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Accusation contre le hirak : Belaïd Mohand Oussaïd se justifie

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  • #16
    Ammar Belhimer est un petit Chayat du pouvoir qui n'a aucun principe.

    Voici un article lorsqu'il vantait la réussite de Sellal. Galek, il est le produit de la méritocratie

    Abdelmalek Sellal, Premier ministre
    Les secrets d'une réussite


    Par Ammar Belhimer

    Il s’est révélé sur le terrain et ne doit ses succès qu’à son application à la tâche. Il est le produit même de la méritocratie tant espérée et pas encore toujours évidente. Plus généralement, l’homme est souple, jovial, lisse. Cela donne une synthèse de grand frère idéal, de bonus pater familias et d’artisan laborieux et méticuleux.

    La démarche incarne une profonde conviction que le développement, le progrès, résulte d’efforts cumulatifs et par/dans la durée. Il l’aura notamment expérimentée au cours de son long passage à la tête du secteur de l’hydraulique.

    En effet, le pari gagné du nouveau Premier ministre, qui aura pesé tout autant que sa direction de campagne présidentielle du président de la République, a certainement trait à la bataille de l’eau. La guerre de l’eau, dit-on sous d’autres cieux, tant la ressource peut consolider, comme elle peut la fragiliser, la stabilité des États. On se rappellera qu’en Octobre 1988, « la goutte qui avait fait déborder le vase », l’expression n’aura jamais été aussi appropriée, se rapportait aux manifestations qui avaient allumé l’est algérien en réaction à des pénuries prolongées et quotidiennes d’eau.

    Depuis, rien de notable n’aura été fait jusqu’en janvier 2005, lorsque le Conseil des ministres a mis la touche finale au projet de loi sur l’eau qui sera soumis à l’Assemblée populaire nationale au cours de la même année.

    Deux fronts sont alors ouverts : améliorer le système de gestion et accroître les disponibilités hydriques.

    Premier front : la rupture avec l’ancien système bureaucratique et budgétivore de gestion d’une ressource rare, avec ce qu’il impliquait comme gaspillages et dilapidations. Le projet de loi est un juste équilibre entre le « plus ou tout Etat » et le « moins Etat » ou « tout privé ». L’équilibre tient à un partenariat public-privé construit sur un double mécanisme connu des juristes : d’abord, la concession octroyée par l’Etat aux personnes morales de droit public ; ensuite, un mécanisme complémentaire, la délégation de service public accordée par l’Etat ou les concessions à des opérateurs publics ou privés. La question semble être partout la même : comment concilier « la vertu du public », les missions de service public associées au caractère vital de la ressource, et « l’efficacité du privé », particulièrement au stade de la distribution ?

    Suivant une démarche classique, le « privé » est la preuve de l’efficacité du marché car il fonctionne selon la règle du libre-échange consistant à mettre en relation l’offre et la demande pour parvenir à une solution satisfaisante pour chacune des parties grâce au jeu, dit « universel et général», de la concurrence libre et parfaite (non faussée).

    Il s’agit de parvenir, à un niveau fondamental, à l’exercice plus ou moins régulé de la libre entreprise. La pleine expression de celle-ci requiert, théoriquement, un marché ouvert en permanence – ce qu’il ne peut être que s’il donne une information pure et parfaite aux agents qui s’y trouvent ou qui y accèdent. À défaut, c’est le monopole, la concentration et son corollaire l’arbitraire et la dictature du « premier venu » qui succèdent à la gabegie et au laisser-aller de la gestion administrée et bureaucratique.

    Écartant toute idée de privatisation du service public à travers une cession pure et simple des actifs au secteur privé, l’Algérie a fait appel à l’expertise extérieure, plus particulièrement française, dans le domaine de la distribution, appel comportant un appui au management et à la remise à niveau des systèmes, comme préalable à la concession envisagée.
    Second front : améliorer le ratio entre les ressources renouvelables et la consommation en partant d’un niveau d’alerte. Il est généralement admis qu’en théorie une ressource devient rare lorsqu’elle descend au-dessous de 1000 m3/hab. en année moyenne.

