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Le panel passe à l’acte

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    Le panel passe à l’acte

    L'Expression - 05/08/2019

    C’est sur l’identité des hommes et des femmes qui le composeront que le dialogue gagnera ou pas en crédibilité.

    Pas question de baisser les brasPas question de baisser les bras
    L’Instance nationale de dialogue et de médiation commence à prendre forme. Autour du Panel de départ, qui semble s’être stabilisé après un va-et-vient qui a fait couler beaucoup d’encre, des commissions sectorielles et un comité de sages verront bientôt le jour. Le communiqué qui a sanctionné la réunion de l’Instance relève la volonté de sa composante de se donner un maximum de marge pour réunir le plus de compétences possibles autour de l’idée du dialogue. De fait, sans souligner leurs missions précises, le panel de Karim Younès a déjà créé, sur le papier en tout cas, plusieurs commissions de travail. Le communiqué note tout de même que les membres de ces commissions et leurs attributions ont été définis. Mais on n’en saura pas plus à cette étape de la structuration de l’Instance nationale de dialogue et de médiation. Aucun nom n’a été communiqué, mais un membre du Panel a indiqué à L’Expression qu’une conférence de presse est prévue dans les prochains jours où l’ensemble de l’organigramme sera rendu public, avec, notamment l’identité des personnalités nationales appelées à faire partie du Panel, des commissions de travail et du Comité des sages.
    Pour sa première activité, force est de constater que l’Instance n’a pas livré grand- chose de son potentiel humain, qu’on dit, à l’intérieur de la nouvelle organisation représentatif de l’intelligentsia nationale et apte à convaincre de larges pans de la société. C’est sur l’identité des hommes et des femmes qui le composeront que le dialogue gagnera ou pas en crédibilité.
    Cette donne, essentielle pour le succès de la démarche, semble au centre des préoccupations des membres de l’Instance coordonnée par Karim Younès. Il s’agit, en effet, de ne pas souffrir d’une fin de non-recevoir que réserveraient certaines personnalités contactées pour figurer dans l’une des structures de l’organigramme, mis en place, hier.
    Cela au plan organisationnel qui conditionnera une importante partie de la mission du Panel. Pour le reste, le communiqué de l’Instance nationale de dialogue et de médiation salue toutes les initiatives nées dans l’objectif de trouver une solution à la crise politique. Une manière d’afficher une écoute permanente de l’ensemble des sensibilités politiques et surtout une disponibilité à rencontrer tous les partis. Un vœu déjà exaucé par quelques formations qui ont annoncé leur accord, mais totalement rejeté par d’autres qui disent voir dans l’Instance de Karim Younès, un appendice du pouvoir. La sortie, hier, de Abdellah Djaballah qui a vertement critiqué l’initiative, et a été jusqu’à souhaiter le boycott de l’Instance de dialogue. Il y a lieu de s’attendre à ce que des propos approchant ceux du leader islamiste se multiplient sur la scène nationale. La timidité de la première sortie de l’équipe de Karim Younès est de nature à alimenter un discours de défiance à l’égard du dialogue, à moins que la conférence de presse, promise pour les prochains jours, ne redresse la barre. En attendant, le communiqué rappelle la mission principale de l’Instance qui consiste à jouer «un rôle de médiation afin de permettre à toutes les initiatives d’aboutir à la proposition d’une loi organique relative aux élections ainsi que la loi portant création d’une autorité nationale indépendante d’organisation des élections présidentielles». Cette «lettre de mission», que le Panel s’est donnée, fait déjà grincer des dents, mais s’il parvient à convaincre sur sa sincérité et son engagement, un grand pas sera fait dans la bonne direction. Pour l’heure, on en est encore loin, à voir les réserves formulées par quelques têtes de pont de l’opposition politique et de la société civile. Mais qu’à cela ne tienne, et malgré un terrain, pourrait-on dire, miné, l’Instance nationale de dialogue et de médiation n’entend pas perdre plus de temps et décide «d’entamer immédiatement des rounds de dialogue», avec certainement les sensibilités politiques acquises au dialogue national inclusif. Cela «tout en étant ouverte à la réception de toute proposition émanant du Hirak», précise le communiqué, comme pour noter le souci du Panel de maintenir un contact permanent avec le Mouvement populaire, sans lequel aucune initiative ne peut prétendre au succès.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Le régime va aller puiser dans toutes ses clientèles pour essayer de donner de la substance à un panel de dialogue intramuros au pouvoir... ce pouvoir nous a habitué à phagocyter et à s'approprier tout ce qui tourne sur la scène nationale pour la vider de toute substance...

