Pour donner de l’épaisseur à l’initiative du dialogue national et pour atteindre l’objectif d’organiser des élections présidentielles d’ici la fin de l’année 2019, l’institution militaire, à savoir le haut commandement de l’ANP et son chef Ahmed Gaid Salah, ont envoyé au début du mois d’août un émissaire à Ramtane Lamamra, le diplomate chevronné et ancien ministre des Affaires Etrangères avant la chute d’Abdelaziz Bouteflika et du clan présidentiel, a-t-on appris de sources sûres.
Selon nos sources, Ramtane Lamamra a été approché par Abdallah Baali, un autre diplomate chevronné, qui était ambassadeur d’Algérie aux États-Unis depuis 2008 avant d’être nommé à Paris en France lors du dernier remaniement effectué par le président par intérim de l’Etat Abdelkader Bensalah. Abdellah Baali, qui était ambassadeur d’Algérie en Indonésie, en Australie, en Nouvelle-Zélande, et au Brunei de 1992 à 1996 ainsi qu’aux Nations unies de 1996 à 2005, connaît très bien Ramtane Lamamra. Le nouveau ambassadeur algérien en France est considérée comme l’une des pierres angulaires du nouveau système élaboré par l’establishment militaire.
Abdellah Baali a été chargé, a-t-on appris auprès de nos sources, de convaincre Ramtane Lamamra d’apporter son soutien et sa contribution au processus de dialogue initié avec le panel de personnalités nationales sélectionnées par Karim Younes avec la bénédiction du haut commandement de l’ANP. En clair, l’institution militaire algérienne veut impliquer Lamamra dans ce processus de transition et lui demande d’utiliser son carnet d’adresses international pour persuader les grandes puissances de miser sur la feuille de route défendue par Ahmed Gaid Salah.
Mais à la proposition d’Abdellah Baali, Ramtane Lamamra a dit non. L’ex-chef de la diplomatie algérienne a, semble-t-il, tiré une leçon de sa mésaventure lorsqu’il avait tenté de soutenir la feuille de route des Bouteflika au mois de mars dernier. Une feuille de route consistant à rallonger le mandat présidentiel de Bouteflika d’une année avec l’organisation d’une conférence nationale pour l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle. Aujourdh’ui, Ramtane Lamamra, après avoir épuisé son « crédit » et « entaché » sa « légitimité » lors des derniers soupires du régime Bouteflika, ne veut plus se mêler et ne veut plus jouer un rôle dans les scénarios échafaudés par les laboratoires du régime algérien.
ALGRRIE PART
Selon nos sources, Ramtane Lamamra a été approché par Abdallah Baali, un autre diplomate chevronné, qui était ambassadeur d’Algérie aux États-Unis depuis 2008 avant d’être nommé à Paris en France lors du dernier remaniement effectué par le président par intérim de l’Etat Abdelkader Bensalah. Abdellah Baali, qui était ambassadeur d’Algérie en Indonésie, en Australie, en Nouvelle-Zélande, et au Brunei de 1992 à 1996 ainsi qu’aux Nations unies de 1996 à 2005, connaît très bien Ramtane Lamamra. Le nouveau ambassadeur algérien en France est considérée comme l’une des pierres angulaires du nouveau système élaboré par l’establishment militaire.
Abdellah Baali a été chargé, a-t-on appris auprès de nos sources, de convaincre Ramtane Lamamra d’apporter son soutien et sa contribution au processus de dialogue initié avec le panel de personnalités nationales sélectionnées par Karim Younes avec la bénédiction du haut commandement de l’ANP. En clair, l’institution militaire algérienne veut impliquer Lamamra dans ce processus de transition et lui demande d’utiliser son carnet d’adresses international pour persuader les grandes puissances de miser sur la feuille de route défendue par Ahmed Gaid Salah.
Mais à la proposition d’Abdellah Baali, Ramtane Lamamra a dit non. L’ex-chef de la diplomatie algérienne a, semble-t-il, tiré une leçon de sa mésaventure lorsqu’il avait tenté de soutenir la feuille de route des Bouteflika au mois de mars dernier. Une feuille de route consistant à rallonger le mandat présidentiel de Bouteflika d’une année avec l’organisation d’une conférence nationale pour l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle. Aujourdh’ui, Ramtane Lamamra, après avoir épuisé son « crédit » et « entaché » sa « légitimité » lors des derniers soupires du régime Bouteflika, ne veut plus se mêler et ne veut plus jouer un rôle dans les scénarios échafaudés par les laboratoires du régime algérien.
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