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La convention des Forces de l'alternative démocratique interdite

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  • La convention des Forces de l'alternative démocratique interdite

    La convention des partis de l’Alternative démocratique (PAD), prévue pour ce mercredi 28 août, à Alger a été interdite par la wilaya d’Alger.
    Le parti des travailleurs a annoncé cette interdiction qui leur a été signifiée par les services de la wilaya d’Alger.

    Pour rappel, les partis de l’alternative démocratique avaient appelé le 21 juillet dernier à la signature d’une convention nationale cette fin du mois d’août.

    Rejetant les démarches voulant imposer à tout prix une élection présidentielle dont le seul but est de sauver le système, les forces de l’alternative démocratique assurent que “la constituante est la seule et unique voie qui empêche la régénération de l’ancien système” et qui permet une vraie transition démocratique pour la mise en place d’un environnement institutionnel permettant aux algériens de débattre des modèles politiques et des institutions qu’ils veulent bâtir.

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    Pour eux, la période de transition est “le temps nécessaire pour mettre en place cet environnement institutionnel sans lequel toute idée de rupture avec le système usurpateur sera vaine.”

    Cette interdiction intervient au lendemain du le discours du chef d’état major et vice ministre de la défense rejetant toute autre option qu’une ”élection présidentielle dans les plus brefs délais”.

    L’interdiction de la réunion des partis de l’alternative démocratique intervient quelques heures après celle de l’interdiction de la tenue de l’université d’été de Raj. Le pouvoir a, vraisemblablement, opté pour le durcissement et la négation de tos ceux qui ne partagent pas sa démarche pour une solution de la crise.

    Huffpost

  • #2
    c'est prévisible cette interdiction vu le vent en poupe qui pousse la caravelle nommé gaid,et je pense que dorénavant on en verra de plus de plus cette démonstration des muscles du système affidé a l'appareil militaire,et c'est sans aucun doute le début de la fin pour le hirak,a moins d'un sursaut "extraordinaire" dans les rangs des manifestants ce dont j'en doute car la peur de la réaction brutale de l'armée plane sur leurs têtes et dans leurs esprits et même habite dans les cœurs de tous les algériens.

    Commentaire


    • #3
      un article du monde souligne l'assurance du gaid face au hirak,le durcissement qu'il opère face aux manifestants va crescendo,et des jours pas heureux pour eux se dévoilerons a l'horizon.



      En Algérie, violente charge du général Gaïd Salah contre les partisans d’une transition démocratique

      L’homme fort du régime a réitéré son appel à l’organisation d’une élection présidentielle « dans les plus brefs délais ».

      Par Amir Akef Publié aujourd’hui à 10h59, mis à jour à 18h01
      Temps de Lecture 4 min.
      d’Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, a violemment chargé, lundi 26 août à Oran, les partisans d’une transition démocratique en Algérie et a réitéré son appel à « l’organisation d’une élection présidentielle transparente dans les plus brefs délais ».
      Alors qu’une instance de dialogue et de médiation dirigée par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Karim Younes, doit mener des consultations sur les modalités de la tenue du scrutin mais peine à trouver des interlocuteurs, le chef de l’armée a été tranchant. Selon lui, la préparation de l’élection présidentielle doit commencer « dans les semaines à venir » et il faut accélérer le « processus d’installation de l’instance nationale indépendante » chargée de l’organisation et de la surveillance du scrutin.
      Article réservé à nos abonnés Lire aussi 2019, année de l’Algérie Ahmed Gaïd Salah a accusé ceux qui défendent une transition « aux conséquences périlleuses » d’être au service des « intérêts de la bande [le clan Bouteflika] et de leurs maîtres ». Il assure détenir des « informations confirmées de leur implication » dans des complots, qu’il dévoilera « au moment opportun ». Ces parties sont également accusées d’entraver le travail de l’instance de Karim Younes, « en faisant la promotion de l’idée de la négociation, au lieu du dialogue, et de la désignation plutôt que de l’élection ».
      Le « hirak » exige le départ du président par intérim

