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Quelle option pour une sortie de crise ?

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  • Quelle option pour une sortie de crise ?

    Bientôt 4 mois que, suite au Hirak, on s'interroge sur les voies et moyens pour construire une Algérie nouvelle loin de ce celle qui a engendré une décennie sanglante et son double en prédation.

    Il se dégage (à mon sens) trois options :

    1. Reconstruire par le bas, en renouvelant les instances locales puis nationales, en réécrivant une nouvelle constitution et terminant par la présidentielle.

    2. Elire un président avec la même équipe dirigeante et les mêmes dispositions de loi.

    3. Préalablement à l'élection présidentielle, démettre le gouvernement Bedoui, revoir la loi électorale, épurer le fichier électoral et revoir les missions et composantes de la commission électorale.
    28
    Passer par une constituante
    14,29%
    4
    Election présidentielle avec équipe dirigeante et lois actuelles
    3,57%
    1
    Déblayer le terrain avant l'élection présidentielle
    64,29%
    18
    Aucune
    17,86%
    5

  • #2
    Les partisans de la premiere option sont très minoritaires, certains parmi eux ont même déjà changé d'objectif pour rejoindre la 3eme option. L'option de la constituante ne passera pas

    Je pense qu'il fallait ajouter une 4eme option que certains revendiquent: Garder l'équipe dirigeante mais limiter leurs prérogatives et/ou leur enlever toutes responsabilités dans l'organisation la surveillance de l'élection et la déclaration des résultats
    خيرالكلام ما قل و دل

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    • #3
      Il n'est pas question que les corrompus soient graciés. La constitution doit être amendée afin que les opportunistes n'en profitent pas des décennies précédentes. L'état doit se décharger du monopole des entreprises. Une equipe de technocrates doivent gérer le pays pendant une durée de 3 ans.
      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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      • #4
        pour la 3 !

        c'est celle qui sied a la majorité qui sort chaque semaine.



        la 1 c'est pour les planqués overseas et ceux qui ont revanche sur l'histoire.

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        • #5
          Un sondage donne une idée de ce que les gens de FA pensent des différentes options. Ils sont peut-être représentatifs de notre société, mais il est certain que les mieux placés pour représenter le peuple sont les gens du Hirak, et leurs revendications sont on ne peut plus claires:
          - Yetnahaw ga3, donc Gaïd Salah aussi puisqu'il fait partie du système.
          - Une Algérie démocratique
          -Un Etat de droit. (ni islamiste, ni militaire)
          Une fois le pouvoir restitué au peuple (actuellement détenu illégalement par l'armée au service de la mafia) le peuple sera en mesure de construire son Algérie libre et démocratique.
          Le reste, ce n'est que manœuvres et tentatives douteuses vouées à l'échec.

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          • #6
            Constituante sinon rien!

            Retourner à la case départ!
            Depuis que Benbella est sorti du congrès de la constituante en 1963, et qu'il est allé, avec ses comparses, bricoler la constitution de l'Algérie indépendante au cinéma Atlas, chaque président qui débarque en fait autant! La culture de la force a alors pris le dessus sur la culture de la démocratie! Depuis lors, seuls les porte-flingues ont droit de cité dans ce pays!... On les appellera pudiquement les "Décideurs"!
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              IL y a une autre option demandée qui est la mise en place d'un comité présidentiel provisoire qui prendra toutes les mesures durant une période de transition pour changer le système en instaurant les fondements d'un État de droit et organiser les élections présidentielles.

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              • #8
                Je suis pour :
                - pour une période de transition sans les symboles du régime. Une instance présidentielle + un gouvernement de compétences. Déblayer le terrain + mise en place d'une instance indépendante pour l'organisation des qui soit adoubée par la conférence de la société civile et politique.

                Cette instance organise des élections présidentielles + élections législatives+ élections d'une assemblée constituante.

                Une fois la constitution rédigée, elle sera soumise à référendum
                Rebbi yerrahmek ya djamel.
                "Tu es, donc je suis"
                Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                • #9
                  J'ai voté aucune, car selon moi l'Algérie est sans espoir et condamnée à chuter malgré toute les bonnes volontés.


