous nous sommes accordés sur la déclaration politique », a indiqué pour sa part Ibrahim al-Amin, un des meneurs de la contestation. « Pour le document constitutionnel, nous reprendrons les négociations vendredi », a-t-il ajouté.

        Alors que les généraux quittaient l’hôtel, des employés de l’hôtel et des journalistes ont scandé « gouvernement civil ». Des dizaines de personnes rassemblées dans le quartier ont repris ce slogan de la contestation. En début d’après-midi, quelques dizaines d’étudiants ont scandé à tue-tête « révolution » et « gouvernement civil » devant leur université à Khartoum. « En tant que citoyens, nous sommes plutôt satisfaits par cet accord. Mais nous voulons aussi venger nos martyrs », lance une étudiante, Iman Tayfor, en allusion aux manifestants tués pendant la répression du mouvement de contestation. « On ne se taira pas tant que le gouvernement ne sera pas entièrement donné aux civils », renchérit un de ses camarade, Ahmed Abdlehalib.


        Le Conseil militaire et l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, « ont conclu un accord très important qui constitue une étape cruciale vers une réconciliation globale », s’est félicité le médiateur de l’Union africaine (UA), Mohamed El Hacen Lebatt, après avoir paraphé le document. L’ALC et le Conseil militaire, qui a succédé le 11 avril à M. Béchir destitué après 30 ans au pouvoir, s’étaient accordés le 5 juillet sur le principe d’un partage du pouvoir, grâce à une intense médiation de l’UA et de l’Ethiopie. Mais les pourparlers sur des détails de l’accord avaient été repoussés à plusieurs reprises ces derniers jours.

        Selon le mouvement de contestation, les généraux ont réclamé une « immunité absolue » en lien avec la répression des manifestations qui secouent le pays depuis le 19 décembre, une demande inacceptable pour les manifestants. Le 3 juin, des hommes armés avaient dispersé dans le sang les milliers de manifestants campant devant le siège de l’armée à Khartoum. Cette opération, dont les responsables n’ont pas été officiellement désignés, avait fait des dizaines de morts selon un comité de médecins proche de la contestation, et des centaines de blessés.

        Immunité ?

        Ces dernières semaines, les contestataires ont réclamé que les responsables de la répression soient jugés. Il n’y a pas de différend sur l’immunité », a déclaré mercredi à l’AFP le porte-parole du Conseil militaire, le général Chamseddine Kabbachi. Outre l’immunité, restent encore en suspens la question de la création d’un Parlement de transition et celle du retrait des milices encore présentes à Khartoum et dans d’autres villes. Lundi, des rassemblements spontanés avaient eu lieu dans plusieurs quartiers de la capitale soudanaise après la mort d’un homme tué par balle dans le sud-est du pays. Le décès s’est produit alors que des habitants réclamaient le départ de leur ville des forces paramilitaires des RSF.

        Considérés comme un avatar des milices arabes Janjawids qui ont terrorisé le Darfour dans le conflit qui ravage cette province de l’ouest depuis 2003, les RSF sont accusées d’être responsables de la répression du sit-in le 3 juin. « Hemeidti » a nié, dénonçant une tentative de ternir l’image de ses forces
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #34
          Déclaration constitutionnelle pour aller à une nouvelle constitution...

          Au Soudan, militaires et opposition s'accordent sur une déclaration constitutionnelle
          Dernière modification : 03/08/2019

          Texte par FRANCE 24

          Le Conseil militaire de transition et les leaders de la contestation au Soudan sont tombés d'accord sur une déclaration constitutionnelle, a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi le médiateur de l'Union africaine.

          Après des mois de crise politique au Soudan, l'armée et l'opposition ont enfin trouvé un terrain d'entente. Le médiateur de l'Union africaine a annoncé, dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août, qu'un accord sur une déclaration constitutionnelle avait été trouvé entre le Conseil militaire de transition au pouvoir et les leaders de la contestation. Cet accord ouvre la voie à un transfert du pouvoir aux civils.

          "Les deux délégations sont tombées pleinement d'accord sur la déclaration constitutionnelle", a déclaré Mohamed el-Hacen Lebatt à la presse après deux jours de négociations. Le médiateur de l'UA a ajouté que cet accord serait scellé au cours d'une cérémonie officielle de signature.

          Peu après cette annonce, une foule s'est rassemblée à l'extérieur de la salle de négociation à Khartoum en brandissant des drapeaux soudanais aux cris de "civils, civils", a rapporté un correspondant de l'AFP. Des femmes lançaient des youyous et un concert de klaxons retentissait dans les rues de la capitale.

