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Les services de renseignement algériens sont en opération en permanence en Libye, en Tunisie et au Mali
C'est un héros de la lutte anti-terroriste (le chuck norris algérien...) .
Pour le remercier, les kerchs, bien dans leur canapés mouelleux l'ont mis au cachot.
Bel exemple d'encouragement pour tous ceux qui se battent contre les sanguinaires.
Algérie. Le général Hassan, Monsieur antiterrorisme, mis en prison
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 31/08/2015 - 12:35
Dessin d’Ares.
Limogé début 2014, mis en détention le 27 août, le général Abdelkader Aït-Ouarab, dit Hassan, est une figure de proue du contre-espionnage et de la lutte contre le terrorisme. S’agit-il d’un nouveau chapitre dans la lutte des clans au sommet de l’Etat ?
“Les circonstances du départ [et de l’arrestation] du général Hassan restent troubles. Néanmoins, certaines sources militaires affirment que l’affaire remonte au début de l’année 2014, celle des règlements de comptes”, relève El-Watan.
A la tête de la direction de la lutte antiterroriste au sein de la Direction du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Hassan a mené une lutte acharnée contre les groupes islamistes pendant près de 20 ans, avant “son brutal limogeage en février 2014”, rappelle le quotidien algérien. Sa mise à la retraite, inattendue, s’inscrit ainsi dans la restructuration des services de renseignements algériens lancée en septembre 2013 par le président Bouteflika.
Aujourd’hui, “les faits qui lui sont reprochés sont nombreux et vont de l’insubordination à la création d’une organisation armée en passant par la rétention d’informations et la détention d’armes à feu, pour lesquels la peine encourue est la plus lourde et peut aller jusqu’à la condamnation à mort”, rapporte El-Watan en citant une source judiciaire.
Il y a dix-huit mois, “pour pousser le général à quitter son poste”, une affaire concernant une opération menée à la frontière algéro-malienne pour contrer l’infiltration d’un groupe terroriste sur le territoire algérien avait été utilisée pour discréditer le général. En effet, son équipe, après avoir accompli sa mission dans la plus grande discrétion, avait été arrêtée sur le chemin du retour par des militaires à un point de contrôle.
“Deux ou trois jours après, ordre est donné de relâcher l’équipe, défendue corps et âme par le général Hassan. Celui-ci exige une passation de consignes en raison des dossiers qu’il gère, mais l’état-major veut sa tête. Ce qui n’était au pire qu’une probable erreur professionnelle se transforme en une affaire de complot”, relate El-Watan en citant des sources militaires.
Enquêtes sur la corruption
“Au mois de juillet 2014, un dossier ficelé est remis au tribunal de Blida, devant lequel le général est déféré. Le juge d’instruction le place sous contrôle judiciaire, alors que le procureur requiert le mandat de dépôt. Jeudi dernier, le mandat de dépôt a été mis à exécution. Pourquoi ? Dans quel but ? Aucune réponse claire n’est possible à ce stade.”
Le quotidien algérien souligne que “d’autres sources n’hésitent pas à évoquer les ‘luttes de clans’ au sommet de l’Etat et la situation politique actuelle. Pour elles, ‘le général Hassan subit les dommages collatéraux’ de cette guerre des tranchées entre El Mouradia [lieu du siège de la présidence] et la DRS. Réactiver l’affaire du général Hassan en ce moment précis, à l’approche de la rentrée sociale, est un coup dirigé contre [le redouté et inamovible général Toufik], patron de la DRS, à l’origine des enquêtes sur la corruption au centre desquelles se trouvent les hommes les plus proches du clan présidentiel, mais aussi de nombreuses autres investigations…”
Hoda Saliby
“Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.
A Benghazi, le 2 juin, des forces alliées au général Khalifa Hafter -AFP/STR
Depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, il s’agirait de la plus grande opération extérieure menée par les forces algériennes. Lancée le 29 mai, cette offensive est soutenue par des forces américaines, françaises et tchadiennes.
