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1ère farce électorale au monde sans électeurs, sans observateurs et avec des acteurs

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  • #76
    
    Marche anti-vote à Alger : Des journalistes agressés par la police
    par Arezki Benali, algerie-eco.com
    11 décembre 2019 14:37
    Au moins quatre journalistes ont été frappés et insultés par la police déployée en force ce mercredi 11 décembre lors de la marche contre l’élection présidentielle à Alger. Les journalistes accomplissaient leur travail qu’ils faisaient depuis le début du mouvement populaire en couvrant les marches contre le système à Alger.

    Ils s’agit de deux journalistes du journal en ligne Maghreb Émergent Linda Abbou et Aboubaker Khaled, Meriem Nait Lounis, journaliste collaboratrice à TSA et de la journaliste indépendante Zahra Rahmouni.

    La journaliste Lynda Abbou a été empêchée elle et son collègue Khaled Aboubaker de couvrir la marche qui se poursuivait jusqu’à ce soir. «*Nous avons été tabassés et bousculés de force et la police nous a dit : je m’en fous de vous, journalistes ou pas journalistes*», a-t-elle témoignée.

    La police nous a empêché mon collègue @bobkhaled06 et moi de couvrir la manifestation de ce soir. Nous avons été tabassés et bousculés de force et la police nous a dit : je m enfous de vous, journalistes ou pas journalistes. #Algerie #لا_انتخابات_مع_العصابات #الحراك_الشعبي

    De son côté, la journaliste Zahra Rahmouni a rapporté : «*Plusieurs personnes étaient réfugiées dans les halls d’immeuble. Ils nous ont sorti violemment en nous insultant. J’ai reçu plusieurs coups dans le dos et des insultes de la part de policiers en uniforme. L’un d’eux avait lancé à ma collègue «*raiha tach3el*»*».

    Plusieurs personnes étaient réfugiées dans les halls d’immeuble. Ils nous ont sorti violemment en nous insultant. J’ai reçu plusieurs coups dans le dos et des insultes de la part de policiers en uniforme.

    L’un d’eux avait lancé à ma collègue « raiha tach3el »#Alger #Algerie

    — Zahra Rahmouni (@ZahraaRhm) December 11, 2019

    «*Plusieurs personnes blessées. Des policiers ont même pris à partie un membre du croissant rouge venu aider des manifestants à terre. Beaucoup de pleurs et des coups de matraque. La police était déterminée à disperser les manifestants avant la tombée de la nuit*», a-t-elle ajouté.

    Plusieurs personnes blessées. Des policiers ont même pris à partie un membre du croissant rouge venu aider des manifestants à terre.

    Beaucoup de pleurs et des coups de matraque. La police était déterminée à disperser les manifestants avant la tombée de la nuit. #Alger

    — Zahra Rahmouni (@ZahraaRhm) December 11, 2019

    La collaboratrice du journal en ligne TSA, Meriem Nait Lounis a affirmé qu’elle violemment agressée par un policier. «*J’étais à rue Didouche Mourad, devant le premier rang des manifestants. Un policier m’a frappée avec son bouclier et m’a poussée. J’ai le nez enflé et je n’arrive pas à marcher*», a-t-elle témoigné

    Les quatre journalistes couvraient la marche anti-vote à Alger Centre qui s’est déroulée sous haute tension vu l’impressionnant dispositif.

    Les forces de l’ordre ont violemment chargé et matraqué les manifestants. Plusieurs blessés ont été déplorés. La police a également opéré plusieurs interpellations parmi les manifestants.
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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    • #77
      Petit rappel du 12.12.1960

      11 DECEMBRE 1960 : Une date qu’il n’est pas permis d’oublier

      Parmi les dates qui ont marqué l’histoire de l’Algérie, tout autant que le 8 mai 1945, le 1er novembre 1954, le 20 août 1955, le 17 octobre 1961, le 18 mars 1962, le 5 juillet 1962, il y a la fatidique journée du 11 décembre 1960.


