’organisation FLN d’Alger était
structurée en réseaux politico-militaires qui, parfois, se
chevauchaient et se concurrençaient. Tous ces réseaux gravitaient
autour de Krim et surtout de Ouamrane et de Abbane, ce dernier secondé
par Ben Khedda.Parmi les plus importants de ces réseaux, citons :- les
réseaux Lakhdar Rebbah, Mohammed Ben Mokaddem et Rachid Amara, – le
réseau Hachemi Hammoud et Hachemi Touati,- le réseau Ahcène Laskri et
Ben Mohammed Hammada,- le réseau Ahmed Chaïb (Ahmed Loghrab), – le
réseau Cherif Debbih,- le réseau Arezki Bouzrina (Hdidouche) et Ahmed
Ghermoul, le réseau Mustapha Fettal et Belkacem Bouchafa.Toutes les
têtes de file de ces réseaux ont été des adjoints de Abbane
structurée en réseaux politico-militaires qui, parfois, se
chevauchaient et se concurrençaient. Tous ces réseaux gravitaient
autour de Krim et surtout de Ouamrane et de Abbane, ce dernier secondé
par Ben Khedda.Parmi les plus importants de ces réseaux, citons :- les
réseaux Lakhdar Rebbah, Mohammed Ben Mokaddem et Rachid Amara, – le
réseau Hachemi Hammoud et Hachemi Touati,- le réseau Ahcène Laskri et
Ben Mohammed Hammada,- le réseau Ahmed Chaïb (Ahmed Loghrab), – le
réseau Cherif Debbih,- le réseau Arezki Bouzrina (Hdidouche) et Ahmed
Ghermoul, le réseau Mustapha Fettal et Belkacem Bouchafa.Toutes les
têtes de file de ces réseaux ont été des adjoints de Abbane
Mars 1955. Abane Ramdane entre en scène. Homme intègre et intelligent, lettré aussi, ce qui était rare pour l'époque. Abane fut d'abord réticent, puis il accepte finalement de s'associer au mouvement. Il débarque à Alger le 7 mars 1955 pour se rendre à la rue Barberousse, dans la Casbah, chez un laitier où je l'attendais pour le ramener chez moi.
Nouvellement recruté, Abane Ramdane n'exerçait pas encore les prérogatives qui seront les siennes quelque temps plus tard. Il régnait comme une confusion.
Par ses écrits incendiaires, Abane surpassa rapidement le statut qui fut le sien à ses débuts. De conseiller d'une direction collégiale, encore inconsistante de la Révolution, il devient une sorte de coordinateur vers lequel convergeaient toutes les informations, celles des maquis des villes, de l'étranger, etc.
En fait, c'est lui qui avait le vent en poupe. Soutenu par deux grandes figures de la Révolution, Krim Belkacem et Amar Ouamrane. L'arrestation de Bitat Rabah une semaine après son arrivée , lui laissera, en revanche, les coudées franches.
Yacef Saadi
(Chef de la Zone Autonome d'Alger)
qui, curieusement, n'est pas cité parmi les groupes armés de la capitale.
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