    Dans un pays classé « semi-aride », affichant une reprise de la croissance démographique, après une longue hivernation, et du développement économique et social, après la récession attachée à l’ajustement structurel, la demande en eau devenait problématique. Elle bénéficiera de toutes les attentions, le secteur de l’hydraulique figurant encore aujourd’hui au titre des grandes priorités du plan quinquennal en cours (2010-2014), durant lequel pas moins de 19 nouveaux barrages doivent être construits. Pour rappel, le pays est passé d’une quarantaine de barrages à la fin des années 1970 à 66 aujourd’hui, dont 63 sont déjà en exploitation, au moment de l’annonce des projets du quinquennal en 2010.

    Vingt milliards de dollars US (14,8 milliards d’euros) sont alloués au titre du plan quinquennal 2010-2014 à l’ensemble des investissements dans le secteur des ressources en eau

    Outre les 19 nouveaux barrages, 40 stations d'épuration des eaux usées seront réalisées au cours de la même période, de 2010 à 2014. Cet effort portera la capacité d'épuration à l'horizon 2020 à 1,2 milliard de m3/an.

    Cet effort sans précédent de l’Etat a porté le taux de raccordement aux réseaux d’AEP à 92% et celui du raccordement à l’égout à 86%.

    La dotation quotidienne en eau potable par habitant est de 165 litres distribués au quotidien dans plus de 70% des chefs-lieux de communes.

    L'Algérie devait aussi, au titre du même programme, achever le projet colossal de transfert de l'eau d'In-Salah vers Tamanrasset (centre), lancé en janvier 2008 par le Président Abdelaziz Bouteflika, dans le cadre de la modernisation du réseau d'approvisionnement en eau potable de la région.

    Le projet, qui a nécessité un financement de 197 milliards de dinars algériens (environ 2,7 milliards de dollars américains), comprend 48 forages, 2 conduites de 750 km, 6 stations de pompage, 2 grands réservoirs de 50.000 m3 chacun et une station de déminéralisation de l'eau.

    Trois compagnies chinoises et l'entreprise algérienne Cosider ont été chargées de la réalisation du projet. Les installations assurent une capacité théorique de transfert de 100.000 m3/jour, pour les besoins d'une population estimés entre 15.000 et 20.000 m3/j.

    Reconnaissance universelle

    Le Congrès mondial de l’eau, tenu les 12 et 13 mars 2012 à Marseille, avait inscrit au menu de ses travaux l’expérience algérienne en matière de gestion et de distribution de l’eau.

    Abdelmalek Sellal y avait vu «un rendez-vous important», par lequel la communauté internationale saluait les succès de l’expérience algérienne : «L'Algérie est passée de la mobilisation de la ressource par des moyens conventionnels (nappes et eaux des pluies) à d'autres non conventionnels (dessalement de l'eau de mer)».

    L’Algérie tenait désormais une place centrale dans ce qu’il est convenu d’appeler «l’hydrodiplomatie» et ce qu’elle comporte comme autres déclinaisons majeures, notamment « la sécurité hydraulique » et « l’hydropuissance ». C’est, pour prendre l’exemple de la région MENA, ce qui fait la différence entre des pays qui ont émergé au rang de puissances régionales, comme la Turquie et Israël, d’une part, et l’Arabie saoudite qui peine à trouver ses marques, d’autre part.

    Au delà des autres aspects fondamentaux de la question - comme les catastrophes qu’elle peut provoquer (dégâts causés par les inondations) et sa qualité à la distribution –, l’eau se caractérise par sa rareté. L’absence d’accès à l’eau affecte 1,1 milliard d’êtres humains.

    La gestion du secteur de l’hydraulique au cours de la dernière décennie aura permis à notre pays de prendre la pleine mesure de son caractère vital.
    Ammar Belhimer

    El-Djazair (Le magazine promotionnel de l'Algérie)
    Dernière modification par shadok, 12 avril 2020, 21h51.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire


    • #17
      Belaïd Mohand Oussaïd un hypocrite de 1er ordre

      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

      Commentaire


      • #18
        Commentaire de Radio M sur FB


        "إذا لم تستح فاصنع ما شئت"

        هذه هي المواد المذكورة في بيان #وزارة_الاتصال

        وهو ما استعانت به قناة معروفة السمعة لاتهام صحفيي Radio M ب"المدعومين من أجل رسم أجندات أجنبية خبيثة" :

        1.المادة 29 مذكورة في باب "نشاط الاعلام عن طريق الصحافة المكتوبة"
        وهو ما لا ينطبق على موقع RadioMPost الإلكتروني ولا قناة اليوتيوب ل Radio M

        2.المادة 19 تتكلم عن "رأس المال الاجتماعي" وهو مالا يعني مطلقا "التمويل" كما جاء في التقرير ..

