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Ferhat Ait Ali- donnez moi, un seul pays au monde, sauvé par une armée entrée en politique!

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  • Ferhat Ait Ali- donnez moi, un seul pays au monde, sauvé par une armée entrée en politique!

    et je vous donnerai des dizaines d'autres coulés de cette manière, dont l’Algérie.

    Le Dernier continent au monde, ou l'on voit encore des uniformes parler gouvernance, est l'Afrique,

    Et comme par hasard, c'est le continent, le plus sinistré à tous les points de vue, de toute la planète, malgré ses richesses et peut être à cause de ces richesses justement,

    Les occidentaux, faisant preuve de cynisme préférant considérer ce continent comme une sorte de dépôt naturel, préfèrent traiter avec des sociétés de gardiennage avec des drapeaux que des états ayant un plan de développement sérieux de leurs contrées.

    L'Amérique Latine, qui a été jusqu'au début des années 80 le paradis des despotismes en uniformes bariolés, a été le prote étendard du sinistre intégral, economique, politique et juridique, et l'arrière cour des multinationales de l'esclavage par procuration, comme la "United Fruits", qui est à l'origine du terme de republique bananière.

    A partir du moment, ou les dictatures supposées nationalistes de spadassins sans vision, ont été soit laminées par des courants violent de gauche ayant amené les soviétiques aux portes des états unis, ou entrées dans des aventures contre l'occident lui même pour se faire une virginité nationaliste comme avec Galtieri aux malouines.

    Il a été décidé de mettre au placard cet attirail de dictatures folkloriques mais sanglantes, qui attiraient dans leur sillage des contestation de l’Amérique elle même, et la misère qui alimentait le brasier en hommes et volontés d'en finir.

    Et depuis cette époque, l’Amérique latine dont certains pays étaient des caricature de ce qu'il fallait éviter comme forme de vie, sont devenu des pays pour le moins normaux et parfois même performants.

    Les régimes de gauche voulant instaurer des dictatures du même ordre sous couvert social, n'ayant plus en face le mauvais exemple de leurs congénères de droite, ne draguent plus grand monde, les gens ayant compris que le treillis peut changer de discours mais jamais de pratiques et encore moins de résultats comme au Venezuela.

    Le Brésil, le chili et l'argentine, ont émerge de la chute de ces régimes et pas de leurs actions et réalisations.

    En Asie, les seuls régimes vraiment militaire de ce continent, étaient le pakistanais maintenu comme base arrière des combines américaines, et liquidé après comme allié peu fiable, et le Birman, qui a du finir par céder du moins sur la façade sans que n’émerge un pays digne de ce nom, après des décennies de prédations, guerres raciales et autres joyeusetés de militaires sans vision ni âmes.

    Pour le reste du monde, nous avons toutes sortes de régimes, dont la majorité est d'essence démocratique du moins pour les institutions visibles, et libérale en économie, y compris pour le géant communiste chinois.

    Avec quelques exceptions idéologiques dont certaines ne sont citée au'au titre des accidents à éviter de loin, comme la Corée du nord.

    Et ce qui vaut pour le reste du monde, vaut pour l'Algérie, et un jour ou l'autre il faudra établir la relation de cette structure devenue politique par la force des choses, avec l’état et la société.

    Et il faudra aussi bien étudier de près cette incapacité des élites politiques civiles à avoir et installer un projet fiable sans intrusion des militaires, ni obligation de ces derniers à intervenir pour que les choses ne dérapent pas outre mesure.

    Et surtout voir pourquoi, après 30 ans de travail en commun dans un régime aux limites définies entre les uns et les autres, aucune décantation, ni délimitation des rôles et des champs n'est intervenue, bien au contraire.

    Histoire de voir si ce mélange des genres n'est pas entretenu par certains militaires à dessein pour rester maîtres d'un jeu, qui engage les politiciens mais pas la société, formée d'une autre génération qui rejette les deux en terme de projets politiques, sans rejeter l'armée elle même en tant qu'instrument de défense, et ce tant qu'elle ne prend pas des allures de dictature directe sur leur sort.

    Mais dans l'immédiat, ce cheminement que chacun veut guider vers ses visions propres par tous les moyens y compris par la force pour les uns, et la sédition pour les autres.

    Ne peut avoir un début de solution, que par l’émergence d'institutions souveraines, légitimes, propres et choisies par le peuple dans les plus brefs délais, et sans aucune suspicion de manipulation d'une partie ou une autre.

    Et ce n'est qu'après que fort d'une légitimité ne souffrant aucune contestation, que les institutions qui seront installées, s'attelleront à la révision de la constitution de manière à couper toute ambiguïté, monopoles de pouvoir, ou passerelles d'intrusions à qui que ce soit, en clarifiant les points noirs du pouvoir actuel.

