Karim Younes : le panel va suspendre ses travaux ou s’auto-dissoudre cette semaine si…
Algerie1 - Par Hakim Megatli | 27 Juillet 2019 | 12:29
Sous un feu nourri de critiques et de suspicions de vouloir faire la courte échelle au pouvoir pour tuer le Hirak, le panel des six personnalités nationales est déjà sur la défensive 48 heures après sa rencontre avec le président de l’Etat, Abdelkader Bensalah.
Lors de la marche du vendredi, Karim Younes, Fatiha Benabou et Smail Lalmas ont en pris pour le courage d’être partis discuter avec Bensalah.
Ce dernier a même failli être lynché par une foule qui le sermonnait vigoureusement malgré sa tentative d’expliquer sa démarche.
Acculés, les membres de la commission auto-désignés faut-il le souligner, tentent de montrer pattes blanches.
A commencer par son président Karim Younes qui, dans un post sur sa page Facebook, menace de suspendre les travaux du panel voire s’auto-dissoudre si le pouvoir trainait le pas à exécuter les engagements pris par Bensalah.
«Cette semaine sera décisive. Si les engagements pris par la Présidence ne connaissent pas un début d’exécution, le panel, Tajma3th n’el khir se réunira et examinera l'éventualité de la suspension de ses travaux et pourra même aller jusqu’à son auto- dissolution», écrit-il en effet.
Karim Younes qui a été lui aussi vertement critiqué sur les réseaux sociaux et par de larges secteurs du Hirak, a cru bon de s’expliquer surtout après les révélations de Nacer Djabi qui était jusqu’à la veille de la rencontre avec Bensalah partie prenante du panel tout comme le jeune activiste Islam Benatia.
Karim Younes série dans son texte les «sept» engagements que le pouvoir se doit de satisfaire cette semaine au risque de voir le panel se retrier.
Il s’agit de «l’impérieuse nécessité de la libération de tous les détenus du Hirak, dans l'urgence, dans un premier temps, du respect du caractère pacifique des manifestations par les forces de l’ordre et de la cessation des actes de violence et d’agression à l’encontre des manifestants pacifiques du Hirak et des étudiants».
Le panel a demandé également selon Karim Younes «l’allègement du dispositif policier notamment dans la capitale lors des marches hebdomadaires, l’ouverture de tous les accès à la capitale les jours des marches et la libération du champ médiatique tel que revendiqué par les professionnels de la presse et souhaité par la population en général».
Enfin et c’est la plus importante exigence, le panel a demandé le «départ du gouvernement en place et son remplacement par un gouvernement formé de technocrates non partisans».
Algerie1 - Par Hakim Megatli | 27 Juillet 2019 | 12:29
Sous un feu nourri de critiques et de suspicions de vouloir faire la courte échelle au pouvoir pour tuer le Hirak, le panel des six personnalités nationales est déjà sur la défensive 48 heures après sa rencontre avec le président de l’Etat, Abdelkader Bensalah.
Lors de la marche du vendredi, Karim Younes, Fatiha Benabou et Smail Lalmas ont en pris pour le courage d’être partis discuter avec Bensalah.
Ce dernier a même failli être lynché par une foule qui le sermonnait vigoureusement malgré sa tentative d’expliquer sa démarche.
Acculés, les membres de la commission auto-désignés faut-il le souligner, tentent de montrer pattes blanches.
A commencer par son président Karim Younes qui, dans un post sur sa page Facebook, menace de suspendre les travaux du panel voire s’auto-dissoudre si le pouvoir trainait le pas à exécuter les engagements pris par Bensalah.
«Cette semaine sera décisive. Si les engagements pris par la Présidence ne connaissent pas un début d’exécution, le panel, Tajma3th n’el khir se réunira et examinera l'éventualité de la suspension de ses travaux et pourra même aller jusqu’à son auto- dissolution», écrit-il en effet.
Karim Younes qui a été lui aussi vertement critiqué sur les réseaux sociaux et par de larges secteurs du Hirak, a cru bon de s’expliquer surtout après les révélations de Nacer Djabi qui était jusqu’à la veille de la rencontre avec Bensalah partie prenante du panel tout comme le jeune activiste Islam Benatia.
Karim Younes série dans son texte les «sept» engagements que le pouvoir se doit de satisfaire cette semaine au risque de voir le panel se retrier.
Il s’agit de «l’impérieuse nécessité de la libération de tous les détenus du Hirak, dans l'urgence, dans un premier temps, du respect du caractère pacifique des manifestations par les forces de l’ordre et de la cessation des actes de violence et d’agression à l’encontre des manifestants pacifiques du Hirak et des étudiants».
Le panel a demandé également selon Karim Younes «l’allègement du dispositif policier notamment dans la capitale lors des marches hebdomadaires, l’ouverture de tous les accès à la capitale les jours des marches et la libération du champ médiatique tel que revendiqué par les professionnels de la presse et souhaité par la population en général».
Enfin et c’est la plus importante exigence, le panel a demandé le «départ du gouvernement en place et son remplacement par un gouvernement formé de technocrates non partisans».
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