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Mohamed Benchicou- Ni Bigeard ni Ali Benhadj

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  • Mohamed Benchicou- Ni Bigeard ni Ali Benhadj

    Se laisser prendre en photo avec Ali Benhadj n'est jamais un acte sans conséquence. Il ne s'agit pas ici de diaboliser outre mesure l'ex-numéro 2 du FIS.
    Il y parvient très bien tout seul. Il n'est pas question, non plus, de lui dresser un énième procès en sorcellerie. On peut parfaitement parler de Benhadj sans rêver - comme cela nous est arrivé - de le voir brûler sur un bûcher. Finalement, il n'y a pas pire défaite pour une victime que d'épouser la barbarie de ses bourreaux. J'en parle avec d'autant moins de haine envers Benhadj que le hasard m'a fait voler à son secours, il y a 15 ans de cela, au cours de l’hiver 2005-2006. La prison d'El-Harrach était alors sous la neige.un froid d’une rigueur exceptionnelle frappait les détenus et Ali Benhadj, que je rencontrais parfois au bureau des avocats, avait attrapé une pneumonie qui l'avait rendu cadavérique. Il lui fallait de toute urgence des soins médicaux et un chauffage dans sa cellule individuelle, deux mesures que l'administration pénitentiaire tardait à prendre. Ali Benhadj, était certes entré en prison pour avoir applaudi à l'exécution par les islamistes de deux diplomates algériens, il n'en restait pas moins un être humain, un détenu malade qui ne devait, en aucun cas, inspirer une vendetta avec des méthodes indignes d'un Etat.
    La même semaine, un médecin suisse, délégué par la Croix-Rouge, était venu s'enquérir de ma santé et de mes conditions carcérales. Il m'avait demandé si j'avais une doléance particulière à formuler. J'en avais une mais elle concernait Ali Benhadj qui se trouvait probablement en danger de mort.. Le médecin suisse ne le connaissait pas et s'étonna qu'on ne lui ait pas signalé la présence chef islamiste à la prison d'El-Harrach. Il se fit conduire sur le champ à la cellule du responsable de l'ex-FIS et exigea son hospitalisation immédiate à l'infirmerie jusqu'à guérison complète. Ce qui fut fait, illico.
    Le transfert de Benhadj à l'infirmerie ne fut pas sans conséquence pour les autres malades : la moitié de l'infirmerie ayant été allouée au prédicateur, ils furent compressés dans l'autre moitié, pendant plusieurs jours. Ali Benhadj remis sur pieds, sortit de prison quelques jours plus tard, dans le cadre de ce que l'on a appelé la Charte pour la paix et la réconciliation.
    Aussi, je pense pouvoir livrer mon opinion sur Ali Benhadj sans être taxé de subjectivité haineuse à son endroit. Cet homme est en phase avec ses convictions : il ne soutient pas le mouvement populaire, le hirak, parce qu'il ne croit pas aux initiatives humaines non rattachées aux dogmes divins.Il ne croit pas en l'homme libéré, incontrôlable, et encore moins à la femme libérée, il ne croit pas à l'Etat, fût-il un Etat de droit, ni à aucune autre institution conçue en dehors de la charia, fut-elle la plus démocratique qui soit. C'est tout cela qui lui fait dire "la démocratie kofr". Tel est le vrai Ali Benhadj. Il n'a jamais dévié de ses idées mais il laisse, en s'en amusant, d'autres esprits émouvants de naïveté, créer un autre Ali Benhadj conforme à leurs désirs. Pour tout cela, l'initiative de Bouregaa et de Bouchachi est plus qu'une erreur, plus qu'une faute, c'est un acte de tromperie, un détournement d'une consécration octroyée par le hirak, un détournement au profit d'un personnage qui se déclare ouvertement l'ennemi de la démocratie.
    Voulait-on signifier qu'il n'est point d'autre salut pour ce peuple que la tutelle islamiste ? Ce n'est pas tant le fait d'avoir rencontré Benhadj qui est à blâmer, que celui de l'avoir fait avec le costume du hirak. C'est un peu l'uniforme de l'ALN que vous portiez ce jour-là, chez Benhadj, cher Bouregaâ.
    Il vous dictait de respecter un combat, une cause populaire, comme vous avez dû le respecter durant vos années de bravoure. Le hirak n'est pas un hobby pour désœuvrés, c'est un combat, une cause, avec ses hommes et ses femmes tabassés, ses mères inconsolables, ses détenus jetés en prison comme du temps des terribles geôles coloniales. Vous n’êtes pas sans savoir que l'Algérie, que vous avez défendue dans votre jeunesse, n'est toujours pas à vendre, ni à Bigeard ni à Benhadj : pour l'un comme pour l'autre, il n'y a de bons Algériens qu’asservis. Ce n'est pas l'avis des Algériens.
    Vous avez pris le risque de sortir de leur combat ; attention de ne pas sortir de leur mémoire. Mohamed Benchicou | 29 février 2020
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Non Ya BENCHICOU ! Ne noit pas le poisson !

