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AUTEUR
Abdallah Benadouda-LASCIE
Mes chères sœurs, mes chers frères,
Je vous écris ces quelques mots pour vous présenter mes meilleurs vœux à l’occasion du mois sacré de Ramadan, mois de piété et de pardon.
Je voulais aussi profiter de l’occasion pour vous donner de mes nouvelles. Je vais très bien et je vous remercie de vous en inquiéter. Ma sœur Zhor, plus « branchée » que moi sur internet et les réseaux sociaux m’a fait part de votre inquiétude et m’a dit que vous êtes très nombreux à demander de mes nouvelles.
Depuis mon départ de la présidence, je m’occupe un peu plus de ma personne, je lis quelques livres et je suis avec attention l’évolution de la situation en Ligue des Champions et la fin palpitante de la Première League en Angleterre. Qu’est-ce que c’est passionnant ! ça me change du football algérien. Pendant presque 20 ans j’ai dû faire semblant de m’y intéresser et suivre les finales de la coupe d’Algérie coincée entre Moh Cherif Hannachi et Omar Ghrib. Je pense que mon AVC vient de là.
Mes chères sœurs, mes chers frères,
en ces temps difficiles ou l’avenir de l’Algérie est en péril, je souhaiterai vous dire combien je m’en fiche. Je suis très heureux de profiter de ces instants de calme depuis que la maison s’est vidée de mon frère Saïd et de tous ses amis bruyants.
Je suis aussi très content de ne plus devoir me farcir des interminables discussions avec Abdelkader Bensalah. Entre nous on l’appelle « Le bromure » Il est capable de mettre fin à une orgie romaine juste en disant bonjour, alors quand je le vois faire des discours à la télé, je ne peux que m’inquiéter pour le taux de natalité en Algérie dans les mois et les années qui suivent.
Mes chères sœurs, mes chers frères,
je dois dès à présent vous laisser, j’ai ma séance d’aérobic et je dois ensuite rencontrer Abdelmalek Sellal pour tuer le temps jusqu’au Iftar.
Je vous souhaite beaucoup de courage et je vous rassure aussi, je ne comprenais pas non plus tout ce que me disait Ahmed Gaid Salah.
Vive les mouches et gloire aux drosophiles.
Abdallah Benadouda-LASCIE
Mes chères sœurs, mes chers frères,
Je vous écris ces quelques mots pour vous présenter mes meilleurs vœux à l’occasion du mois sacré de Ramadan, mois de piété et de pardon.
Je voulais aussi profiter de l’occasion pour vous donner de mes nouvelles. Je vais très bien et je vous remercie de vous en inquiéter. Ma sœur Zhor, plus « branchée » que moi sur internet et les réseaux sociaux m’a fait part de votre inquiétude et m’a dit que vous êtes très nombreux à demander de mes nouvelles.
Depuis mon départ de la présidence, je m’occupe un peu plus de ma personne, je lis quelques livres et je suis avec attention l’évolution de la situation en Ligue des Champions et la fin palpitante de la Première League en Angleterre. Qu’est-ce que c’est passionnant ! ça me change du football algérien. Pendant presque 20 ans j’ai dû faire semblant de m’y intéresser et suivre les finales de la coupe d’Algérie coincée entre Moh Cherif Hannachi et Omar Ghrib. Je pense que mon AVC vient de là.
Mes chères sœurs, mes chers frères,
en ces temps difficiles ou l’avenir de l’Algérie est en péril, je souhaiterai vous dire combien je m’en fiche. Je suis très heureux de profiter de ces instants de calme depuis que la maison s’est vidée de mon frère Saïd et de tous ses amis bruyants.
Je suis aussi très content de ne plus devoir me farcir des interminables discussions avec Abdelkader Bensalah. Entre nous on l’appelle « Le bromure » Il est capable de mettre fin à une orgie romaine juste en disant bonjour, alors quand je le vois faire des discours à la télé, je ne peux que m’inquiéter pour le taux de natalité en Algérie dans les mois et les années qui suivent.
Mes chères sœurs, mes chers frères,
je dois dès à présent vous laisser, j’ai ma séance d’aérobic et je dois ensuite rencontrer Abdelmalek Sellal pour tuer le temps jusqu’au Iftar.
Je vous souhaite beaucoup de courage et je vous rassure aussi, je ne comprenais pas non plus tout ce que me disait Ahmed Gaid Salah.
Vive les mouches et gloire aux drosophiles.
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