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Mouloud Hamrouche reçu par Abdelmadjid Tebboune

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  • Mouloud Hamrouche reçu par Abdelmadjid Tebboune

    Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a reçu, ce lundi 13 janvier, l’ancien chef du gouvernement Mouloud Hamrouche au siège de la présidence, rapporte la télévision nationale citant un communiqué de la Présidence.

    « L’objectif de ces consultations est l’édification d’une nouvelle République répondant aux aspirations du peuple et de procéder à une réforme globale de l’Etat à même de consacrer la démocratie dans le cadre d’un Etat de droit préservant les droits et les libertés des citoyens, un objectif dont M. Tebboune s’est engagé à réaliser lors de sa campagne électorale et réaffirmé dans son discours prononcé à la cérémonie de prestation de serment en tant que Président de la République », ajoute la même source.

    « M. Hamrouche a présenté au Président de la République sa vision sur les différentes questions posées sur la scène politique, et ce, à la lumière de sa longue expérience au service de l’Etat ainsi que son suivi des évènements nationaux en tant qu’acteur politique éminent », conclut le communiqué.

    Mouloud Hamrouche est la troisième personnalité politique reçue par Abdelmadjid Tebboune après Ahmed Benbitour et Abdelaziz Rahabi.

    Inter-lignes
    13-01-2019
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Vers un dialogue sérieux avec le Hirak ou juste une opération de credibilisation de Tebboune ?
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Si Tebboune veut négocier, ça signifie tout simplement que les caisses sont vides. Le régime craint surtout une réaction violente du peuple car les réformes à réaliser seront douloureuses!

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      • #4
        Hamrouche doit s'expliquer. Sa visite à Tebboune soulève des questions sur la cohérence de ses déclarations et analyses dans la presse.

        La dernière déclaration publique de Hamrouche remonte au 5 octobre quand il a dit devant sa maison : « Même si j’étais élu demain et que je devienne président de cette manière, je ne pourrai rien faire »

        Dans El Watan et El Khabar du 4 septembre, sous le titre « le système algérien est antinational… », il a dit : « Le système algérien n’est pas un modèle et ne ressemble à aucun autre. C’est un non-système appelé système pour indiquer ses complexes négations. C’est un système liberticide, antipolitique, anti-militance, anti-gouvernance, anti-institutions, anti-organisation et antinational »
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          En effet, une clarification de M. Hamrouche est nécessaire pour que sa visite à la présidence ne soit pas utilisé par ce pouvoir pour crédibiliser un dialogue et une constitution qui devrait s'opérer dans un cadre neutre...

          Pour ma part, je considère que si négociation doit ns'opérer, elle doit se faire dans une assemblée constituante avec les députés du Hirak, après avoir rendu le FLN au peuple Algérien, revu la loi électorale et laissé la main de la commission électorale aux militants sincères du Hirak, seuls capables de garantir la probité d'une élection après dissolution de la commission dont le président dit sans honte bue qu'il a été nommé par feu Sissi l'impératrice (feu Gaid Salah...)
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            -Teboune est dans la Tactic de credibilisation , Tous les responsables avant lui , on fait cela , de la fameuse conferance de Papillon en 92 jusquas la dernière d'Ouyahia ; rien de concret pour les revendications du Hirak a ce jour
            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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            • #7
              moi je dit que le Hirak va sortir Victorieux ....il faut patienté un peut pour voir les vrais fruit du Hirak
              dz(0000/1111)dz

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              • #8
                Hamrouche chez Tebboune… quand l’acte ne s’accorde pas avec l’analyse

                Blog de Radio-M - Nadjib Belhimer

                Mouloud Hamrouche n’a pas pris la peine de communiquer pour expliquer à l’opinion publique les raisons qui l’ont amenées à accepter l’invitation de Abdelmadjid Tebboune et ce qui a été dit lors de la rencontre. La Présidence a publié à ce sujet un communiqué qui ne diffère en rien avec celui diffusé après une rencontre similaire avec Abdelaziz Rahabi alors même que sa visite à la Présidence suscite plus de questions. D’autant que Rahabi a tenu à rendre public un communiqué qui ne se recoupe en rien avec celui de son hôte.

