Ce n’était finalement qu’un effet d’annonce destiné peut être à tenter un joli coup de marketing politique. La conférence dite du «dialogue nationale» d’un segment de l’opposition regroupé au sein des «Forces du changement» n’a visiblement pas suffisamment de force argumentaire pour convaincre les ténors parmi les personnalités nationales annoncées partante à grands renforts médiatiques.
Samedi prochain, et sous réserve que l’école supérieur de l’hôtellerie de Ain El Benian leur soit accordée, les organisateurs de la conférence de l’opposition ne seront honorés part la présence des Guests-star politiques qui auraient pu rehausser cette rencontre boycottée par les partis du camp démocratiques.
Nous apprenons auprès des partis organisateurs, qu’aucune des personnalités nationales contactées n’a confirmé sa présence.
Ni l’ex président Zeroual, ni l’ex chef du gouvernement Mouloud Hamrouche, ni encore Me Ali Yahia Abdenour et Taleb Ibrahimi ne seront au rendez vous.
Si certains, sont assez âgés et malade à l’instar d’Ali Yahia et Taleb, les autres ne voudraient tout simplement pas souscrire à la démarche politique de certains partis organisateurs pour qui la tenue d’une élection présidentielle serait le clou de la rencontre comme le souhaite le pouvoir.
Faut-il rappeler en effet que, quasiment toutes ces personnalités se sont exprimées en faveur d’une période de transition devant préparer le terrain au retour à un processus électoral à l’exception notable de l’ex président Zeroual qui observe un silence de rigueur depuis sa rencontre avortée avec le général Toufik.
Du coup, Ali Benflis, Abdallah Djaballah, Abderrazak Makri, Nourredine Bahbouh et Soufiane Djilali entre autres, devraient se retrouver autour du coordinateur de l’initiative Abdelaziz Rehabi après le boycott des partis de l’alternative démocratique.
L’autre mauvaise nouvelle pour cette rencontre est le fait que le discours de Bensalah a confirmé que le dialogue national devrait porter uniquement sur les mécanismes d’organisation de la présidentielle et non plus sur la transition démocratique et le départ des symboles du système comme le revendique notamment le MSP.
C’est dire in fine que cette conférence nationale en gestation depuis des semaines, risque de tourner court, dés lors que le pouvoir reste chevillée à sa feuille de route , ne cédant que sur l’autorité de suivi de l’élection présidentielle, alors que le Gouvernement Bedoui et Ben Salah sont partis pour rester.
A1
Par Hakim Megatli
04 Juillet 2019
Samedi prochain, et sous réserve que l’école supérieur de l’hôtellerie de Ain El Benian leur soit accordée, les organisateurs de la conférence de l’opposition ne seront honorés part la présence des Guests-star politiques qui auraient pu rehausser cette rencontre boycottée par les partis du camp démocratiques.
Nous apprenons auprès des partis organisateurs, qu’aucune des personnalités nationales contactées n’a confirmé sa présence.
Ni l’ex président Zeroual, ni l’ex chef du gouvernement Mouloud Hamrouche, ni encore Me Ali Yahia Abdenour et Taleb Ibrahimi ne seront au rendez vous.
Si certains, sont assez âgés et malade à l’instar d’Ali Yahia et Taleb, les autres ne voudraient tout simplement pas souscrire à la démarche politique de certains partis organisateurs pour qui la tenue d’une élection présidentielle serait le clou de la rencontre comme le souhaite le pouvoir.
Faut-il rappeler en effet que, quasiment toutes ces personnalités se sont exprimées en faveur d’une période de transition devant préparer le terrain au retour à un processus électoral à l’exception notable de l’ex président Zeroual qui observe un silence de rigueur depuis sa rencontre avortée avec le général Toufik.
Du coup, Ali Benflis, Abdallah Djaballah, Abderrazak Makri, Nourredine Bahbouh et Soufiane Djilali entre autres, devraient se retrouver autour du coordinateur de l’initiative Abdelaziz Rehabi après le boycott des partis de l’alternative démocratique.
L’autre mauvaise nouvelle pour cette rencontre est le fait que le discours de Bensalah a confirmé que le dialogue national devrait porter uniquement sur les mécanismes d’organisation de la présidentielle et non plus sur la transition démocratique et le départ des symboles du système comme le revendique notamment le MSP.
C’est dire in fine que cette conférence nationale en gestation depuis des semaines, risque de tourner court, dés lors que le pouvoir reste chevillée à sa feuille de route , ne cédant que sur l’autorité de suivi de l’élection présidentielle, alors que le Gouvernement Bedoui et Ben Salah sont partis pour rester.
A1
Par Hakim Megatli
04 Juillet 2019

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