Aucun
officiel n’en a parlé et pourtant l’Armée nationale populaire (ANP) serait,
depuis le 29 mai, en guerre contre les groupes terroristes dans l’Ouest libyen. Le jour même du début de l’offensive, le quotidien britannique The Times donnait l’information, citant
le think tank britannique The Henry Jackson Society, dont un haut responsable
annonçait un envoi de forces spéciales américaines, françaises et algériennes
dans le Sud libyen avec pour principal objectif l’élimination des terroristes
d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), la destruction de leur infrastructure
d’armement, de communication et d’entraînement dans la région.
L’alliance
de circonstance entre l’Algérie, les Etats-Unis et la France à qui s’adjoignent
le Tchad, probablement la Libye, mais surtout les forces du général Khalifa
Hafter qui pilonnent la région de Benghazi [depuis le 16 mai], confirme
l’encerclement des terroristes djihadistes dans le Sud libyen. Mokhtar
Belmokhtar ayant été localisé par les services algériens à Tripoli quelques
semaines avant l’attaque de Tiguentourine [le 16 janvier 2013, les hommes de
Mokhtar Belmokhtar prenaient d’assaut le site gazier de Tiguentourine à In
Amenas], est la cible prioritaire pour les commandos algériens dans leurs
opérations. Flexibilité et rapiditéSelon nos informations, de source militaire, 3 500 paras, soit un
régiment complet, et un groupe de soutien et d’appui logistique de 1 500 hommes
sont déployés actuellement de l’autre côté de la frontière. Une autre source,
diplomatique cette fois, ajoute qu’en plus des 5 000 soldats au sol, il y
aurait une importante mobilisation des moyens aériens, avions de transport,
chasseurs, bombardiers, hélicoptères de transport et d’attaque, appareils de
reconnaissance et drones, qui opèrent dans le ciel libyen.
Il s’agirait
du même régiment parachutiste ayant pris en charge l’opération Scorpion
Rapide, qui a pris d’assaut et libéré avec succès, en janvier 2013, le complexe
gazier de Tiguentourine à In Amenas. Selon un haut gradé, la préparation de la
mission et le regroupement des forces ont été réalisés la dernière semaine de
mai. Privilégiant la flexibilité et la rapidité, les troupes envoyées sur place
sont équipées d’armes légères et de véhicules 4x4 armés de mitrailleuses en 12.7
mm, probablement appuyés par des blindés à roues BTR.
La puissance
de feu réelle venant des airs, avec la couverture des hélicoptères lourds Mi24.
Si l’article du Times confirme le
haut degré de coordination qui existe entre les trois armées, le rôle des paras
algériens consisterait plus spécifiquement à sécuriser la frontière, occuper
les points de ravitaillement et couper toute retraite aux groupes qui
tenteraient de fuir les combats à l’Est libyen. Pour dissuader ceux qui
souhaiteraient les rejoindre du Sahel, l’armée tchadienne s’occupe de sécuriser
la bande d’Aouzou et le Tibesti [au nord du Tchad région frontalière avec le Sud
libyen], ne laissant que peu de marge de manœuvre aux djihadistes. L’armée
française aurait également fait appel aux éléments du Commandement des
opérations spéciales dont un détachement est stationné au Niger : ils
disposent de moyens de surveillance basés au Tchad et au Niger ainsi que
d’hélicoptères d’attaque Tigre et des Caracal pour le transport.Sécuriser les sites pétroliers
L’armée
américaine, dont la force déployable n’est que de 5 à 800 hommes, basés en
Espagne, reste dotée de moyens logistiques impressionnants dont des Hercules et
V-22 Osprey. Ces derniers traqueraient en ce moment même les groupes djihadistes
dans le Sud libyen et sécuriseraient les sites pétroliers. L’objectif pour l’ANP :
“nettoyer” les villes de Nallout et Zentan, proches de la frontière
tunisienne, camps d’entraînement de djihadistes et véritable plateforme pour
l’envoi d’armes vers l’Algérie. Ils doivent ensuite pousser vers l’oasis de Sebha,
véritable nœud logistique du désert libyen.