    C'est ainsi qu'il a phagocyté le multipartisme en multipliant les appareils et autres acteurs se cette pièce de théâtre avec partis de pouvoir et son opposition. La liberté de la presse a été mise au pas par des oligarques dépendants de la commande publique et de la bureaucratie soigneusement mise en place. La liberté syndicale par l'entremise de mouvements de redressements, et autre mise en scène de l'UGTA, les instances de représentativité politique, en les vidant de toute autonomie et pouvoir de décision, au niveau local et national... même un gouvernement n'échappe pas à la verticalisation implaccable faisant des ministres de simples techniciens chargés d'agiter la scène politique et brasser du vent...
    Dernière modification par ott, 05 août 2019, 09h56.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Ils veulent absolument inclure Mouloud Hamrouche et Taleb El Ibrahimi... pour se donner de la crédibilité...


      Politique: Le panel crée une commission nationale de sages


      Quotidien Oran - par Yazid Alilat


      Comme elle l'a promis, l'instance nationale de médiation et de dialogue (le Panel), a annoncé hier dimanche une réunion et, dans la foulée, la création d'une commission de sages devant conduire et gérer le dialogue national de sortie de crise. C'est durant sa première réunion tenue dans une villa sur les hauteurs d'Alger, appartenant à un membre du panel et qui leur servira de bureau dorénavant, que les membres de cette instance ont tenu leur première réunion. Tous les membres, «y compris les nouveaux», étaient présents, selon un communiqué de la commission signé par son coordinateur Karim Younès. En outre, des commissions de travail ont été mises en place lors de cette réunion, avec leurs missions et la désignation de leurs membres. Quant à la commission de sages, «elle se compose de personnalités et d'experts qui ont accepté de rejoindre l'Instance», précise le communiqué, sans dévoiler les noms des membres de la commission. Mais des personnalités politiques sont déjà pressenties, et on parle même de Mouloud Hamrouche ou Taleb El Ibrahimi. Dans son communiqué, l'Instance a précisé qu'elle «valorise toutes les initiatives de dialogue ainsi que toutes leurs plates-formes et leurs propositions de sortie de crise» qui ont précédé la création du panel. Bien plus, «toutes ces plates-formes et ces propositions constitueront des documents de travail qui seront utilisés pour l'élaboration» des propositions qui seront soumises à la conférence nationale qui sera organisée à la fin des consultations, explique le même communiqué.