          Difficiles négociations


          "Nous nous sommes mis d'accord sur des questions sensibles relatives à la sécurité, à l'indépendance de la justice et sur les pouvoirs du gouvernement, de même que sur le Conseil souverain", a décalaré à l'AFP un des leaders de la contestation, Ibrahim al-Amin. "Les Forces de soutien rapide seront placées sous l'autorité du chef des forces armées", a ajouté un autre responsable protestataire, Monzer Abu al-Mali.

          La délégation militaire, pour sa part, a quitté la salle des négociations sans faire de déclaration.

          Au terme de très difficiles négociations, les deux camps s'étaient déjà mis d'accord début juillet sur la création d'un Conseil souverain composé de cinq militaires et six civils chargé de mener la transition pendant un peu plus de trois ans. Les points encore en suspens portaient sur les pouvoirs de ce Conseil souverain, sur le déploiement des forces de sécurité et l'immunité de généraux impliqués dans la répression de la contestation, notamment la dispersion meurtrière du sit-in devant l'armée le 3 juin à Khartoum.


          Neuf paramilitaires arrêtés

          Les pourparlers, initialement prévus mardi, avaient été repoussés après la mort de six personnes dont quatre lycéens à Al-Obeid (centre) lundi lors d'une manifestation contre les pénuries de pain et de carburants. Ces décès ont suscité une vague de réprobation dans le pays. Jeudi, quatre personnes réclamant justice lors d'un rassemblement à Omdourman près de Khartoum, ont été tuées.

          Le Conseil militaire a annoncé vendredi l'arrestation de neuf paramilitaires des Les Forces de soutien rapide (RSF) accusés d'être impliqués dans la mort des lycéens. "Une enquête a été ouverte sur les événements d'Al-Obeid et sept membres des RSF ont été limogés et remis à la justice civile pour être jugés", a déclaré le général Chamseddine Kabbachi, porte-parole du Conseil militaire. Jeudi, "deux autres membres des RSF ont été arrêtés, donc ils sont neuf au total".

          Avec AFP
          Othmane BENZAGHOU

          Commentaire


          • #35
            Le Soudan en transition vers la “dawla madania”: une victoire chèrement payée

            "Notre gouvernement est civil", "Révolution, révolution". De nombreux Soudanais ont salué dans la joie l’accord entre les leaders du mouvement populaire et le Conseil militaire de transition sur une déclaration constitutionnelle qui prévoit de remettre le pouvoir aux civils le 18 août.

            Huffington Post Algérie - Malik Tahir

            C’est une victoire de la raison, obtenue avec la médiation de l’union africaine, pour une fois plus intrusive, qui ouvre la voie à une sortie ordonnée de la crise. Mais c’est une victoire qui a coûté cher aux soudanais: plus de 250 morts depuis l’enclenchement du mouvement contestataire en décembre 2018 à la suite de la décision du gouvernement de Omar Al Bachir de tripler le prix du pain.

            Le refus de certaines parties des forces armées soudanaises d’accepter de remettre le pouvoir au civil a continuer à se manifester brutalement jusqu’au bout. Les pourparlers entre l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, et le Conseil militaire, qui tient les commandes du pays depuis la destitution du Omar Al-Bachir, le 11 avril, étaient prévues pour le 30 juillet, ils ont été repoussés à la suite de l’assassinat de six personnes, dont quatre lycéens, à Al-Obeid (centre), lors d’une manifestation contre les pénuries de pain et de carburants.


            Quatre autres personnes ont été tuées à Oum Dourman, lors d’un rassemblement de protestation contre cette tuerie. Dans ce pays, profondément marqué par le carnage qui a accompagné la dispersion violente le 3 juin du sit-in devant le siège de l’armée à Khartoum - 127 martyrs- ces nouveaux morts ont suscité une indignation puissante. Au point où le Conseil militaire a annoncé, c’est une première, l’arrestation de neuf membres des RSF, la sinistre “Rapid Support Forces” que dirige, Mohamed Hamdan Daglo, dit Hemedti, le vice-président du Conseil militaire de transition.


            Faire face aux velléités de retour en arrière

            Le choix de la réponse violente aux revendications des Soudanais n’a fait que renforcer la contestation, solidement encadrée par l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC). L’entêtement des chefs militaires, ou d’une partie d’entre eux, à vouloir garder la main sur un pays, dont ils ont perdu une partie avec la scission du Sud Soudan, et dont le bilan est à tout point de vue désastreux, n’a pas stoppé le mouvement d’émancipation de la société soudanaise. Cet entêtement, avec des agissements hors de toutes règles de forces paramilitaires, a cependant été coûteux en vies humaines.