                Des raisons objectives amènent ceux qui suivent la chose politique à se demander sur la base de quelle évaluation Hamrouche a accepté l’invitation de Tebboune. Sa dernière position connue remonte au 5 octobre dernier quand, debout au seuil de sa maison, il a expliqué à ceux qui étaient venus lui demander d’être candidat aux présidentielles du 12/12 pourquoi il ne peut accepter cette proposition. « Même si j’étais élu demain et que je devienne président de cette manière, je ne pourrai rien faire » avait-il dit résumant sa vision des élections et de la manière d’agir du régime en Algérie. Une vision en cohérence avec ce qu’il avait dit à la veille de la présidentielle de 2014 quand il a refusé de commenter le quatrième mandat sous l’argument que l’élection en Algérie n’est pas un instrument de changement ou d’arbitrage en disant: « si je réponds à votre question, je trahirai l’analyse que j’ai présentée au début de cette conférence ».

                Un problème de cohérence

                Aujourd’hui, en décidant de répondre à l’invitation de Tebboune, Mouloud Hamrouche soulève des questions sur la cohérence de sa position avec son analyse qui s’est accomplie de manière sans précédent dans la contribution publiée dans les journaux El Watan et El Khabar du 4 septembre 2019 sous le titre « le système algérien est antinational… » à travers son jugement terrible sur le régime: « Le système algérien n’est pas un modèle et ne ressemble à aucun autre. C’est un non-système appelé système pour indiquer ses complexes négations. C’est un système liberticide, antipolitique, anti-militance, anti-gouvernance, anti-institutions, anti-organisation et antinational« .

                Sur la base de ce diagnostic, Mouloud Hamrouche a considéré que le Hirak était une opportunité historique pour sauver le pays, protéger l’armée et lancer ce qu’il a appelé le « projet Algérie » dont certains éléments ont été esquissés dans cette contribution. La position de Hamrouche sur les élections du 12/12 s’appuie sur un diagnostic précis qu’il avait détaillé un mois auparavant. A l’opposé en acceptant l’invitation de Tebboune, on peut dire, sans exagération, qu’il trahit l’analyse cohérente qu’il a constamment faite de la situation politique durant les dernières années. Il y a une impossibilité à concilier entre le fait de dire qu’un président élu ne peut rien faire et aller discuter avec un président sur ce qu’il faut faire. Qu’est-ce qui a changé qui fait que se réunir avec Tebboune devienne une opportunité de faire quelque chose?

                L’objectif du pouvoir: la fin du Hirak

                Il n’est pas possible de connaître les intentions du pouvoir mais il est possible de lire son comportement à travers les signaux qu’il émet. Ces signaux se reflètent d’abord dans la manière avec laquelle se sont déroulées les élections, ensuite dans la formation du gouvernement et enfin dans la feuille de route qui est mise en oeuvre. Et aussi à travers la persistance du verrouillage politique et médiatique, les atteintes aux libertés.

                Ces signaux réunis confirment une seule chose: le principal objectif du pouvoir est d’en finir avec la révolution pacifique. Une question pourrait être posée sur le lien de Mouloud Hamrouche avec tout cela? La réponse est que sa responsabilité tient au fait qu’il a déclaré que la poursuite du Hirak pacifique est une garantie pour le pays et une protection pour l’armée. Le calendrier de ces réunions, la manière dont elles sont organisées et annoncées, en font des éléments des efforts du pouvoir pour mettre fin à la révolution pacifique, laquelle subit une offensive sans précédent ciblant le moral des manifestants. Ces rencontres font partie d’une politique de fait accompli et de dépassement de l’impasse de la légitimité consacrée par les élections du 12/12 au lieu de la résoudre. On ne trouve chez le pouvoir aucun acte indiquant qu’il n’est plus « antinational » et que le besoin de la garantie de la révolution pacifique se soit estompé.

                Il reste une lecture optimiste à laquelle sont attachés ceux qui ont confiance en la pertinence de la vision de Hamrouche au sujet de la situation politique. Ceux-là justifient la rencontre par le fait que l’homme aurait des données sur une évolution dans la position du pouvoir ou dans son centre de gravité. Cette évolution pourrait être liée au changement dans les rôles des personnes influentes. Mais une telle lecture n’est également pas en cohérence avec l’analyse que fait Hamrouche du système politique et qui n’accorde pas une grande importance au rôle des personnes.

                Oublier l’idée de « l’homme providentiel »

                Tout cela conduit à penser que la rencontre de lundi pourrait n’être qu’une réponse à une invitation que son destinataire a estimé ne pouvoir refuser, peut-être pour des considérations liées à sa conception de l’Etat et de la position à avoir à l’égard de ses institutions. Mais même cette explication trop simpliste et naïve ne dispense pas d’évaluer le prix payé pour une préservation des formes; Une préservation qui renforce un pouvoir menant le pays vers le pire et qui adresse des faux signaux en direction d’une rue déterminée à résister aux manœuvres destinées à en finir définitivement avec le Hirak et renvoyer le pays à avant le 22 février 2019.