    Une chose,est pourtant sure, aucun pouvoir autoritaire, liberticide et se prévalant d'un autre rapport de force que la loi, n'a une chance de construire un état, ni de perdurer s'il venait à se concrétiser, ce qui est douteux dans l’état actuel des choses en interne et en externe.

    Et tout projet de ce genre, ne serait qu'une perte de temps, d’énergie, de sorties sécurisées pour le pays, et plus grave de vies, si la situation vire au conflit ouvert.

    Nous avons perdu 20 ans sur une fausse route avec Bouteflika et l'armée en Tandem, traînant dans leur sillage toute la classe politique préfabriquée ou préexistante dans une opposition factice et stérile, ou une complicité manifeste et prédatrice.

    Nous avons encore perdu quatre mois des plus précieux, sans savoir au juste les intentions des uns et des autres, tant les déclarations et dénégations font fausse note avec les faits et agissements.

    Le pays n'etant pas peuplé d'imbéciles, pas plus que le reste du monde d'ailleurs, tous attendent que les intentions soient clarifiées pour clarifier les réponses.

    Et ce jeu malsain ne peut durer eternellement, au prétexte fallacieux que certains veulent des élections qu'ils font tout pour qu'elle ne puissent avoir lieu, et que d'autres n'en veulent pas pour protéger la "démocratie", menacée d"après eux par deux noms précis, alors qu'elle est laminée par d'autres parties encore plus précises.

    Le peuple est fatigué et décidé en même temps, il ne veut pas lécher son but ultime d'un grand pays libre, mais ne voit rien venir d'autre que des combines, le vide politique en programmes et plans de sortie valables pour toute la nation.

    Et les peuples fatigués ne se soumettent pas au néant politique ou aux ambitions de ceux qui veulent s'imposer, ils atteignent juste des stades de certitudes qu'il n y a rien à attendre, pas qu'il n y rien à faire.

    Et malheureusement ils convergent rarement sur la suite des événements, ou sur les projets finaux, mais convergent tous sur le fait de ne pas se laisser tondre encore une fois.

    Et il viendra bien d'autres parties à l’affût, pour choisir chacun ses desperados comme partout ailleurs.

    La responsabilité incombant intégralement à la partie qui tentant de transformer un espoir en énième arnaque, aura juste transformé les lumières de l'espoir en feu du désespoir.

    Que tout le monde aie la sagesse de ne pas passer à coté de l’histoire comme l'ont fait les portugais, ou l'audace de sombrer dans ses égouts comme d'autres mal inspirés de cette région maudite.

    Mais en affichant rapidement les couleurs, et pas en jouant le pourrissement sur pied pour espérer rebondir dessus. comme cela semble être le cas présentement pour toutes les parties.

    Car je soupçonne même celles qui poussent à intransigeance pour une transition longue, qui donne cet alibi à l'adversaire de traîner les pattes en accusant les autres de faire de même.

    D'attendre elles aussi, qu'il montre montrent les cartes, pour battre les leurs, qui vraisemblablement ne sont pas toutes d'ici, comme celles des tenants du pouvoir d'ailleurs.

    Car contrairement à ce que chantent tous les corbeaux de la fausse politique, la souveraineté a pour unique garantie l'entente saine et sereine entre toutes les parties de la société, ..
    Les dictatures et les dictateurs sont la négation même de cette notion depuis que le monde est monde. elles attisent les rebellions, qui elles aussi n’ont rien à voir avec la souveraineté ayant besoin de soutiens.

    Et il est facile de constater qu'on ne trouve de traîtres et de trahison que dans les pays soumis à une dictature, ces deux mots semblant etre liés à vie au premier, sans savoir au juste qui a trahi qui, comme dans toutes les mauvaises familles.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le Chili.

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    • #3
      Le Brésil, le chili et l'argentine, ont émerge de la chute de ces régimes et pas de leurs actions et réalisations.
      Il oublie de mentionner le général Park, dont le pays la Corée du Sud prend, sous son régime autoritaire, son essor économique pour se hisser parmi les vingt pays les plus riches de la planète.
      ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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      • #4
        donnez moi, un seul pays au monde, sauvé par une armée entrée en politique!
        Il fait fausse route car sa question n'a aucun sens,
        L'élimination n'a rien prouvé, c'est l'évolution de la société qui demeure la seule sur toutes plans,et la balance de l'histoire penche de façon évidente vers cette évolution qu'il a oublié de faire intervenir.

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        • #5
          Vous oubliez le principal exemple : le portugal avec la révolution des œillets.....
          “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
          Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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          • #6
            oui mais il pointe la lune avec son doigt...

            en somme, le propos qu'il tient est on ne peut plus cohérent (je parle du titre)
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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