Si les Algériens ne renversaient pas, cette fois, le régime qui les a spoliés de leurs rêves et de leurs espoirs, ils ne relèveraient jamais plus la tête.
Leurs marches ne sont pas des parades, mais un compte à rebours. La saison de leur éveil n'est ni un hiver ni un été, elle est la Nuit du doute : demain, ce sera ou le jeûne ou l'Aïd, pas les deux à la fois. Ou l'on continuera de pourrir sur pied dans la privation de nos libertés et de celle de nos ambitions légitimes ou l'on se mettra enfin à faire, de toutes les couleurs qu'on nous a fait voir, l'arc-en-ciel des lendemains qui chantent.
Le Hirak doit présenter la personne à même d'empêcher le retour à la case départ, et donc à la décomposition. Le Hirak doit comprendre que les marches sont censées aboutir à quelque chose, qu'elles ont un point d'arrivée comme tous les marathons. Le Hirak doit comprendre qu'il est venu le temps d'IMPOSER le président de la nouvelle république algérienne. Car le temps n'est pas notre allié, il est un ultimatum et il n'attend ni les bons ni les méchants. Un mouvement non incarné est un mouvement voué à l'essoufflement, voire au renoncement. Pour qu'il tienne la route, il lui faut impérativement un repère probant, une âme enthousiasmante, LA personne à élire dans la foulée, à charger d'assainir les hautes sphères et à préparer le terrain à la construction de l'Algérie des Algériens, l'Algérie des générations de demain, une Algérie saine, apaisée, responsable et pleinement consciente des défis qui l'attend et des périls qui la guettent.
Alors, le Hirak, sur quelle personne vas-tu jeter ton dévolu? Le peuple VEUT, le peuple PEUT. A condition qu'il sache où il va. Et on ne va nulle part sans un bon guide.
Un nom, vite, car le projet de société réclamé, nous le connaissons déjà.
Un nom, vite, car le vide est no man's land miné.
Un nom, vite, si on ne veut pas qu'on le choisisse pour nous.
Mohamed Moulssehoul connu sous le nom de Yasmina Khadra
Leurs marches ne sont pas des parades, mais un compte à rebours. La saison de leur éveil n'est ni un hiver ni un été, elle est la Nuit du doute : demain, ce sera ou le jeûne ou l'Aïd, pas les deux à la fois. Ou l'on continuera de pourrir sur pied dans la privation de nos libertés et de celle de nos ambitions légitimes ou l'on se mettra enfin à faire, de toutes les couleurs qu'on nous a fait voir, l'arc-en-ciel des lendemains qui chantent.
Le Hirak doit présenter la personne à même d'empêcher le retour à la case départ, et donc à la décomposition. Le Hirak doit comprendre que les marches sont censées aboutir à quelque chose, qu'elles ont un point d'arrivée comme tous les marathons. Le Hirak doit comprendre qu'il est venu le temps d'IMPOSER le président de la nouvelle république algérienne. Car le temps n'est pas notre allié, il est un ultimatum et il n'attend ni les bons ni les méchants. Un mouvement non incarné est un mouvement voué à l'essoufflement, voire au renoncement. Pour qu'il tienne la route, il lui faut impérativement un repère probant, une âme enthousiasmante, LA personne à élire dans la foulée, à charger d'assainir les hautes sphères et à préparer le terrain à la construction de l'Algérie des Algériens, l'Algérie des générations de demain, une Algérie saine, apaisée, responsable et pleinement consciente des défis qui l'attend et des périls qui la guettent.
Alors, le Hirak, sur quelle personne vas-tu jeter ton dévolu? Le peuple VEUT, le peuple PEUT. A condition qu'il sache où il va. Et on ne va nulle part sans un bon guide.
Un nom, vite, car le projet de société réclamé, nous le connaissons déjà.
Un nom, vite, car le vide est no man's land miné.
Un nom, vite, si on ne veut pas qu'on le choisisse pour nous.
Mohamed Moulssehoul connu sous le nom de Yasmina Khadra
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