                En tout état de cause, ce qui se passe à travers ces rencontres confirme une fois de plus que la société est devant l’impératif de devoir dépasser l’idée de « l’homme providentiel » ou de la « personnalité consensuelle » qui pourrait résoudre les problèmes d’un seul coup. Ceux qui marchent dans un processus fondateur chaque semaine, ainsi que l’a dit une fois Hamrouche, doivent avoir compris qu’ils doivent forger leur destin par eux-mêmes. Et que s’ils veulent tirer profit des idées et des contributions, rien ne les contraints à être attachés aux personnes quand le comportement n’est pas en cohérence avec l’idée.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9


                  Oublier l’idée de « l’homme providentiel »
                  ........
                  En tout état de cause, ce qui se passe à travers ces rencontres confirme une fois de plus que la société est devant l’impératif de devoir dépasser l’idée de « l’homme providentiel » ou de la « personnalité consensuelle » qui pourrait résoudre les problèmes d’un seul coup.

                  Ceux qui marchent dans un processus fondateur chaque semaine, ainsi que l’a dit une fois Hamrouche, doivent avoir compris qu’ils doivent forger leur destin par eux-mêmes.

                  Et que s’ils veulent tirer profit des idées et des contributions, rien ne les contraints à être attachés aux personnes quand le comportement n’est pas en cohérence avec l’idée.


                  C'est le seul principe qui donne sa force au HIRAK.
                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                  • #10
                    Il ne faut pas pousser à la radicalisation non plus. C'est une bonne chose que ces grands hommes politiques aient accepté de rencontré Tebboune. Après tout, c'est le président actuel de l'Algérie qu'on le veuille ou pas. Le Hirak n'a pas réussi à annuler les élections, alors maintenant on doit composer avec.
                    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                    • #11
                      Tebboune n'a pas d'autre choix que de satisfaire les revendications claires, objectives et légitimes du peuple. Il sait, mieux que personne, comment il a été élu, et il sait que le temps presse.
                      La révision de la constitution, la consultation de personnalités apparemment crédibles ou le remplacement des uns par les autres montrent qu'il fait le mauvais choix de tenter de perpétuer l'ancien système.
                      Entre temps, il tarde à tenir ses promesses électorales et à prendre les mesures urgentes que sont l'annulation des charges contre les détenus d'opinion et la libération des médias.
                      Des militants croupissent dans des geôles, dont le seul tort est de vouloir servir leur pays, pendant que le "président" de feu Gaid Salah rencontre Hamrouche. A quoi bon, puisque le premier souhait de tout algérien honnête serait qu'on mette fin à la répression et qu'on permette l'expression libre de tous les algériens.

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                      • #12
                        Il n'y a rien à discuter avec un président illégitime.

                        Si négociation doit s'opérer, elle se fera entre les élus du peuple d'une assemblée constituante exclusivement dédiée à la rédaction d'une constitution, et à la mise en place d'institutions modernes, des équilibres des pouvoirs, de l'état de droit et de l'indépendance de la justice.

                        Tebboun remettra son mandat de président illégitime à la fin de la constituante pour élire les institutions qu'aura décidé de mettre en place le peuple, que ce soit un président, un chef du gouvernement issu d'un parlement, ce qu'aura décidé le peuple.

                        Tebboun est chargé de gérer les affaires courantes sans aucune autre prérogative...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          Bonjour ott
                          je pense qu'à présent, ça relève de la fiction ce que tu demande ,mieux vaudrait se concentrer sur des voies plus réalistes .
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                          • #14
                            Salut Xenon,

                            Bien au contraire, c'est bien plus réaliste qu'avant, puisque la vacance du pouvoir qui était l'argument phare de ceux qui disent que la constituante n'a pas le temps de débattre n'est plus d’actualité, bébé Bouboum est chargé des affaires courantes et sera amené à remettre le tablier à l'issue des travaux de la constituante pour l’élection d'un président légitime tel que l'aura décidé le peuple à travers ses représentants...
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #15
                              Il ne faut pas pousser à la radicalisation non plus. C'est une bonne chose que ces grands hommes politiques aient accepté de rencontré Tebboune. Après tout, c'est le président actuel de l'Algérie qu'on le veuille ou pas. Le Hirak n'a pas réussi à annuler les élections, alors maintenant on doit composer avec.
                              Hier, on incitait le Hirak a usé de la violence, aujourd'hui de composer avec le pouvoir ! Et on se prend connaitre le pouvoir et ses manœuvres.
                              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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