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Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) reste prudent concernant l’appel d’Abdelmadjid Tebboune au dialogue avec le Hirak.
Dans un communiqué rendu public, aujourd’hui, le parti islamiste affirme ne pas vouloir se précipiter dans la prise de position concernant cet engagement du successeur d’Abdelaziz Bouteflika.
« Tout en faisant preuve de vigilance, le MSP décidera de sa pratique politique et de ses positions conférées par la loi, sur la base des faits sur le terrain, au service de l’intérêt général », précise ce parti en rappelant l’issue des dialogues similaires organisés par le pouvoir en place.
Le MSP, selon le même communiqué, appelle « à un dialogue transparent, sérieux, responsable, sincère et crédible en vue de corriger les erreurs et réaliser le consensus inclusif sur une vision, des mécanismes et des pratiques qui resserrent les rangs des Algériens, consacrent la volonté populaire, réalisent le développement économique, préservent la souveraineté nationale et garantissent un avenir prospère aux Algériens au présent et pour les générations futures ».
Qualifiant le discours d’Abdelmadjid Tebboune « de rassembleur et à même d’aider à atténuer les tensions et à ouvrir les perspectives du dialogue et du consensus », la direction du MSP rappelle que le scrutin du 12 décembre « s’est déroulée dans des conditions difficiles et sensibles, caractérisée par une division sans précèdent entre opposés et favorables, susceptible de menacer la cohésion sociale et l’unité du peuple algérien ».
« Les mesures urgentes qui pourraient témoigner d’une intention sincère d’opérer des réformes constitutionnelles et juridiques consistent en la protection des libertés individuelles et collectives, la libération des détenus d’opinion et du Hirak et la libération des médias de toute sorte de pression et d’orientation », explique le parti.
Pour le MSP, « l’Algérie a toujours besoin de l’initiative du consensus national, lancée en 2018, qui devrait être adaptée aux nouveaux développements ou d’une autre initiative similaire émanant de n’importe quelle partie, officielle ou de la société, en vue de consacrer la réconciliation nationale, de resserrer les rangs et d’instaurer un climat politique serein pour tous ».
Les premiers pas à franchir, indique la même formation, seraient de reconnaître la gravité de la crise et de concourir à son règlement avec humilité dans le cadre de la préservation de l’intérêt général et du dépassement des différends du passé.
Selon le MSP, la poursuite du Hirak populaire pacifique, loin des rancunes et de la discorde, en brandissant les slogans de l’unité sans polarisation, ni intrusion, est le seul garant du succès du dialogue et de l’ouverture de perspectives en faveur d’un avenir prospère et serein pour l’Algérie et les Algériens.
Massinissa Ikhlef
Dans un communiqué rendu public, aujourd’hui, le parti islamiste affirme ne pas vouloir se précipiter dans la prise de position concernant cet engagement du successeur d’Abdelaziz Bouteflika.
« Tout en faisant preuve de vigilance, le MSP décidera de sa pratique politique et de ses positions conférées par la loi, sur la base des faits sur le terrain, au service de l’intérêt général », précise ce parti en rappelant l’issue des dialogues similaires organisés par le pouvoir en place.
Le MSP, selon le même communiqué, appelle « à un dialogue transparent, sérieux, responsable, sincère et crédible en vue de corriger les erreurs et réaliser le consensus inclusif sur une vision, des mécanismes et des pratiques qui resserrent les rangs des Algériens, consacrent la volonté populaire, réalisent le développement économique, préservent la souveraineté nationale et garantissent un avenir prospère aux Algériens au présent et pour les générations futures ».
Qualifiant le discours d’Abdelmadjid Tebboune « de rassembleur et à même d’aider à atténuer les tensions et à ouvrir les perspectives du dialogue et du consensus », la direction du MSP rappelle que le scrutin du 12 décembre « s’est déroulée dans des conditions difficiles et sensibles, caractérisée par une division sans précèdent entre opposés et favorables, susceptible de menacer la cohésion sociale et l’unité du peuple algérien ».
« Les mesures urgentes qui pourraient témoigner d’une intention sincère d’opérer des réformes constitutionnelles et juridiques consistent en la protection des libertés individuelles et collectives, la libération des détenus d’opinion et du Hirak et la libération des médias de toute sorte de pression et d’orientation », explique le parti.
Pour le MSP, « l’Algérie a toujours besoin de l’initiative du consensus national, lancée en 2018, qui devrait être adaptée aux nouveaux développements ou d’une autre initiative similaire émanant de n’importe quelle partie, officielle ou de la société, en vue de consacrer la réconciliation nationale, de resserrer les rangs et d’instaurer un climat politique serein pour tous ».
Les premiers pas à franchir, indique la même formation, seraient de reconnaître la gravité de la crise et de concourir à son règlement avec humilité dans le cadre de la préservation de l’intérêt général et du dépassement des différends du passé.
Selon le MSP, la poursuite du Hirak populaire pacifique, loin des rancunes et de la discorde, en brandissant les slogans de l’unité sans polarisation, ni intrusion, est le seul garant du succès du dialogue et de l’ouverture de perspectives en faveur d’un avenir prospère et serein pour l’Algérie et les Algériens.
Massinissa Ikhlef
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