Pour revenir au sujet, et au-delà du fait que le pauvre Bensalah est complètement largué dans cette histoire, ce qui prouverait à quiconque aurait encore des doutes que nous sommes bien dans un régime militaire, j'ose émettre trois hypothèses, qui valent ce qu'elles valent, concernant cette précipitation dans l'annonce des présidentielles par le Gaïd. L'avenir nous dira si l'une d'elles était justifiée ou non.
1. Des pressions internationales sur l'Etat-Major, incluant d'éventuelles sanctions, voire une intervention directe, l'amènent à revoir sa copie. En effet, beaucoup de puissances ayant des intérêts en Algérie commencent à piaffer d'impatience au vu de la crise qui ne fait que traîner en longueur. Pour des Etats qui considèrent que le temps c'est de l'argent et que l'incertitude est l'ennemi premier du marché, cette situation n'a que trop duré. D'où les quelques chancelleries étrangères qui ont commencé à montrer le bout de leur nez à Alger (Italie, Russie, France...), sans parler des monarchies du Golfe qui ont investi des sommes considérables sous l'ère Boutef/Gaïd. A ce props, il paraît que le magnat émirati Al Sheebani, qui tenait son QG à l'hôtel Sheraton d'Alger, aurait pris la poudre d'escampette dans son jet privé, dès les premiers jours du hirak, emportant avec lui plein de valises bourrées de millions de dollars...
2. L'Etat-Major, qui n'est pas constitué que d'abrutis finis, opterait pour la stratégie du pourrissement. On précipite les élections, sachant qu'elles sont techniquement et objectivement irréalistes. Le résultat inéluctable serait un dérapage du hirak qui donnerait le prétexte à l'armée d'intervenir en imposant soit l'état d'urgence ou l'état de siège ou la loi martiale, les trois options étant tout à fait constitutionnelles. On retomberait alors dans du "déjà vu" et l'ANP garderait la main, en quelque sorte...
3. Une hypothès que j'ai écartée perso, mais qui ne me semble plus absurde maintenant, c'est que le Gaïd se prépare sérieusement à se présenter lui- même comme présidentiable, auquel cas tous ses actes et discours précédents pourraient être interprétés comme étant une pré-campagne avant l'heure. Sachant qu'il a la maîtrise totale de l'administration et des médias, et tenant compte du fait qu'il dispose d'une nuée non négligeable d'admirateurs et d'électeurs potentiels, il ne serait pas insensé de supposer qu'une frange du régime le pousserait vers cette issue qui ne lui déplairait certainement pas...
Mais encore une fois, le seul hic à toutes ces hypothèses est la vitalité inédite du mouvement citoyen pacifique qui fait preuve d'une créativité à toute épreuve, si j'ose dire...
1. Des pressions internationales sur l'Etat-Major, incluant d'éventuelles sanctions, voire une intervention directe, l'amènent à revoir sa copie. En effet, beaucoup de puissances ayant des intérêts en Algérie commencent à piaffer d'impatience au vu de la crise qui ne fait que traîner en longueur. Pour des Etats qui considèrent que le temps c'est de l'argent et que l'incertitude est l'ennemi premier du marché, cette situation n'a que trop duré. D'où les quelques chancelleries étrangères qui ont commencé à montrer le bout de leur nez à Alger (Italie, Russie, France...), sans parler des monarchies du Golfe qui ont investi des sommes considérables sous l'ère Boutef/Gaïd. A ce props, il paraît que le magnat émirati Al Sheebani, qui tenait son QG à l'hôtel Sheraton d'Alger, aurait pris la poudre d'escampette dans son jet privé, dès les premiers jours du hirak, emportant avec lui plein de valises bourrées de millions de dollars...
2. L'Etat-Major, qui n'est pas constitué que d'abrutis finis, opterait pour la stratégie du pourrissement. On précipite les élections, sachant qu'elles sont techniquement et objectivement irréalistes. Le résultat inéluctable serait un dérapage du hirak qui donnerait le prétexte à l'armée d'intervenir en imposant soit l'état d'urgence ou l'état de siège ou la loi martiale, les trois options étant tout à fait constitutionnelles. On retomberait alors dans du "déjà vu" et l'ANP garderait la main, en quelque sorte...
3. Une hypothès que j'ai écartée perso, mais qui ne me semble plus absurde maintenant, c'est que le Gaïd se prépare sérieusement à se présenter lui- même comme présidentiable, auquel cas tous ses actes et discours précédents pourraient être interprétés comme étant une pré-campagne avant l'heure. Sachant qu'il a la maîtrise totale de l'administration et des médias, et tenant compte du fait qu'il dispose d'une nuée non négligeable d'admirateurs et d'électeurs potentiels, il ne serait pas insensé de supposer qu'une frange du régime le pousserait vers cette issue qui ne lui déplairait certainement pas...
Mais encore une fois, le seul hic à toutes ces hypothèses est la vitalité inédite du mouvement citoyen pacifique qui fait preuve d'une créativité à toute épreuve, si j'ose dire...
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