Le professeur Saïd Medioni Mokhtar a appelé, hier, le mouvement populaire et les «hirakistes» à saisir l'occasion et à participer massivement à l'élection présidentielle du 12 décembre prochain afin de sortir le pays de sa crise.
Invité de la radio chaîne 3, cet expert et analyste politique estime que ce mouvement devrait s'impliquer directement dans l'élection présidentielle, en restant mobilisé et en appelant les nationaux à donner leur voix à un candidat qu'il aura choisi, qui aime son pays et qui «incarnera la rupture avec l'ancien système». Il considère que pour celui qui a contribué à écarter «ceux qui ont pillé le pays pendant 20 ans», ce serait un «gâchis» s'il ne se structurait pas en prévision de la présidentielle et qu'il s'y impliquerait après, aux fins d'assurer «la continuité de cette révolution».
Mais comment se structurer quand au sein du mouvement populaire existent «ceux qui s'opposent totalement à la tenue de la présidentielle» et ceux qui conditionnent celle-ci à des mesures d'apaisement ? Pour Saïd Medioni Mokhtar, ceux qui «s'opposent à ces élections» doivent savoir que tout conflit doit se terminer par un dialogue et être matérialisé par un scrutin. Pour lui, «ceux qui refusent tout» doivent avoir «d'autres agendas», de plus, ajoute-t-il, aimer son pays ce n'est pas «chercher la confrontation».
Medioni Mokhtar a clairement fait état de «dérapages» au sein du mouvement populaire résultant, d'après lui, de «manipulations». Il y note également une «radicalisation» qu'il impute à «certains groupes», lesquels viseraient «l'institution qui a sécurisé ce pays». L'invité de la rédaction n'en considère pas moins que les élections «ne sont pas une fin en soi».
Les grands chantiers, signale-t-il, c'est après, parce que, observe-t-il, le pays possède des lois «qui ne sont pas correctes», parce qu'«anti-peuple, votées à l'unanimité» et une Constitution «dangereuse » pour celui-ci, autant de tares qu'il considère que seul un président élu démocratiquement pourra notamment faire modifier par référendum. Le QO
Invité de la radio chaîne 3, cet expert et analyste politique estime que ce mouvement devrait s'impliquer directement dans l'élection présidentielle, en restant mobilisé et en appelant les nationaux à donner leur voix à un candidat qu'il aura choisi, qui aime son pays et qui «incarnera la rupture avec l'ancien système». Il considère que pour celui qui a contribué à écarter «ceux qui ont pillé le pays pendant 20 ans», ce serait un «gâchis» s'il ne se structurait pas en prévision de la présidentielle et qu'il s'y impliquerait après, aux fins d'assurer «la continuité de cette révolution».
Mais comment se structurer quand au sein du mouvement populaire existent «ceux qui s'opposent totalement à la tenue de la présidentielle» et ceux qui conditionnent celle-ci à des mesures d'apaisement ? Pour Saïd Medioni Mokhtar, ceux qui «s'opposent à ces élections» doivent savoir que tout conflit doit se terminer par un dialogue et être matérialisé par un scrutin. Pour lui, «ceux qui refusent tout» doivent avoir «d'autres agendas», de plus, ajoute-t-il, aimer son pays ce n'est pas «chercher la confrontation».
Medioni Mokhtar a clairement fait état de «dérapages» au sein du mouvement populaire résultant, d'après lui, de «manipulations». Il y note également une «radicalisation» qu'il impute à «certains groupes», lesquels viseraient «l'institution qui a sécurisé ce pays». L'invité de la rédaction n'en considère pas moins que les élections «ne sont pas une fin en soi».
Les grands chantiers, signale-t-il, c'est après, parce que, observe-t-il, le pays possède des lois «qui ne sont pas correctes», parce qu'«anti-peuple, votées à l'unanimité» et une Constitution «dangereuse » pour celui-ci, autant de tares qu'il considère que seul un président élu démocratiquement pourra notamment faire modifier par référendum. Le QO
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