Des citoyens de la ville de Annaba ont adressé une lettre ouverte au procureur de la République afin de demander l’ouverture d’une enquête sur les fils du général-major Gaïd Salah, ainsi que du député Baha Eddine Tliba. Ils accusent ces derniers de dilapidation de biens publics, ainsi que d’abus de toutes sortes.
Les citoyens de Annaba commencent leur requête en interpellant le procureur sur la situation de leur wilaya : « excédés par l’ampleur de la vermine qui sévit dans notre wilaya, nous nous retournons vers votre excellence, pour demander votre intervention afin de faire cesser le pillage et la spoliation des richesses du pays par un groupe qui se croit au-dessus des lois ».
Les bônois n’y vont pas par le dos de la cuillère en citant nommément les responsables qu’ils dénoncent : « ce groupe est constitué des enfants du chef de l’état-major, Gaïd Salah, et de leur illustre associer, l’ex-narcotrafiquant Baha Eddine Tliba, connu des milieux de la drogue, devenu député de Annaba et vice-président de l’APN pour le malheur de l’Algérie ».
« Les fils de Gaïd Salah conçoivent Annaba comme leur propriété privée. »
Ces citoyens accusent les nommés de s’accaparer la wilaya, ils déclarent que « les fils de Gaïd Salah, qui conçoivent la wilaya de Annaba comme leur propriété privée, imposent chaque jour davantage leur diktat à toutes les instances publiques, s’octroyant un pouvoir immense dont ils usent et abusent avec une insolence affichée et en toute impunité ». Ils ajoutent que « les cadres de l’administration subissent toutes sortes de harcèlement et sont soumis en permanence à des intimidations. Les plus honnêtes qui refusent de se plier aux exigences de cette mafia, se voient écartés de leurs postes et paient très cher leur désobéissance ».
Les rédacteurs du courrier énumèrent les biens « mal acquis » de ceux qu’ils appellent « la mafia », des biens mobiliers et immobiliers qui ont pu avoir grâce à la complicité de l’administration mise à leurs ordres, selon ces citoyens.
Ces habitants de Annaba qualifient les accusés de « prédateurs qui croient opérer dans l’ombre » et affirment qu’ils « sont connus de toute la population annabie […] qui ne supporte plus d’entendre parler de leurs ignobles procédés ».
Les habitants de Annaba craignent des dérapages
Les rédacteurs concluent par un avertissement sur le risque de dérapages dans la ville : « les signes d’un ras-le-bol commencent à se faire sentir au sein des jeunes. Notre grande colère nous pousse à déclencher un mouvement de protestation, malheureusement, il y a un risque réel de dérapage, de mise à feu et à sang d’une ville aussi stratégique que Annaba, ô combien chère à nos cœurs ». Ils interpellent le procureur de la République afin d’ouvrir une enquête qui permettra d’« éviter le pire ».
Les citoyens de Annaba commencent leur requête en interpellant le procureur sur la situation de leur wilaya : « excédés par l’ampleur de la vermine qui sévit dans notre wilaya, nous nous retournons vers votre excellence, pour demander votre intervention afin de faire cesser le pillage et la spoliation des richesses du pays par un groupe qui se croit au-dessus des lois ».
Les bônois n’y vont pas par le dos de la cuillère en citant nommément les responsables qu’ils dénoncent : « ce groupe est constitué des enfants du chef de l’état-major, Gaïd Salah, et de leur illustre associer, l’ex-narcotrafiquant Baha Eddine Tliba, connu des milieux de la drogue, devenu député de Annaba et vice-président de l’APN pour le malheur de l’Algérie ».
« Les fils de Gaïd Salah conçoivent Annaba comme leur propriété privée. »
Ces citoyens accusent les nommés de s’accaparer la wilaya, ils déclarent que « les fils de Gaïd Salah, qui conçoivent la wilaya de Annaba comme leur propriété privée, imposent chaque jour davantage leur diktat à toutes les instances publiques, s’octroyant un pouvoir immense dont ils usent et abusent avec une insolence affichée et en toute impunité ». Ils ajoutent que « les cadres de l’administration subissent toutes sortes de harcèlement et sont soumis en permanence à des intimidations. Les plus honnêtes qui refusent de se plier aux exigences de cette mafia, se voient écartés de leurs postes et paient très cher leur désobéissance ».
Les rédacteurs du courrier énumèrent les biens « mal acquis » de ceux qu’ils appellent « la mafia », des biens mobiliers et immobiliers qui ont pu avoir grâce à la complicité de l’administration mise à leurs ordres, selon ces citoyens.
Ces habitants de Annaba qualifient les accusés de « prédateurs qui croient opérer dans l’ombre » et affirment qu’ils « sont connus de toute la population annabie […] qui ne supporte plus d’entendre parler de leurs ignobles procédés ».
Les habitants de Annaba craignent des dérapages
Les rédacteurs concluent par un avertissement sur le risque de dérapages dans la ville : « les signes d’un ras-le-bol commencent à se faire sentir au sein des jeunes. Notre grande colère nous pousse à déclencher un mouvement de protestation, malheureusement, il y a un risque réel de dérapage, de mise à feu et à sang d’une ville aussi stratégique que Annaba, ô combien chère à nos cœurs ». Ils interpellent le procureur de la République afin d’ouvrir une enquête qui permettra d’« éviter le pire ».
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