Les agressions contre les femmes commencent à se multiplier ces derniers temps lors des manifestations du vendredi, remettant au-devant de la scène les questions de l’intolérance et du sexisme de la société algérienne.
Il est évident que cela n’est pas fortuit et qu’il répond à un agenda dont l’objectif est de casser le mouvement, en commençant par terroriser les femmes, fer de lance du mouvement populaire depuis ses débuts.
Il faut rappeler que les premières tentatives de semer la division dans les rangs des manifestants, en faisant peur aux familles et aux femmes, ont été l’œuvre des services de sécurité. On se souvient du lancement « criminel » des bombes lacrymogènes au niveau de la place Audin et du Tunnel des Facultés, à Alger, à un moment où ces places étaient bandées de familles et d’enfants sortis manifester dans la bonne humeur.
Aussi, le dérapage commis par les policiers et policières du commissariat de Baraki contre des militantes pacifiques, déshabillées et fouillées impunément, répondant à ce plan consistant à vider les manifestations de la gent féminine pour mieux réprimer le mouvement.
Aujourd’hui, ces agressions sont le fait de « simples » citoyens qui soudainement ne supportent plus la présence des femmes dans les manifestations ! Tout comme ces sorties « mystérieuses » de ces islamistes ces deux derniers vendredis ! Tout le monde a dû remarquer le contraste dans le comportement de ces barbus qui scandent des slogans islamistes et antidémocratiques lors de la manifestation et qui se baignent dans le jet d’eau du 1er Mai, quelques heures plus tard, dans une ambiance de fêtards !
Selon des observateurs, ces agissements sont loin d’être « neutres » et leurs auteurs seraient bel et bien identifiés comme étant des éléments qui viennent d’être actionnés pour casser le mouvement et faire peur aux manifestants.
Tout cela vient démontrer que le pouvoir ne lâchera pas prise de sitôt et aussi facilement. Les discours du chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, l’homme fort du moment, sont là pour prouver qu’ils ne veulent ni de véritable dialogue, ni de transition. Ils tiennent à leur présidentielle pour tenter de régénérer le système en crise.
Une situation qui met le mouvement populaire et tous les militants pour une Algérie sociale et démocratique devant leur responsabilité historique. Le mouvement doit s’organiser dans les quartiers, les usines, les entreprises, les universités, les villages et les villes. Opter pour des grèves cycliques pour organiser le mouvement est primordial. Une demi-journée chaque mardi, par exemple, permettra de faire passer un message fort aux décideurs et donnera le temps aux manifestants d’élire leurs délégués et se fixer des points de ralliement lors des marches du vendredi.
Les manifestations gagneraient à être encadrées avec des services d’ordre pour protéger les manifestants, les enfants, les familles, les femmes… contre les forces de la répression et contre les intrus fauteurs de trouble, missionnés par des officines occultes aux fins de casser le mouvement.
Identifier les agresseurs, les chasser des marches, publier leurs noms et leurs photos sur les réseaux sociaux, les poursuivre en justice sont d’une nécessité vitale pour le mouvement populaire. La peur doit changer de camp.
A. G.
dzvideo
Il est évident que cela n’est pas fortuit et qu’il répond à un agenda dont l’objectif est de casser le mouvement, en commençant par terroriser les femmes, fer de lance du mouvement populaire depuis ses débuts.
Il faut rappeler que les premières tentatives de semer la division dans les rangs des manifestants, en faisant peur aux familles et aux femmes, ont été l’œuvre des services de sécurité. On se souvient du lancement « criminel » des bombes lacrymogènes au niveau de la place Audin et du Tunnel des Facultés, à Alger, à un moment où ces places étaient bandées de familles et d’enfants sortis manifester dans la bonne humeur.
Aussi, le dérapage commis par les policiers et policières du commissariat de Baraki contre des militantes pacifiques, déshabillées et fouillées impunément, répondant à ce plan consistant à vider les manifestations de la gent féminine pour mieux réprimer le mouvement.
Aujourd’hui, ces agressions sont le fait de « simples » citoyens qui soudainement ne supportent plus la présence des femmes dans les manifestations ! Tout comme ces sorties « mystérieuses » de ces islamistes ces deux derniers vendredis ! Tout le monde a dû remarquer le contraste dans le comportement de ces barbus qui scandent des slogans islamistes et antidémocratiques lors de la manifestation et qui se baignent dans le jet d’eau du 1er Mai, quelques heures plus tard, dans une ambiance de fêtards !
Selon des observateurs, ces agissements sont loin d’être « neutres » et leurs auteurs seraient bel et bien identifiés comme étant des éléments qui viennent d’être actionnés pour casser le mouvement et faire peur aux manifestants.
Tout cela vient démontrer que le pouvoir ne lâchera pas prise de sitôt et aussi facilement. Les discours du chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, l’homme fort du moment, sont là pour prouver qu’ils ne veulent ni de véritable dialogue, ni de transition. Ils tiennent à leur présidentielle pour tenter de régénérer le système en crise.
Une situation qui met le mouvement populaire et tous les militants pour une Algérie sociale et démocratique devant leur responsabilité historique. Le mouvement doit s’organiser dans les quartiers, les usines, les entreprises, les universités, les villages et les villes. Opter pour des grèves cycliques pour organiser le mouvement est primordial. Une demi-journée chaque mardi, par exemple, permettra de faire passer un message fort aux décideurs et donnera le temps aux manifestants d’élire leurs délégués et se fixer des points de ralliement lors des marches du vendredi.
Les manifestations gagneraient à être encadrées avec des services d’ordre pour protéger les manifestants, les enfants, les familles, les femmes… contre les forces de la répression et contre les intrus fauteurs de trouble, missionnés par des officines occultes aux fins de casser le mouvement.
Identifier les agresseurs, les chasser des marches, publier leurs noms et leurs photos sur les réseaux sociaux, les poursuivre en justice sont d’une nécessité vitale pour le mouvement populaire. La peur doit changer de camp.
A. G.
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