tout ça avec un salaire de 800 euros a peine du père....
La juge entame l’audience de jeudi dernier avec Salima Anani, l’épouse de Abdelghani Hamel, à laquelle elle demande d’expliquer comment elle a obtenu auprès de l’OPGI de Hussein Dey les neuf locaux commerciaux d’une superficie de 700 m2 situés à Ouled Fayet.
«Je voulais faire un projet humanitaire, aider les femmes qui travaillent à assurer une prise en charge adéquate à leurs enfants, dans une garderie bien aménagée. Mes enfants m’ont beaucoup aidée. Mourad m’a emmenée voir les locaux. Je les ai trouvés dans un état lamentable. De plus, je voulais une superficie plus grande pour assurer la meilleure prestation possible. Les locaux se trouvaient dans une cité non encore habitée et manquaient de sécurité. Mes enfants voulaient que je les garde. Quelque temps plus tard, j’ai eu un problème de santé. Je n’ai pas pu terminer le projet.»
La juge : «A quel prix les avez-vous achetés ?» La prévenue : «22 000 DA le m2.» La juge : «Ailleurs, les mêmes terrains sont vendus à 120 000 DA le m2. Avez-vous une explication ?»
La prévenue n’a pas de réponse. La présidente l’interroge sur l’acquisition d’un appartement à Sétif, auprès de l’agence foncière. Elle répond : «Je l’ai acheté pour ma mère et avec son argent. Mon mari s’est chargé des travaux de réaménagement.» Sur le montant de 7000 euros qu’elle détient dans son compte, elle affirme que cet argent lui a été versé par ses enfants, mais elle dit qu’elle ignorait son statut d’actionnaire dans la SARL Haleb, de l’un de ses fils.
La juge appelle Amyar Hamel, qui comparait avec le représentant de ses sociétés, poursuivies en tant que personnes morales. Il rejette toutes les inculpations : «J’avais 19 ans quand j’ai commencé en 2003 dans le commerce. Tout ce que je possède vient de mes activités.» La juge l’interroge sur la villa de deux étages, d’une superficie de 130 m2, située à Bouchaoui, Alger, qu’il a achetée au prix de 346 millions de dinars.
Le prévenu : «C’est une villa type C, triplex. Je l’ai achetée sur plan que je n’ai pas encore payée.» La juge cite trois terrains à Tlemcen, d’une superficie de 284 m2, de 271 m2 et 299 m2 , acquis en 2004, alors que le prévenu n’avait que 19 ans, puis l’interroge sur cette concession agricole de 3 ha, acquise en 2013, au prix de 4 millions de dinars. Le prévenu confirme : «Je l’ai achetée avec Bakhouch Adda. Ce dernier a fini par se désister en contrepartie d’un appartement à la rue Ben M’hidi, à Oran.»
La juge évoque un autre appartement à Oran, et Amyar confirme et précise qu’il s’agit d’un F2 de 44 m2, acheté à 1,6 million de dinars. A propos de la concession de 5920 m2, toujours à Oran, le prévenu affirme l’avoir obtenue, après avoir introduit une demande à la direction de l’industrie et de l’investissement entre 2013 et 2014. «J’ai déposé un dossier pour le projet d’un complexe hôtelier avec une station-service. J’ai obtenu une concession de 19 900 m2, mais ce terrain posait problème en raison de la présence d’habitations. J’ai préféré garder juste la station-service, avec un terrain plus petit. Mon dossier a été accepté. J’ai bénéficié d’une assiette de 5920 m2», souligne Hamel Amyar.
La juge entame l’audience de jeudi dernier avec Salima Anani, l’épouse de Abdelghani Hamel, à laquelle elle demande d’expliquer comment elle a obtenu auprès de l’OPGI de Hussein Dey les neuf locaux commerciaux d’une superficie de 700 m2 situés à Ouled Fayet.
«Je voulais faire un projet humanitaire, aider les femmes qui travaillent à assurer une prise en charge adéquate à leurs enfants, dans une garderie bien aménagée. Mes enfants m’ont beaucoup aidée. Mourad m’a emmenée voir les locaux. Je les ai trouvés dans un état lamentable. De plus, je voulais une superficie plus grande pour assurer la meilleure prestation possible. Les locaux se trouvaient dans une cité non encore habitée et manquaient de sécurité. Mes enfants voulaient que je les garde. Quelque temps plus tard, j’ai eu un problème de santé. Je n’ai pas pu terminer le projet.»
La juge : «A quel prix les avez-vous achetés ?» La prévenue : «22 000 DA le m2.» La juge : «Ailleurs, les mêmes terrains sont vendus à 120 000 DA le m2. Avez-vous une explication ?»
La prévenue n’a pas de réponse. La présidente l’interroge sur l’acquisition d’un appartement à Sétif, auprès de l’agence foncière. Elle répond : «Je l’ai acheté pour ma mère et avec son argent. Mon mari s’est chargé des travaux de réaménagement.» Sur le montant de 7000 euros qu’elle détient dans son compte, elle affirme que cet argent lui a été versé par ses enfants, mais elle dit qu’elle ignorait son statut d’actionnaire dans la SARL Haleb, de l’un de ses fils.
La juge appelle Amyar Hamel, qui comparait avec le représentant de ses sociétés, poursuivies en tant que personnes morales. Il rejette toutes les inculpations : «J’avais 19 ans quand j’ai commencé en 2003 dans le commerce. Tout ce que je possède vient de mes activités.» La juge l’interroge sur la villa de deux étages, d’une superficie de 130 m2, située à Bouchaoui, Alger, qu’il a achetée au prix de 346 millions de dinars.
Le prévenu : «C’est une villa type C, triplex. Je l’ai achetée sur plan que je n’ai pas encore payée.» La juge cite trois terrains à Tlemcen, d’une superficie de 284 m2, de 271 m2 et 299 m2 , acquis en 2004, alors que le prévenu n’avait que 19 ans, puis l’interroge sur cette concession agricole de 3 ha, acquise en 2013, au prix de 4 millions de dinars. Le prévenu confirme : «Je l’ai achetée avec Bakhouch Adda. Ce dernier a fini par se désister en contrepartie d’un appartement à la rue Ben M’hidi, à Oran.»
La juge évoque un autre appartement à Oran, et Amyar confirme et précise qu’il s’agit d’un F2 de 44 m2, acheté à 1,6 million de dinars. A propos de la concession de 5920 m2, toujours à Oran, le prévenu affirme l’avoir obtenue, après avoir introduit une demande à la direction de l’industrie et de l’investissement entre 2013 et 2014. «J’ai déposé un dossier pour le projet d’un complexe hôtelier avec une station-service. J’ai obtenu une concession de 19 900 m2, mais ce terrain posait problème en raison de la présence d’habitations. J’ai préféré garder juste la station-service, avec un terrain plus petit. Mon dossier a été accepté. J’ai bénéficié d’une assiette de 5920 m2», souligne Hamel Amyar.
Commentaire