      11 DECEMBRE 1960 : Une date qu’il n’est pas permis d’oublier
      Ce 11 décembre 1960 est plus qu’un événement à commémorer. C’est une journée, au cœur de l’histoire, très particulière durant laquelle, spontanément, le peuple algérien, à travers l’ensemble des villes, s’est soulevé pour crier haut et fort « non à l’Algérie française ». Des slogans fusaient de partout. Des hommes, des femmes et même des enfants ont investi la rue pour exprimer fermement leur attachement aux valeurs de novembre 54, bravant les forces coloniales qui leur faisaient barrage.
      Une réponse claire et décisive
      Parmi les maquisards, témoin de l’heure, si Hocine n’était pas le seul à affirmer : » le 11 décembre à répondu à De Gaulle qui disait: « Je ne négocierai pas avec le FLN » et le peuple, comme mu par une seule voix lui a répondu : « Vive le GPRA, vive le FLN, l’Algérie indépendante ». Il s’agit là d’une réponse claire et décisive. Après cinq années de guerre durant lesquelles le peuple algérien a eu droit à toutes les souffrances et les atrocités. L’armée coloniale n’y allait pas d’une main légère. Des crimes, après ceux du 8 mai 1945, les plus odieux furent commis par les forces d’occupation. Le peuple algérien a payé un lourd tribut avant de recouvrer son indépendance et sa liberté longtemps acclamées.
      Non à la soumission et à l’assimilation.
      Depuis 1830 le peuple algérien n’a cessé de dire non à la soumission et à l’assimilation. Pour rester dans le décor du 11 décembre 1961, il y a lieu de souligner qu’une année auparavant le général De Gaulle, dans ses calculs et son cher projet d’une troisième force en Algérie, après avoir tenté « la paix des graves » en direction des Moudjahidine avait décidé d’élargir des milliers de détenus. L’année1959 allait marquer, en quelque sorte, un tournant, dans la politique française à l’égard de l’Algérie. Les partisans de la politique prônée par le général De Gaulle, engagés totalement dans la recherche d’une troisième voie à laquelle ils étaient fidèles, et les ultras de l’Algérie Française redoublèrent leur activisme et leurs manifestations hostiles et provocantes. Les gaullistes fidèles au général, convaincus que le peuple algérien allait les suivre, pensèrent le gagner en multipliant leurs actions assimilationnistes, leurs largesses, en nommant des ministres d’origine musulmane comme Mohamed Sid Cara. A travers leurs actions, les gaullistes croyaient fermement rattraper le temps perdu des 130 années d’occupations en lançant de vastes projets en faveur des algériens, notamment la multiplication des actions sociales, la construction des cités HLM, l’instauration des SAS, des CFJA (centre de formation des jeunes algériens). Sur le plan économique, le lancement du fameux « plan de Constantine ». On construisit également beaucoup de gendarmeries. N’était-ce pas dans cette troisième force que la France pensait rallier à elle les couches sociales défavorisées ? Sorti dans la rue, le peuple algérien, tout en clamant son attachement aux principes et aux valeurs de novembre 1954 ainsi qu’à l’indépendance fit des manifestations du 11 décembre 1960 une autre arme de combat pour soutenir les actions menées par le FLN et l’ALN simultanément. C’était aussi une manière de prouver son adhésion à lutte menée par ces deux instances pour le recouvrement de l’indépendance. En dépit de la nouvelle politique engagée par les gaullistes (inspirée par le général), la répression continue par ailleurs.
      Après le 11 décembre c’est le réveil national.
      Unanime, le peuple algérien a affirmé sa volonté de mener le combat jusqu’à la victoire finale. Si Belgacem, un ancien militant, dira des événements de décembre 1960 : « Ce sont des manifestations populaires mais organisées. » et d’ajouter : « Après le 11 décembre, c’est le réveil national ». Quant au commandant Boujnaha, il parle de « Second souffle de la révolution ». En investissant la rue et en manifestant, les algériens ont brandi l’emblème national pour montrer leur détermination et prouver aux ultras qui croyaient tant à l’Algérie Française, qu’ils défendraient jusqu’à la dernière goutte de sang, s’il le fallait, l’indépendance du pays. Cette indépendance si chère aux algériens, défendue au parant par El Moukrani, Fatima N’soumer, l’Emir Abdelkader, Bouamama a été arrachée après 7 années et demie de lutte et de pertes en vies humaines, contrairement à ceux qui continuent de croire que De Gaulle l’a accordée à l’Algérie dans un geste magnanime. N’était-ce pas lui qui organisa les grandes opérations ? Il y en avait trois types : les grandes opérations avec des postes de fixation, les ratissages et les opérations dites de routine. Et c’est aussi après 1958 que furent lancées les opérations dites « jumelles précieuses ». A cela s’ajoute une autre arme redoutable qu’est le plan Challes, une pure inspiration du vaillant général. Et que dire de la terre brûlée ?
      Les retombées du 11 décembre.
      Il va sans dire que les manifestations du 11 décembre ont permis aux nations entières de se rendre compte de la gravité de la situation en Algérie. A l’extérieur la cause algérienne fut portée avec célérité à l’ONU. Le peuple algérien a su attirer sur lui le regard des autres peuples et des dirigeants de plusieurs pays qui ont soutenu avec ferveur et fermeté la lutte menée par celui-ci. Lors de ses visites en Algérie le général De Gaulle s’est rendu à l’évidence que les ultras agissaient à l’encontre de sa politique vis-à-vis de l’Algérie, de même qu’il s’est rendu compte du désir des algériens présents dans les rues partout où il est passé. Les manifestations du 11 décembre sont la continuité de tous les événements qui ont précédé cette datte historique à travers lesquels le peuple algérien a démontré qu’il était décidé à aller jusqu’au bout de ses revendications, c'est-à-dire la victoire finale.
      Les générations montantes et l’histoire
      Les générations qui n’ont ni connu ni vécu ces douloureux événement, s’ils ne sont pas informés de l’histoire réelle de leur pays, resteront à la marge de ce que le peuple a enduré de 1830 à 1962. La tâche reviendrait très certainement à l’école, source du savoir, de les en informer progressivement durant tout leur cursus scolaire. Qui des jeunes sait exactement ce que signifie la date du 11 décembre 1960? Ne sont-ce pas ces manifestations qui ont conduit aux accords d’Evian du 18 mars 1962 ? Il est grand temps que les générations montantes apprennent ce qui s’est passé dans leur pays entre 1830 et 1962, hormis les dates les plus importantes de l’histoire de l’Algérie.