      Par ailleurs, l'instance dirigée par Karim Younès a annoncé qu'elle a décidé d'entamer «immédiatement» l'organisation des consultations de dialogue avec la classe politique, les personnalités nationales et la société civile. Ces annonces interviennent par ailleurs au milieu d'un climat politique délétère, marqué par des critiques acerbes contre le panel, accusé de faire le jeu du pouvoir et, bien plus, de ne pas avoir de vraies prérogatives dans la conduite du processus de dialogue, dès lors que ses mesures d'apaisement qu'il a revendiquées comme préalable à l'entame de sa mission, ont été balayées d'un coup de main par le chef d'état-major de l'ANP Ahmed Gaïd Salah, au milieu d'un silence assourdissant du chef de l'Etat qui avait garanti au panel la satisfaction de ces revendications. Cependant, Karim Younès a affirmé samedi, qu'il reste attaché aux mesures d'apaisement, et qu'il ne les a pas abandonnées. Dans un entretien à « Liberté» paru samedi, il a déclaré qu'il n'a pas abandonné les préalables que lui et les autres membres du panel avaient posés avant d'accepter la mission. «Contrairement à ce qui s'est raconté, nous n'avons pas renoncé aux préalables. Je persiste sur le fait que nous ne pouvons envisager un dialogue serein sans mesures d'apaisement. Nous avons un engagement de la part du chef de l'État. Nous attendons toujours sa mise en œuvre », affirme-t-il. D'autre part, le panel a indiqué qu'il a décidé d'entamer immédiatement des rounds de dialogue, tout en restant ouvert à toute proposition ou idée émanant du «hirak». Après le départ de Smaïl Lalmas et Azeddine Benaïssa, deux autres personnalités (Hadda Hazzem et Guessoum) ont décidé de rejoindre ce panel. La réunion de dimanche a été par ailleurs consacrée à l'élaboration de l'agenda des rencontres qu'elle devrait avoir dans les prochaines semaines avec les différents acteurs politiques pour discuter des voies et moyens de sortie de crise. Il n'empêche que la classe politique ne semble pas emballée par le panel et ses missions, à l'image du parti Al Adala qui a annoncé hier dimanche que « nous ne sommes pas concernés par le panel dont l'objet a été défini précédemment et qui a été créé spécialement pour la mise en place de l'instance indépendante de contrôle et d'organisation des élections. Nous pensons que cela ne répond pas au but recherché ». Selon Abdallah Djaballah, « le peuple algérien vit une révolution qui nécessite un changement global et le traitement de la crise de la tyrannie et la corruption qui sévit dans le pays depuis des décennies ». Il a précisé dans un entretien à TSA-Arabi que «cette crise ne peut pas disparaître juste en allant en élections ». Cependant, les membres du panel restent optimistes quant à l'intégration à l'instance d'autres personnalités nationales.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Le panel passe à l’acte

        ca sent le désespoir pour certain et ca fait mal aux sanguinaires comme les zitoutites

        الضحك على الذقون نظام القايد صالح وعملاءه غبي وساذج ينشئ “لجنة الحكماء”

        زيتوت: القايد صالح و قايدي مرعوبين من العصيان المدني القادم

        [IMG]http://www.************.net/imagesnews/1564963215.jpg[/IMG]
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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        • #5
          Il faut être dans la tête d'un agent de la Stazi et ses dérivés pour penser un instant que se genre de panel diligenté par le pouvoir peut faire peur à n'importe quel militant pour la démocratie et activiste du hirak... Ils sont tellement habitués aux fakes qu'ils osent même un fake panel...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            aucun argument ni logique,,,
            silmiya silmiya, veut dire quoi et pour arriver a quoi? n'est ce pas le hiwar ou c'est plutôt la force et la guerre?
            المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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            • #7
              Ça veut dire désarmer nos casquettes de leur attribues pour les amener à poil sur une table de négociation... A moins qu'il décident de sacrifier ce qui leur sert de vitrine...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                أول إجتماع للجنة الحوار مع نشطاء في الحراك الشعبي بعد غد

                - علي عزازقة منذ 44 دقيقة - سبق بريس

                أعلنت اللجنة السياسية لهيئة الحوار والوساطة، اليوم، عن عقد أول إجتماع لها مع فواعل الحراك الشعبي يوم الأربعاء 7 أوت، في إطار برنامج رزنامة جولات الحوار.

                وجاء في بيان هيئة الحوار والوساطة التي يتراسها كريم يونس، بأن “اللجنة السياسية لهيئة الحوار والوساطة إجتمعت اليوم تحت رئاسة رئيس اللجنة محمد بلحيمر، وبحضور المنسق العام لهيئة الحوار كريم يونس، و أعضاء اللجنة مختار بن سعيد وبقاطبركاني محمد”.

                ويضيف البيان أن جدول أعمال إجتماع اللجنة تضمن :” دراسة تشكيلية للجنة الحكماء والخبراء، والإتصال مع عناصر من الجالية الوطنية بالخارج في طل مناطق العالم”.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  SALUT OTT
                  ca va peut etre dans la bonne voie ce panel mais moi je vx une solution a la soudanaise
                  au fait pk amel tv ne marche plus
                  merci

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                  • #10
                    Salut Azulkabyke,

                    Ils sont partis en vacance... L'Algerie n'est pas le Soudan, mais c'est un bon benchmark...
                    Othmane BENZAGHOU

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