    Il fallait plutot dire : "Ni Criminel Maffieux TOUFIK, Ni Extrémiste Ali BELHADJ !"

    Ici, le criminel "Bigeard" n'a strictement rien à faire avec notre sujet ici. Si ce n'est que le criminel TOUFIK s'y est inspiré !

    Et voila que même ce BENCHICOU, patron de presse des Janviérites et défenseur du criminel maffieux TOUFIK et des autres démokhrates-éradicateurs, se la ramène maintenant !

    BUT ULTIME : Casser et en finir avec la cohésion du HIRAK !

    Après SAID SAADI, c'est le tour de BENCHICOU maintenant. Aux suivants !

    Ce tir de Feu Croisé contre les figures du HIRAK n'est pas du tout innocent.

    Je sens que les Transfuges de l'ex-DRS sont en plein action. Non pas contre l'extrémiste Ali BENHADJ, NON !

    mais PLUTOT contre la cohésion du HIRAK. qu'ils veulent absolument le CASSER .

    Mais ca ne marchera pas. Ca ne marchera plus

    ha ha ha




    Dernière modification par Pomaria, 01 mars 2020, 14h00.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      et ni Khalida Messaoudi!

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      • #4
        Il ne croit pas en l'homme libéré, incontrôlable, et encore moins à la femme libérée, il ne croit pas à l'Etat, fût-il un Etat de droit, ni à aucune autre institution conçue en dehors de la charia, fut-elle la plus démocratique qui soit. C'est tout cela qui lui fait dire "la démocratie kofr". Tel est le vrai Ali Benhadj. Il n'a jamais dévié de ses idées mais il laisse, en s'en amusant, d'autres esprits émouvants de naïveté, créer un autre Ali Benhadj conforme à leurs désirs. Pour tout cela, l'initiative de Bouregaa et de Bouchachi est plus qu'une erreur, plus qu'une faute, c'est un acte de tromperie, un détournement d'une consécration octroyée par le hirak, un détournement au profit d'un personnage qui se déclare ouvertement l'ennemi de la démocratie.
        Excellent portrait de Belhadj et de la faute de Bouregaa comme de Bouchachi. Belhadj est contre la démocratie et ne l'a jamais caché, tenter de nous faire croire le contraire montre l'amateurisme et même la fourberie de certains. On ne décide pas sans arrières pensées d’une visite à Ali Belhadj le jour anniversaire d’une révolution.
        Dernière modification par zwina, 01 mars 2020, 08h09.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          tenter de nous faire croire le contraire montre l'amateurisme et même la fourberie de certains ...
          la dent que ta contre ces "certains" remonte a avant cette rencontre

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          • #6
            Discus

            Exact. La fourberie de "certains" n'est pas une nouveauté, cette visite n'a fait que confirmer ce que beaucoup savent mais préfèrent taire pour éviter de donner des armes à ceux qui tiennent les rênes ...
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              bougerra à perdu toute crédibilité c est une faute moral
              il s est fourvoyé

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              • #8
                je ne comprend pas que lui et quelques un du hirak ont pu rencontrer un personnage pareil quI a du sang sur les mains responsable de milliers de morts c est des irresponsables

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                • #9
                  quand je disais que le hirak etait miné , certains n'hesitait pas a sortir de le baton du cachir qui etait devenu ce qu'est devenu le nationalisme pour la pegre . le temps a fait son effet comme je l'avais souligné , et voila que les vrai fonds se mettent a reprendre service apres un silence et une alliance momentanée hypocrite . prochaine etape , mettre l'echec du hirak sur le compte de bouragaa et compagnie ..

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                  • #10
                    Discussmettre l'echec du hirak sur le compte de bouragaa et compagnie ..
                    Où est ce que toi et les tiens ont vu l'échec du 7irak? Bien au contraire le 7irak algérien est un exemple pour les monde entier de tous les peuples qui veulent se débarrasser de leurs dirigeants indéboulonnable (c'est d'ailleurs pourquoi ici ou là on chante la chanson de l'échec du 7irak) Que l'on n'oublie jamais que le peuple s'est uni comme un seul homme l'année dernière à l'annonce du 5ème mandat, et c'est sur cette exigence du départ de Boutef et de son gang que le mouvement s'est soudé. Sur ce point la victoire est totale! Aujourd'hui les revendications sont multiples (et légitimes) mais les visions partisanes et contradictoires qui avaient été mises de côté pour le "non au 5ème mandat" refont surface, et là aussi c'est tout à fait normal.

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