            Aujourd’hui, ces militaires, dont Hemedti, le vice-président du Conseil militaire de transition, “figure de la terreur”, acceptent ce qu’ils ont refusé jusque-là: une transition politique dirigée par des civils sur une période de trois ans. La puissante mobilisation des Soudanais qui ne supportent plus l’état d’indignité dans lequel les citoyens ont été mis par un régime militaire a payé. La transition va commencer, elle sera, à n’en pas douter, très difficile. Mais la maturité politique dont font preuve les Soudanais va les inciter à rester mobiliser pour contrer toutes les velléités du retour en arrière.
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #36
              Notre gouvernement est civil", "Révolution, révolution". De nombreux Soudanais ont salué dans la joie l’accord entre les leaders du mouvement populaire et le Conseil militaire de transition sur une déclaration constitutionnelle qui prévoit de remettre le pouvoir aux civils le 18 août.

              ce que l'algerie possede déjà, et appel a la presidentiel,, sans faire 1 victime

              C’est une victoire de la raison, obtenue avec la médiation de l’union africaine,
              ce que l'algerie propose et le fait par le hiwar algerien algerien
              s'il faut une médiation africaine ou etrangere faut le dire (pourquoi pas) meme si ce n'est pas necessaire dans le cas d'algerie
              المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

              Commentaire


              • #37
                Nos casquettes, terrifiés par l'évolution de la situation Soudanaise, sait que le tour de l'Algérie viendra, et elle veut absolument boucler "une négociation" de figuration pour calmer les pressions internationales qui vont s'exercer sur le pays à la rentrée...

                Commencez par mettre à la retraite Sissi l'impératrice, on parlera négociation par la suite...
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire


                • #38
                  Bonjour Ott, j'ai un peu suivi... Et toutes ces informations très jolies en soi ne servent qu'à enrober la botte....

                  L'argent achète tout, y compris ce que doivent penser les journalistes.

                  Attention, je ne dis pas que ces derniers sont tous vendus.. mais que les informations qui leur parviennent sont intelligemment distillées....

                  Comme pour l' Égypte, le scénario est exactement le même (dans son déroulement "technique") : la vie est belle, tout se passe bien, il faut remettre de l'ordre, ça va être dure au début, il faut éviter la guerre civile, l'Égypte va devenir un exemple.....

                  Jusqu'au jour où les Égyptiens se sont réveillés, certains dans un cachot, avec sissi, ses bottes et le ceinturon à la main...

                  Et bien sûr, le ceinturon, c'est pour mieux les fouetter pour le compte des seoudo-yehouds toutouts des américains.

                  Le soudan plus pauvre, moins stratégique va dans le même sens pour une simple raison : empêcher en douceur une démocratisation.
                  “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                  Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

                  Commentaire


                  • #39
                    Bonjour Chif. Le Soudan a de vertueux de servir d'épouvantail à tous les toutous qui se croient invincibles et souverains... en leur expliquant que s'ils ne s'exécutaient pas à la lettre, la démocratie les attend...

                    Le Maghreb est une autre équation... oeilfermé
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #40
                      L'Algérie appelle à une transition pacifique et fluide du pouvoir au Soudan

                      tnoufik aynani oeilfermé
                      "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                      Commentaire


                      • #41
                        Le pouvoir a lui-même fait l'éloge du processus politique au Soudan, avant que Sissi l'imperatrice fasse une crise de nerf sur des diplomates trop proches de Lamamra, persona non grata de Sissi l'impératrice...

                        Le FFS appelle le pouvoir réel à s’inspirer du Soudan
                        11:43


                        TSA - Politique

                        Le FFS a appelé, ce lundi 19 août, les « tenants » du pouvoir réel en Algérie à s’inspirer de la situation au Soudan où un accord historique a été signé entre l’armée et l’opposition en vue d’une transition démocratique pacifique.

                        « L’exemple soudanais devrait inspirer les tenants du pouvoir réel en Algérie et les inciter à ouvrir un dialogue sérieux, inclusif, transparent et sans préalables, pour une transition démocratique effective, et ce, après avoir pris les mesures d’apaisement nécessaires à la réussite d’un tel dialogue comme la libération des détenus d’opinion et le respect des libertés d’expression, de réunion et de manifestation », écrit le FFS dans un appel.

                        « En cette veille de commémoration du 20 août, qui marque le primat du politique sur le militaire, le FFS tient à exprimer son fort engagement et sa ferme détermination à accompagner le peuple algérien dans sa lutte pacifique pour l’avènement de la deuxième République et l’édification d’un Etat de droit et de liberté », ajoute le parti.

                        Le FFS rappelle que l’évolution positive au Soudan « n’a été rendue possible que grâce à la forte mobilisation pacifique citoyenne et au lourd sacrifice du peuple soudanais face à un régime dictatorial qui a réprimé, emprisonné, condamné sans jugement, torturé et assassiné froidement des citoyens désarmés ».

                        Par : Sonia Lyes
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #42
                          inchallah
                          "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X