Dans sa dernière sortie médiatique, la présidente du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a déclaré que « le peuple algérien n’appartient pas à ce qu’on appelle la nation arabe Dans sa majorité, le peuple algérien est amazigh et une partie de ce peuple a été arabisée par l’islam« . Comme on pouvait s’y attendre, sur les réseaux sociaux, cette déclaration grotesque n’est pas passée. Pour de nombreux observateurs, cette provocation est tout simplement incompréhensible. Ces observateurs ne comprennent pas, par exemple, comment une dirigeante d’un parti qui se réclame du trotskysme, et donc de l’ « internationalisme prolétarien », se rabaisse à fonder le fait national sur la race comme une vulgaire propagandiste d’extrême droite ?
Reste la question : Pourquoi Louisa Hanoune a-t-elle choisi ce moment précis pour lancer un discours dont elle savait pertinemment qu’il allait créer la polémique et diviser les Algériens ? Pour les observateurs, cette provocation ne relève pas du hasard. Louisa Hanoune savait très ce qu’elle faisait. En se lançant dans un discours aussi provocateur sur la question sensible de l’identité, elle savait qu’elle allait susciter un tollé général et détourner l’attention des Algériens vers des questions qui ne peuvent que diviser le mouvement populaire. Louisa Hanoune aurait agi selon des observateurs qui connaissent bien ses liens organiques avec l’ex-DRS dissous sur instruction du général Toufik. L’objectif recherché est de faire imploser le mouvement populaire.
Après avoir échoué dans leur projet visant à créer une cassure entre le peuple et le commandement de l’ANP, il ne reste aux partisans du général Toufik et à leurs alliés de l’ « Etat profond » que la carte qu’ils ont toujours tenté d’instrumentaliser dans les périodes de crise : la carte de la Kabylie. Pour contrer le projet de généralisation de la langue arabe dans l’Administration du président Zeroual, ils n’ont pas hésité à fomenter l’assassinat de Matoub Lounès en juin 1998. En 2001, ils ont utilisé les évènements tragiques du « printemps noir » de Kabylie en sacrifiant la vie d’une centaine de jeunes. Aujourd’hui, ils cherchent à rééditer le même scénario. La provocation de Louisa Hanoune a pour objectif de susciter le division entre Arabes et Kabyles pour détourner les Algériens de leur combat unitaire pour changer le système.
Mohamed Merabet
Reste la question : Pourquoi Louisa Hanoune a-t-elle choisi ce moment précis pour lancer un discours dont elle savait pertinemment qu’il allait créer la polémique et diviser les Algériens ? Pour les observateurs, cette provocation ne relève pas du hasard. Louisa Hanoune savait très ce qu’elle faisait. En se lançant dans un discours aussi provocateur sur la question sensible de l’identité, elle savait qu’elle allait susciter un tollé général et détourner l’attention des Algériens vers des questions qui ne peuvent que diviser le mouvement populaire. Louisa Hanoune aurait agi selon des observateurs qui connaissent bien ses liens organiques avec l’ex-DRS dissous sur instruction du général Toufik. L’objectif recherché est de faire imploser le mouvement populaire.
Après avoir échoué dans leur projet visant à créer une cassure entre le peuple et le commandement de l’ANP, il ne reste aux partisans du général Toufik et à leurs alliés de l’ « Etat profond » que la carte qu’ils ont toujours tenté d’instrumentaliser dans les périodes de crise : la carte de la Kabylie. Pour contrer le projet de généralisation de la langue arabe dans l’Administration du président Zeroual, ils n’ont pas hésité à fomenter l’assassinat de Matoub Lounès en juin 1998. En 2001, ils ont utilisé les évènements tragiques du « printemps noir » de Kabylie en sacrifiant la vie d’une centaine de jeunes. Aujourd’hui, ils cherchent à rééditer le même scénario. La provocation de Louisa Hanoune a pour objectif de susciter le division entre Arabes et Kabyles pour détourner les Algériens de leur combat unitaire pour changer le système.
Mohamed Merabet
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