Selon une source militaire, toute cette opération a
été “maladroitement camouflée” par l’état-major qui a organisé à la
hâte un exercice interarmes aux confins du Sahara, le 28 mai dernier. A cette occasion, une émission de télévision, où s’entremêlent
des séquences d’archives à d’autres plus actuelles, a été bricolée à une vitesse folle. La veille, le général
Boualem Madi, patron de la direction centrale de l’information et de
l’orientation au sein de l’ANP, déclarait sur les ondes d’Alger Chaîne III que “la
situation aux frontières était préoccupante”. Akram Kharief2014
américaine, dont la force déployable n’est que de 5 à 800 hommes, basés en
Espagne, reste dotée de moyens logistiques impressionnants dont des Hercules et
V-22 Osprey. Ces derniers traqueraient en ce moment même les groupes djihadistes
dans le Sud libyen et sécuriseraient les sites pétroliers. L’objectif pour l’ANP :
“nettoyer” les villes de Nallout et Zentan, proches de la frontière
tunisienne, camps d’entraînement de djihadistes
Dernière modification par ben boulaid, 03 juin 2019, 21h47.
Un ex-chef d’état-major algérien détaille à Sputnik les enjeux géostratégiques en Libye
Kamal Louadj
Dans un entretien à Sputnik, l’ex-chef d’état-major de l’Armée de terre algérienne a expliqué les enjeux géostratégiques derrière le soutien que certains pays ont apporté au maréchal Khalifa Haftar dans sa campagne militaire pour prendre la capitale Tripoli. Il a par ailleurs évoqué les probables impacts sur l’Algérie.
Mardi 23 avril, le maréchal Khalifa Haftar commandant l'Armée nationale libyenne (ANL) a annoncé le début de la deuxième phase de l'attaque contre Tripoli, rapporte le quotidien libyen Alwasat, citant le porte-parole de l'ANL. Trois diplomates américains ayant requis l'anonymat et cités par l'agence Bloomberg affirment que le Président Donald Trump et son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, ont accordé leur soutien au maréchal Haftar concernant l'assaut sur la capitale Tripoli. Elles avancent par ailleurs que le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le prince héritier des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyane, ont plaidé la cause du maréchal libyen auprès du locataire de la Maison-Blanche.
L'ex-chef d'état-major de l'Armée de terre algérienne et expert en sécurité et stratégie, le général-major à la retraite Abdelaziz Medjahed, a commenté à Sputnik l'évolution de la situation en Libye, ses enjeux géostratégiques et ses probables répercussions sur la sécurité nationale de l'Algérie.
«L'Occident veut avoir la mainmise sur l'énergie pour dominer le monde», a-t-il déclaré. «Après le dollar [dans le cas des États-Unis, ndlr], ils veulent s'accaparer l'énergie et ils font tout pour», a-t-il ajouté.
L'expert, également ex-directeur de l'École militaire interarmes de Cherchel, considère que pour ce qu'il se passe en Libye, au Mali, au Nigeria et en Afrique en général, «il ne faut pas chercher longtemps pour trouver qui est derrière». En plus de l'exploitation des richesses du continent, «ils sont actuellement en train de déplacer les terroristes qui ont combattu en Syrie vers l'Afrique». «L'Occident cède la Syrie, il essaie aussi de se retirer de ce pays, mais tout en cherchant à consolider ses positions en Afrique», a ajouté l'ex-haut gradé.
Des soldats des forces spéciales algériennes
CC0 / MASS COMMUNICATION SPECIALIST STEVEN HARBOUR/NAVY.MIL / ALGERIAN SAILORS CONDUCT MARITIME INTERDICTION OPERATIONS (MIO)
Pourquoi l’armée algérienne s’est exercée à balle réelle à la frontière libyenne? (vidéo)
Le général-major à la retraite a rappelé dans ce sillage le rôle des monarchies du Golfe, notamment de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans la destruction de la Libye et le renversement de Mouammar Kadhafi. Pour lui, «dans le but de consolider ses positions dans la région, l'Occident doit maintenir le régime égyptien en place, et pour ça il a besoin d'un régime inféodé en Libye pour le soutenir».
