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Tebboune va-t-il intégrer des figures respectées par le Hirak dans l’Exécutif ?
La constitution algérienne, aussi bancale soit-elle, ne consacre la sacralisé de personne. Donc s'en prendre à tout responsable dans quelque institution de l'état relève de la liberté d'opinion. A moins qu'un royaume ait été proclamé sans qu'on ne le sache encore.
Ceci est encore plus vrai lorsqu'il s'agit d'une personnalité qui a partagé un long chemin, protégé, imposé et festoyé avec ceux que le Hirak a permis de mettre hors d'état de nuire. Qu'il occupe le poste de CEM en fait des circonstances aggravantes. Et s'en prendre à lui est une connerie, le supporter serait une félonie.
En tout cas, Tebboune est attendu sur deux points :
- La libération des détenus d'opinion
- Faire comprendre au Bermil qu'une fenêtre s'est ouverte (pour un court moment) afin qu'il quitte (sans dégâts) la scène "politique" algérienne.
Les leviers pour le redressement des aspects économiques sont nombreux et facile à deviner.
Dernière modification par jawzia, 17 décembre 2019, 13h37.
Le Gaïd a été le plus gros obstacle sur le chemin du hirak, à cause de son entêtement à vouloir s'en servir pour pour faire avancer son agenda perso (appuyé par les Emirats), mais aussi à cause de ses louvoiements pour récupérer le hirak dans un premier temps, en vue de le neutraliser dans un second temps.
Aucune confiance dans ce personnage fourbe et maléfique, et son éviction est un préalable à toute "sortie de crise".
Reste à savoir si Tebboune est prêt à mordre la main qui l'a nourri. Perso, j'en doute très fort...
Je crois, je me trompe peut etre, la seule motivation de l'Etat-Major etait securitaire, peur d'une intervention etrangere, maintenant que cette donne est ecarte, le jeu est ouvert, c'est entre Algeriens maintenant, faitez ce que vous voulez.
Le pouvoir a dèja choisi ses intelocuteurs( la jeunesse du Hiak) , ce choix n'est pas anodin, pofondement réflechi , et le plan qui en découle sera diaboliquement mené. La jeunesse est lyrique pour ne pas dire un gros mot . très facilement corruptible ( cachir ambition et hédonisme) immature beaucoup moins aguerrie dans le combat politique . Le pouvoir en revanche est malin et rusé , dispose de moyens de d'influence et de répression( la violence comme recours ultime quand vraiment il est aux abois ), jetera toute son énergie pour empécher l'union sacrée des algériens autours de la génération de novembre (bourgaa) et celle de l'après indépendance ( karim tabou) .Si oganisation du Hirak il y a , doit impérativement s'opérer autour de ces deux personnalités .
Je ne suis pas d'accord sur ce jugement péremptoire, lapidaire et généralisant sur la jeunesse algérienne.
Faut-il rappeler que c'est dans les stades que ce mouvement a connu les premières étincelles qui ont mis le feu à la baraque ?
Que le pouvoir puisse recruter deux ou trois éléments par-ci ou par-là ne signifie nullement qu'il faille mettre toute une génération dans le même sac.
Non, la majorité des jeunes d'aujourd'hui est hautement politisée, responsable et consciente des enjeux qui menacent le pays. Qui plus est, étant plus branchée que ses aînés, elle a plusieurs longueurs d'avance sur les grabataires chafouins qui s'accrochent encore au pouvoir, ainsi qu'à leurs supplétifs inféodés...
En tout cas, pour ma part, j'attendrais quelques annees pour comprendre cette periode, si les dossiers top secret, en disposition des services, seront rendu publique.
Je ne suis pas d'accord sur ce jugement péremptoire, lapidaire et généralisant sur la jeunesse algérienne.
Beaucoup d'entre nous avions le jugement de Hadjeres avant que le Hirak nous donne une gifle à tous lorsqu'on a vu ses jeunes o! combien matures et au fait de la chose politique.
La première fois que je suis entré (invité) dans un amphi où se tenait une AG d'étudiants qui débattait sur les personnalités susceptibles de représenter le Hirak (c'est lorsqu'on avait avancé les noms de Ibrahimi, Benbitour et Hamrouche) ... j'ai été scotché par les interventions des étudiants et leur degré d'engagement. Et tout cela dans un environnement qui est loin de l'épanouissement politique.
Faisons confiance aux jeunes sans verser dans le jeunisme.
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