      Cette déclaration particulièrement dure intervient alors que l’instance de dialogue et de médiation tente laborieusement de convaincre les acteurs politiques de présenter des propositions pour la tenue dans les meilleures conditions d’une élection présidentielle que le pouvoir, contesté, n’arrive pas à organiser. Faute de candidats, Abdelkader Bensalah, le chef de l’Etat par intérim, a été contraint d’annuler le scrutin initialement fixé le 4 juillet.
      Le mouvement de contestation populaire, le « hirak », exige, préalablement à un retour aux urnes, le départ de M. Bensalah ainsi que du premier ministre, Noureddine Bedoui, et la mise en place d’un gouvernement dirigé par des personnalités indépendantes. L’écart, déjà grand, entre les exigences du « hirak » et l’agenda du pouvoir s’est accentué au fil des semaines, notamment à la suite de l’emprisonnement de manifestants porteurs de drapeaux amazighs et de Lakhdar Bouregaa, un ancien combattant âgé de 86 ans qui avait accusé le pouvoir d’avoir « déjà choisi le président ».
      Lire aussi En Algérie, la justice nomme des administrateurs pour remplacer les hommes d’affaires incarcérés Le chef de l’armée affiche son impatience, alors que l’instance de dialogue et de médiation cherche à convaincre les opposants qu’elle n’est pas une simple ruse du pouvoir. Le crédit de l’instance avait été fragilisé dès son lancement : les mesures d’apaisement préalables (libération des détenus politiques et liberté de circulation des personnes) avaient été vigoureusement refusées par le chef de l’armée. Lundi, Ahmed Gaïd Salah a également rejeté une idée phare avancée par Karim Younes, celle d’un engagement préalable des candidats à l’élection présidentielle à mettre en œuvre les recommandations d’une conférence nationale de dialogue à venir. Cette « charte d’honneur » est censée être une réponse à ceux qui estiment que la Constitution actuelle donne un pouvoir de monarque au président et qu’il faut l’amender avant d’aller au scrutin.
      La même idée d’engagement préalable a été avancée par Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid, pour concilier les différentes positions : une présidentielle assortie d’un engagement des partis et des candidats à organiser des législatives anticipées et à ouvrir le « chantier d’un processus constituant ». Des pistes balayées par le général Gaïd Salah, qui a fustigé la « tentative de diffuser des idées sombres qui condamnent le futur président et lui imposent des agendas préétablis » qui seraient contraires à la Constitution.
      Les manifestations connaissent un regain de mobilisation

      Face à la tentation du pouvoir de passer en force, des efforts sont menés pour rapprocher les différentes composantes de l’opposition, dont les points de vue divergent sur la sortie de crise. Des partis regroupés sous le label des « forces du changement » sont favorables, sous conditions, à une élection présidentielle. D’autres formations dites de « l’alternative démocratique » prônent la tenue d’une assemblée constituante.
      Lire aussi En Algérie, un ancien ministre de la justice de Bouteflika écroué Sous l’impulsion d’acteurs de la société civile, les deux groupes se sont rencontrés le 24 août. Une première, sanctionnée par un communiqué qui souligne, en réponse à l’instance de Karim Younes, qu’un « dialogue efficace, responsable et souverain (…) nécessite un climat politique fondé sur des mesures de rétablissement de la confiance absente ». Il s’agit notamment de « la libération des détenus d’opinion, la levée des contraintes sur les espaces publics, la libération des médias et la levée du blocus sur la capitale ». Les partis qui doivent encore se rencontrer ont appelé à renforcer le « hirak », qui doit se poursuivre « de façon pacifique, populaire et nationale jusqu’à la réalisation de ses revendications légitimes ».
      L’impasse politique est totale, alors que les manifestations, entrées dans leur septième mois, connaissent un regain de mobilisation. Dans une interview à El Watan, le sociologue Nacer Djabi dit s’attendre à « un durcissement du “hirak” à la rentrée sociale, en septembre. Selon lui, « les Algériens devront passer à une vitesse supérieure dans leur mouvement de protestation pour imposer le rapport de force nécessaire au changement voulu ».
      Amir Akef (Alger, correspondance)

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      • #4
        La convention des Forces de l'alternative démocratique interdite
        Galek, le dialogue et des élections libres et indépendantes alors que des partis d'opposition ne peuvent pas se réunir
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          des partis d'opposition ne peuvent pas se réunir
          ni même avoir accès au moindre plateau télé..
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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