Le Hirak a déjà gagné. Ce pouvoir vieillissant ne peut pas tenir face à la nouvelle génération de jeunes.
Les tenants du régime n’ont d’autre espoir que de durer autant que le permet la biologie et de préserver le statu quo (la «stabilité» dans leur langage)
Les tenants du régime n’ont d’autre espoir que de durer autant que le permet la biologie et de préserver le statu quo (la «stabilité» dans leur langage)

« Nul ne peut arrêter la marche triomphale du calendrier »
1. A l’heure où certains s’interrogent sur l’évolution du rapport des forces entre le régime et le mouvement populaire, il est utile de rappeler les faits suivants :
2. Alors que des septuagénaires sont à la tête du régime, la génération des révolutionnaires de février est celle des 15-35 ans.
3. Alors que le mouvement populaire est essentiellement composé de jeunes filles et de jeunes gens alphabétisés, éduqués et informés, la base sociale du régime se trouve aux antipodes de la nouvelle culture des jeunes urbains ou rurbains qui manifestent depuis 45 semaines et qui entraînent les autres générations des grandes et des petites villes dans le mouvement populaire.
4. Alors qu’une petite minorité de la population a voté le 12/12, les manifestants hostiles au régime se comptent par millions, et il leur est arrivé, en mars 19, de sortir à travers l’ensemble du territoire en une masse d’environ 20 millions, équivalente à la quasi-totalité du corps électoral.
5. Alors que les révolutionnaires de février, du fait même de leur jeunesse et de leur connaissance des réalités du monde d’aujourd’hui, sont animés par l’espoir d’une vie meilleure et par la volonté de la conquérir, qu’ils sont bien dans le présent et l’avenir, les tenants du régime n’ont d’autre espoir que de durer autant que le permet la biologie et de préserver le statu quo (la «stabilité» dans leur langage), le seul état qu’ils connaissent et pour lequel ils peuvent mobiliser l’énergie physique et politique qu’il leur reste.
6. Alors que les révolutionnaires de février sont de plain-pied dans leur temps, qu’ils se positionnent par rapport aux normes et aux enjeux du monde et de l’époque, le régime use et abuse jusqu’à la nausée de ruses grossières et d’idées obsolètes qui, depuis longtemps déjà, n’ont plus d’effet, en Algérie ou ailleurs.
7. Alors que le régime s’efforce depuis des décennies de tronquer la vérité de l’histoire du peuple algérien, les révolutionnaires de février, en renouant avec ses références et ses valeurs essentielles, sont entrain de nous replacer dans le cours principal de notre histoire.
L'écrivain Amin Khan
1. A l’heure où certains s’interrogent sur l’évolution du rapport des forces entre le régime et le mouvement populaire, il est utile de rappeler les faits suivants :
2. Alors que des septuagénaires sont à la tête du régime, la génération des révolutionnaires de février est celle des 15-35 ans.
3. Alors que le mouvement populaire est essentiellement composé de jeunes filles et de jeunes gens alphabétisés, éduqués et informés, la base sociale du régime se trouve aux antipodes de la nouvelle culture des jeunes urbains ou rurbains qui manifestent depuis 45 semaines et qui entraînent les autres générations des grandes et des petites villes dans le mouvement populaire.
4. Alors qu’une petite minorité de la population a voté le 12/12, les manifestants hostiles au régime se comptent par millions, et il leur est arrivé, en mars 19, de sortir à travers l’ensemble du territoire en une masse d’environ 20 millions, équivalente à la quasi-totalité du corps électoral.
5. Alors que les révolutionnaires de février, du fait même de leur jeunesse et de leur connaissance des réalités du monde d’aujourd’hui, sont animés par l’espoir d’une vie meilleure et par la volonté de la conquérir, qu’ils sont bien dans le présent et l’avenir, les tenants du régime n’ont d’autre espoir que de durer autant que le permet la biologie et de préserver le statu quo (la «stabilité» dans leur langage), le seul état qu’ils connaissent et pour lequel ils peuvent mobiliser l’énergie physique et politique qu’il leur reste.
6. Alors que les révolutionnaires de février sont de plain-pied dans leur temps, qu’ils se positionnent par rapport aux normes et aux enjeux du monde et de l’époque, le régime use et abuse jusqu’à la nausée de ruses grossières et d’idées obsolètes qui, depuis longtemps déjà, n’ont plus d’effet, en Algérie ou ailleurs.
7. Alors que le régime s’efforce depuis des décennies de tronquer la vérité de l’histoire du peuple algérien, les révolutionnaires de février, en renouant avec ses références et ses valeurs essentielles, sont entrain de nous replacer dans le cours principal de notre histoire.
L'écrivain Amin Khan
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