Abordant l'aspect géostratégique de ce qu'il se passe en Libye, notamment depuis l'assaut des troupes du maréchal Khalifa Haftar sur la capitale Tripoli, M.Medjahed a souligné «qu'il faut prendre en considération la politique de la Chine, de la Russie et des pays émergents en Afrique». «Ces nouvelles puissances menacent de manière directe les intérêts occidentaux en Afrique».
Dans le même sens, le spécialiste a affirmé que l'Otan, les États-Unis et la France sous Sarkozy avaient décidé d'attaquer la Libye parce que «Kadhafi a donné les contrats d'exploitation du pétrole et du gaz à la Russie, à la Chine et à l'Algérie, excluant ainsi les compagnies occidentales».
Évoquant les probables répercussions du conflit libyen sur la sécurité de son pays, Abdelaziz Medjahed a rappelé que «l'Algérie est une entrave aux plans occidentaux en Afrique». Dans ce sens, il a mis l'accent sur «toutes les pressions qu'a subies l'ANP [Armée nationale populaire algérienne, ndlr] pour l'entraîner à intervenir en Libye et au Mali sans succès», ajoutant que «maintenant, ils interviennent d'une autre manière pour faire plier genou à l'Algérie».
L'Armée nationale populaire (ANP) algérienne a procédé mardi 16 avril à des manœuvres à balles réelles près de la frontière avec la Libye. L'exercice a eu lieu au niveau du champ de tir du secteur opérationnel nord-est In Amenas. Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'ANP, qui a assisté à ces séances d'entraînement, avait également inspecté les unités déployées le long de la frontière avec la Libye.
Pour Abdelhamid Larbi Chérif, ex-colonel des services de renseignement algériens, «ces manœuvres sont une sévère mise en garde à Khalifa Haftar, que toute atteinte à l'intégrité territoriale ou à la sécurité nationale de l'Algérie appellera une réponse ferme et appropriée de la part de l'ANP».
The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
Pour Abdelhamid Larbi Chérif, ex-colonel des services de renseignement algériens, «ces manœuvres sont une sévère mise en garde à Khalifa Haftar, que toute atteinte à l'intégrité territoriale ou à la sécurité nationale de l'Algérie appellera une réponse ferme et appropriée de la part de l'ANP».
Mais si Khalifa Haftar mets la main sur la Tripolitaine,il n'a pas besoin d'envoyer ses pick up vers l’Algérie ,le danger se situe dans le fait que ses alliés séoudiens ,Egyptiens et israéliens auront une fenêtre directe sur l’Algérie .
Dernière modification par xenon, 04 juin 2019, 10h45.
ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)
Pour Abdelhamid Larbi Chérif, ex-colonel des services de renseignement algériens, «ces manœuvres sont une sévère mise en garde à Khalifa Haftar, que toute atteinte à l'intégrité territoriale ou à la sécurité nationale de l'Algérie appellera une réponse ferme et appropriée de la part de l'ANP».
Si c'est les mêmes services qui nous ont évité 200 000 morts durant la decennie noire...
"La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."
le spécialiste a affirmé que l'Otan, les États-Unis et la France sous Sarkozy avaient décidé d'attaquer la Libye parce que «Kadhafi a donné les contrats d'exploitation du pétrole et du gaz à la Russie, à la Chine et à l'Algérie, excluant ainsi les compagnies occidentales».
C'est faux. Ce soi-disant "spécialiste" raconte des bobards.
Si Kadhafi a certes signé des contrats avec le russe Gazprom, il n'a pas exclu les compagnies occidentales comme le prétend ce "spécialiste". D'ailleurs avant la révolution libyenne, la Russie et la Chine n’avaient de cesse de dénoncer la mainmise française sur le pétrole libyen.
La part des compagnies étrangères sur le pétrole libyen:
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