                  L'Algérie est une vielle voiture qui va lâcher prise, depuis 1988 on essaie de mettre pleins de pièces de rechanges, on a mis du scotch partout pour tenir les pièces entre elles, mais en vain, car au bout d'un moment elle va lâcher et plus rien ne sera récupérable.

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                  • #10
                    Le mieux aurait été une constituante et refonder intégralement la république,mais pragmatiquement,les conditions politiques n'y sont pas favorables,le régime ne s'est pas effondré,il sabotera ce processus et la classe politique n'est pas prête pour relever ce défi .
                    je vote pour la 3 éme voie proposée à condition que le balayage soit complet et que ceci ne soit que le début d'un processus de réformes plus profond.
                    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                    • #11
                      D abord le nettoyage !!!!!!!!

                      ça sera une leçon pour les futurs commis d état , on touche pas . ..!!!
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        @Jawzia

                        2. Elire un président avec la même équipe dirigeante et les mêmes dispositions de loi.
                        J'aurais bien voté pour cette option, mais la formulation est trop biaisée. J'opte donc pour "Autre".

                        Ce que précise MYST colle mieux avec ce que je vois :

                        Je pense qu'il fallait ajouter une 4eme option que certains revendiquent: Garder l'équipe dirigeante mais limiter leurs prérogatives et/ou leur enlever toutes responsabilités dans l'organisation la surveillance de l'élection et la déclaration des résultats
                        Dernière modification par Harrachi78, 18 juin 2019, 19h47.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                        Commentaire


                        • #13
                          Le peuple exige que le terrain soit déblayé , et le départ de tout le système avec toutes ses figures, et ensuite les élections présidentielles , je n'ai pas voté car je n'ai pas trouvé dans les propositions cette hypothèse
                          Dernière modification par ACAPULCO, 18 juin 2019, 20h31.
                          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                          (Paul Eluard)

                          Commentaire


                          • #14
                            Je pense qu'il fallait ajouter une 4eme option que certains revendiquent: Garder l'équipe dirigeante mais limiter leurs prérogatives et/ou leur enlever toutes responsabilités dans l'organisation la surveillance de l'élection et la déclaration des résultats
                            Au lieu de leur enlever toute responsabilité dans le processus électoral (dont l'aboutissement correspond à leur fin de mission), en raison d'indices sérieux et concordants sur leur incapacité à assurer transparence et justice, autant s'en passer et ainsi répondre à une revendication de la rue.

                            Faut-il rappeler que ce gouvernement est un héritage du règne de bouteflika et tous les ministres ont été nommés par Said.

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                            • #15
                              @Jawzia

                              Le propre d'un compromis est qu'il est supposé imposer des solutions médianes qui, par définition, ne peut satisfaire les voeux de toutes les parties à 100%.

                              Pour moi, le maintien du gouvernement en place vise en premier lieu à assurer la continuité du pouvoir dans un minimum de légalit comme l'exige la constitution. Politiquement, le gouvernement en question est mort et il en va de même pour les hommes qui le dirigent ; leur sort final m'est donc égal. L'objet de la démarche et d'assurer un transfert correcte et direct du pouvoir (d'ou le maintien) à quelqu'un de légal et de légitime (d'où l'élection). Du fait qu'une partie importante des électeurs refuse de voir le scrutin mené par ce gouvernemen pour des raisons de confiance, le compromis est d'enlever toute prérogative en la matière au dit gouvernement dont le rôle, au final, se limitera à attendre l'élection de celui à qui il devra remettre tous les pouvoirs constitutionnels.

                              Je persiste donc à dire que l'option 2 telle que tu l'a formulé est biaisée pour ce qui me concernr dans la mesure où tu la dépouille de beaucoup d'élements (inclus dans l'option 3) qui font l'intêret du compromis voulu, sans parler du fait que -politiquement parlant- oblige celui qui veux d'une transition sous un pouvoir élu à passer pour un soutien particulier au gouvernement Bedoui, alors que ce n'est pas (forcément) le but ou l'idée.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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