      M. Bentahar
      Vendredi 11 Décembre 2009 23:01
      “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
      Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

      Commentaire


      • #78
        1ère farce électorale au monde sans électeurs, sans observateurs et avec des acteurs

        qui l'aurait cru, un dictateur éclairé qui impose des elections democratique à un peuple pas très sage.

        la partie est loin d'etre teminé. garcia a abattu TOUTES SES CARTES. ce qu'il obtiens des elections c'est une vitrine civile pas plus. de l'autre coté du medaillons un peuple exacérbé et plus determiné et ça, ses strateges ne l'avaient pas vu venir.

        Commentaire


        • #79
          gkader

          .................
          Dernière modification par Discus, 13 décembre 2019, 20h42.

          Commentaire


          • #80
            "16h06. Le coordinateur du candidat Tebboune à Guelma a saisi
            officiellement l’ANIE de cette wilaya pour dénoncer les « déplacements »
            enregistrés au niveau de quatre grandes communes : Tamlouka,
            Bouchegouf, Guelat Bou Sbaâ et Ras El Ain, en faveur du candidat Mihoubi.
            Il accuse les maires de ces communes de mener campagne
            dans les bureaux de vote en faveur de Mihoubi.
            "

            (source TSA)...
            ..."Le sourire que tu m'envoies, revient vers toi" ...

