Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Mohcine Belabbès plaide pour un dialogue national sans exclusion

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Mohcine Belabbès plaide pour un dialogue national sans exclusion

    Mohcine Belabbès plaide pour un dialogue national sans exclusion

    AP - janvier 21, 2020 - 2:13

    Le président du RCD, Mohcine Belabbès. D. R.
    Par Mounir Serraï – Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbès, récuse le qualificatif «radical» attribué à ceux qui continuent à manifester pour arracher le changement profond réclamé depuis plus de onze mois.

    Dans une interview accordée au journal arabophone El-Khabar, Mohcine Belabbès estime que rien n’a changé dans la manière avec laquelle le pouvoir traite le Hirak. «La répression continue tous les vendredis, les arrestations aussi. Même les détenus d’opinion libérés avaient globalement purgé leur peine. Il y a eu aussi accélération du jugement de certains d’entre eux. Cela alors qu’on devait l’extinction de toute poursuite contre eux parce qu’ils ont été arrêtés sans aucun motif valable et en violation des dispositions constitutionnelles», souligne Belabbès pour lequel «le pouvoir doit présenter des excuses» pour avoir emprisonné ces manifestants.

    Le président du RCD estime que ce qu’il se passe actuellement «ne peut être considéré comme dialogue, ni même comme consultations. Il s’agit d’un retour aux vieilles pratiques du système». Mohcine Belabbès voit le dialogue autrement. Il doit être inclusif. «Le dialogue, pour nous, doit être ouvert et public. Il y a des exemples dans le passé récent qui peuvent nous servir, à l’instar de la Conférence de Mazafran de 2014, qui a regroupé des acteurs politiques de différentes idéologies», précise Belabbès qui plaide ainsi pour un dialogue national, sans exclusion.

    Le président du RCD poursuit en affirmant que «certaines forces politiques impliquées dans le Hirak depuis le 22 février parlent de la conférence nationale de dialogue, chacune à sa manière et avec sa vision et ses propositions, mais sans exclusion». Pour Mohcine Belabbès, cette conférence doit avoir un ordre du jour clairement défini qui englobera tous points et questions qui seront examinés et débattus.

    Selon lui, le plus important n’est pas qui va présider cette conférence, ni la convocation. «Le plus important, ce sont ceux qui vont participer à cette phase de transition et les signes concrets de cette volonté d’aller vers une nouvelle ère. C’est ce que nous n’avons pas senti jusque-là dans l’action menée par le pouvoir en place», soutient le président du RCD qui considère les Assises des démocrates le 25 janvier comme une première étape afin de pouvoir baliser le terrain à une conférence nationale, plus large, et regroupant toutes les sensibilités politiques. Mais aussi avec la présidence du pouvoir en place.

    M. S.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Après le retour de Rebrab en grâce, en négociation avec les chinois pour un projet automobile (bizarre, il nous avait annoncé avec les habituels effets d'annonce que c'était avec Toyota qu'il voulait travailler.. ) et un proche ministre de l'industrie, voici que le parti qu'il finance prône le dialogue...

    Voyons donc... un autre signal assez signifiant...

    Quel rôle pour le général Benamara dans l’ardue réforme des services secrets ?

    AP - janvier 21, 2020 - 9:01

    La réforme du département du renseignement se fera-t-elle sans anicroches ? PPAgency

    Par Mohamed K. – La désignation de l’ancien chef de cabinet du général Toufik à la présidence de la République est-elle le prélude à une reconstitution des services secrets déstructurés par Gaïd-Salah ? Tout porte à le croire. Le général Mansour Benamara, dit Hadj Redouane, est la boîte noire de l’ex-Département des renseignements et de la sécurité (DRS), dont de nombreux experts et analystes réclament le retour sous la forme laissée par Bouteflika lors de la dernière restructuration des services en 2015.



    L’ancien chef de l’Etat avait sorti du fond du tiroir de la présidence de la République un décret non publiable que Chadli avait signé mais qui n’avait jamais été exécuté. Les missions des services secrets avaient été réparties de sorte à éviter que le chef du DRS continue de jouir de sa surpuissance rendue possible par la concentration de plusieurs structures sous ses ordres directs. La décision de Bouteflika avait été critiquée par certains car en la déterrant, plus de vingt-cinq ans après son élaboration, a fait dire à de nombreux analystes que le but recherché par Bouteflika n’était pas de veiller à un équilibre dans la répartition des attributions, mais d’affaiblir les très puissants services secrets au profit du chef d’état-major de l’époque, le général Gaïd-Salah, qui servait de pilier pour le quatrième mandat vacillant du Président malade.

    Selon des sources informées, le rappel du général Mansour Benamara, appelé à jouer un rôle important dans la remise en marche de la redoutable machine du renseignement algérien, n’obéit qu’à un seul objectif, celui de réparer les dégâts commis par Gaïd-Salah qui a mis sous sa coupe un service dont il ne maîtrisait pas le fonctionnement délicat, au point d’en confier les commandes à des généraux inexpérimentés dans ce domaine sensible. Nos sources soulignent, par ailleurs, que «quel que soit le procès d’intention qu’on puisse faire à Tebboune, mal élu et rejeté par la majorité des citoyens, il ne pourra commettre l’erreur de son prédécesseur qui a consisté à s’accrocher au pouvoir indéfiniment». «Tebboune ne fera qu’un mandat, s’il arrive à le terminer, et les Algériens ne peuvent, maintenant qu’ils ont été mis devant le fait accompli avec le passage en force du 12 décembre que le Hirak n’a pas pu empêcher malgré l’abstention record, qu’espérer que les changements promis soient réalisés très vite, à commencer par la restructuration des institutions qui seront appelées à jouer un rôle essentiel dans cette période de transition, car c’en est une», expliquent nos sources.

    Jusqu’où Tebboune pourra-t-il aller dans ses réformes, sachant qu’il fait face à une contestation populaire intacte et qu’il devra affronter des résistances farouches au sein des institutions qu’il veut réformer, à leur tête les services secrets ?
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      il ne viendra rien de bon du côté du RCD et de Rabrab, ces deux la font partie de la 3issaba d'une manière ou d'une autre

      la mafia politico-financière, ça avait fait son plein avec les Tewfik et Bouteftef en démulti pliant les milliardaires voleurs dont Rabrab ( son emprisonnement est une pièce de théâtre, comme pour le reste de la 3issaba économique à El Harach )

      puisque le POUVOIR n'a pas fondamentalement changé.

      avant que les différents clans ne commençaient par se tirer entre eux, le Clan Bouteftef avait déjà commencé les joyeusetés en essayant durant des années de saboter Rabrab et son clan
      et le duo complotiste tewfik-said boutef- et la suite qu'on connait

      le Hirak est la conséquence et non la cause du départ de Bouteftef, c'est une précision de taille et non une nuance.

      Commentaire

      Chargement...
      X