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  • Sanction en série à la Télévision publique

    Un tour de vis est constaté ces derniers jours contre les journalistes frondeurs : Sanction en série à la Télévision publique

    IDDIR NADIR 11 MAI 2019
    Sanctions en série contre les voix discordantes au 21 boulevard des Martyrs. Deux journalistes et une technicienne viennent d’être sanctionnés pour leur soutien au mouvement populaire. Abdelmadjid Benkaci, journaliste reporter à Canal Algérie, a été destinataire d’un avertissement en raison de son implication dans le collectif des professionnels de l’EPTV pour un service public de qualité.

    Son intervention sur la chaîne de Berbère télévision n’a pas plu à la direction de la chaîne. «Un avertissement écrit est versé dans mon dossier en plus d’incidences financières sur mon salaire du mois en cours. Pour une seule raison, un seul tort : avoir défendu la liberté d’expression.

    Je suis sanctionné pour avoir répondu et participé à un débat sur les médias publics sur une chaîne privée sans avoir demandé d’autorisation ?! Je suis sanctionné pour avoir défendu le service public dans une télévision publique», s’indigne sur sa page Facebook Abdelmadjid Benkaci, qui est l’un des membres actifs d’un collectif des professionnels de la Télévision publique, qui se bat pour une information «juste et impartiale».

    La sanction a touché également le présentateur de la Télévision publique Abderrezak Siah, écarté des JT de 17h et de 20h par la direction de sa chaîne A3, pour avoir critiqué son employeur dans une intervention à Berbère télévision, en marge d’un sit-in hebdomadaire des journalistes le 29 avril.

    «Il (Siah) avait présenté son dernier journal le 3 mai, soit, et drôle de hasard, le jour où on célébrait la Journée internationale de la liberté d’expression…Quel cadeau pour notre collègue Abderezzak», s’est indigné Abdelmadjid Benkaci, journaliste à Canal Algérie.

    « Hogra dans le service… »

    Employée à la direction technique de l’EPTV, Imène Slimane a été sanctionnée à son tour pour ses interventions publiques en faveur du hirak. «La technicienne a été affectée le 5 avril à un autre service.

    Elle a été sanctionnée pour ses posts sur Facebook, pour sa solidarité avec les journalistes et son intervention sur la chaîne Berbère TV le jour du sit-in hebdomadaire des journalistes. Les pressions sur la technicienne n’ont pas cessé : elle s’est vue reprocher le fait de porter un drapeau national après sa participation à une marche lors du 2e vendredi.

    Pour ceux qui l’ont apostrophée, l’EPTV, selon eux, ne doit pas être politisée. La technicienne a été sanctionnée pour avoir dénoncé la ”hogra” dans son service, qui doit intéresser les enquêteurs», signale une source au niveau de la Télévision publique, ayant requis l’anonymat de peur de représailles.

    En solidarité avec la technicienne sanctionnée, des journalistes, des réalisateurs et des techniciens de l’EPTV ont organisé, jeudi, un rassemblement. Rencontrant les protestataires, le responsable du service technique a promis de réintégrer la concernée à son poste.

    Les pratiques brejnéviennes de l’audiovisuel public ont visiblement la peau dure. La Télévision publique et la Radio nationale avaient d’abord ignoré la contestation populaire.

    Mais sous la pression de la rue et des collectifs de journalistes, un semblant d’ouverture a été concédé : diffusion en direct des marches et programmation d’émissions spéciales sur le mouvement populaire… Malgré la nomination de nouveaux directeurs, les pratiques honnies de propagande persistent.

    L’émission politique «Question d’actu», animée sur Canal Algérie par Nazim Aziri, et devant être diffusée le lundi dernier, a été déprogrammée. «L’émission a été censurée parce qu’elle a révélé le caractère mensonger de la nécessité d’adhérer à la solution constitutionnelle.

    Elle a donné une autre lecture des arrestations et du rôle de l’armée», a fait remarquer Nadjib Belhimer, journaliste, sur sa page Facebook, s’étonnant que des personnes continuent à participer aux émissions d’un média dirigé par le nouveau directeur Lotfi Cheriet, connu pour sa proximité avec les Bouteflika. Autre preuve du tour de vis en cours au boulevard des Martyrs : aucune retransmission des marches…
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Sissi est là.

    Le 4 juillet est une diversion.

    Moquerie est tellement serein...
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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    • #3
      Chif
      Le 4 juillet est une diversion.
      Tout à fait.

      J'ai de plus en plus, l'intime conviction maintenant que ce jalon d'élection du 04 Juillet n'est qu'une foutaise impossible à réaliser. Je sens que même Gaid lui même, n'y croit pas d'après son dernier discours, ou il ne parle plus de la date 04 Juillet.

      Mais je ne sais pas ce qui se cache derrière cette exigence de forcer tout le monde à y aller, alors que tous les politiciens de tout bord, s'accordent à dire que c'est irréalisable. Et ce, sur tous les plans.

      Je suppute, mais peut être cette tactique a pour but de forcer les algériens à accepter le fait que c'est SISSI EL Gaid qui s'intronisera comme président, pour sauver zaâma l'algérie du chaos,

      et nous évitera ainsi, le fameux BOUROUROU du VIDE CONSTITUTIONNEL ?!
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        Oui mais il s’est engagé sur la tenue de ces ces élections le 4 juillet ... en cas d’échec, ce qui sera le cas, GS doit et va partir ... est-ce que l’armée va se régénérer, un jeune militaire qui s’imposera à la tête de l’armée puis nous imposer attashih athawri v2.x à la bouediene post 1962?
        Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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