            Commentaire


            • #81
              Le taux de participation vers 3 heures était de 20,40% presque 5millions d'Algériens ont voté

              Les autres peuvent se consoler avec des photos et vidéo

              Commentaire


              • #82
                "16h06. Le coordinateur du candidat Tebboune à Guelma a saisi
                officiellement l’ANIE de cette wilaya pour dénoncer les « déplacements »
                enregistrés au niveau de quatre grandes communes : Tamlouka,
                Bouchegouf, Guelat Bou Sbaâ et Ras El Ain, en faveur du candidat Mihoubi.
                Il accuse les maires de ces communes de mener campagne
                dans les bureaux de vote en faveur de Mihoubi."
                Mihoubi est donc le candidat du Gaid.
                Finalement, l'histoire de l'Algérie, c'est toujours le pouvoir aux militaires.
                Des militaires qui votent pour un pouvoir militaire.
                Mihoubi sera le pantin des militaires.

                Je crois que l'Algérie est partie pour encore une décennie ou deux à vivre encore sous les bottes des militaires.
                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                Commentaire


                • #83
                  c'est mieux que de se consoler avec des mensonges

                  Commentaire


                  • #84
                    pour la fraude il y a zeghmati et sa VAR

                    Commentaire


                    • #85
                      Discus
                      C'est pas des mensonges..j'ai vu de mes yeux les gens voter par milliers..je m'attendais que le taux soit plus que 40%

                      Commentaire


                      • #86
                        mihoubi ? Mouais pour la com.. L image du président jeune en rupture avec la légitimité révolutionnaire... du genre ...on a passé le flambeau

                        Sans odeur ... Sans couleur ...sans goût ... sans poids ...
                        خرات علينا
                        وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                        Commentaire


                        • #87
                          mihoubi

                          mihoubi ? Mouais pour la com.. L image du président jeune en rupture avec la légitimité révolutionnaire... du genre ...on a passé le flambeau

                          En plus il est jeune il risque pas d'avoir un AVC dans l'immédiat

                          Donc il peut tenir assez longtemps le temps de trouver un autre lapin

                          Commentaire


                          • #88
                            mihoubi

                            mihoubi ? Mouais pour la com.. L image du président jeune en rupture avec la légitimité révolutionnaire... du genre ...on a passé le flambeau
                            bouberita

                            En plus il est jeune il risque pas d'avoir un AVC dans l'immédiat

                            Donc il peut tenir assez longtemps le temps de trouver un autre pantin

                            Commentaire


                            • #89
                              Je crois que l'Algérie est partie pour encore une décennie ou deux à vivre encore sous les bottes des militaires.
                              Je ne le crois pas, pour ma part.

                              Certes, les bidasses étaient réduits à tenter un passage en force. C'était prévisible et il leur fallait une nouvelle façade civile pour les soulager d'une charge qu'ils ne veulent pas assumer. Cependant, la manière dont ils ont refilé la patate chaude, comme ça dans la précipitation, à des éléments du sérail sans aucune envergure ni étoffe, relève d'une improvisation et d'un amateurisme ahurissants.

                              S'ils croient venir à bout du hirak avec ces singeries, c'est qu'ils n'ont rien compris à ce qui se passe. J'ose quand même créditer quelques uns d'entre eux de suffisamment de bon sens pour réaliser qu'ils ne peuvent affronter indéfiniment une partie de leur population, et qu'un temps pour la négociation devra advenir à un moment ou un autre.

                              Le plus tôt étant le mieux, bien sûr...
                              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

                              Commentaire


                              • #90
                                Mbahdline a l’international


                                "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                                Commentaire

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