        #ملاحظة، مفهوم رأس المال الاجتماعي:
        علاقات أفقية بين الناس، فرأس المال الاجتماعي يتألف من شبكات اجتماعية وشبكات مشاركة مدنية، يعرف رأس المال الاجتماعي بأنه الشبكات الاجتماعية والأعراف المرتبطة بها من موثوقية متبادلة.

        Voici les articles mentionnés dans la déclaration du ministère de la communication

        C'est ce que la chaîne connue a utilisé pour accuser les journalistes de radio m de "soutenus pour dessiner des objectifs étrangers malveillants" :

        1. L'article 29 est mentionné dans la section "activité des médias par la presse écrite"
        Ce qui ne s'applique pas au site web de radio ou à la chaîne youtube de radio m

        2. L'article 19 parle du " capital social " ce qui ne signifie jamais " financement " comme indiqué dans le rapport..

        #Note, concept de capital social :
        Relations horizontales entre les gens, le capital social est composé de réseaux sociaux et de réseaux de participation civile, le capital social est défini comme les réseaux sociaux et les coutumes associées de la fiabilité mutuelle.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #19
          Communiqué de presse

          Radio M condamne les propos diffamatoires du ministre de la communication

          Le gouvernement algérien a reconnu ce dimanche 12 avril 2020, à travers son porte parole, le ministre de la communication, sa responsabilité dans la censure des deux sites d’information en ligne Maghreb Emergent et Radiom.info, en violation de l’article 50 de la constitution qui stipule que "la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne est garantie et ne doit être restreinte par aucune forme de censure préalable". Il n’a cependant rien trouvé de mieux, pour justifier un pur acte de répression de la liberté de la presse, que d’invoquer à postériori une infraction à la loi sur le financement étranger des médias.

          - L’affirmation du ministre selon laquelle Radio M « a été lancée grâce à des fonds en provenance de l’étranger » est une grave atteinte à ses équipes, ses actionnaires et ses partenaires commerciaux. Elle est diffamatoire et déshonore son auteur.
          - Radio M est une web Radio née modestement en 2013 avec les fonds propres de Interface Médias SPA et qui s’est lentement développée depuis sept ans grâce à l’engagement de ses travailleurs et de ses actionnaires.

          - Chercher à jeter le doute sur le caractère national du capital intégralement algérien de l’éditeur de Radio M est un procédé injurieux pour les journalistes promoteurs des projets éditoriaux et à leurs partenaires financiers nationaux.

          - Interface Médias l’éditeur de Radio m et de Maghreb Emergent est une société par actions, de droit algérien. Son actionnariat diversifié est composé des journalistes fondateurs, de collaborateurs et de sociétés algériennes leaders de leurs secteurs économiques ((Emballage, Pharmacie, BTP, Edition, Boisson, Conseil financier). Aucun actionnaire ne détient plus de 19 % du capital action. Les investisseurs privés ont fait confiance à un projet professionnel sérieux soutenu par la rédaction ainée de Maghreb Emergent, née 3 ans plus tôt. De même qu’en 2014, pour les mêmes raisons d’éthique éditoriale et de rigueur professionnelle, l’éditeur américain du Hufffington Post a cédé en franchise à Interface Médias l’exploitation de sa marque dans le cadre du Huffpost Maghreb avant que l’expérience ne s’arrête en décembre 2019 dans les trois pays.
          - La méconnaissance ahurissante du modèle économique innovant de la presse digitale a amené le ministre de la communication à bafouiller son attaque indigne contre un média déjà ciblé par la censure de son site d’information en ligne quatre jours auparavant. Il a fait remanier une première dépêche de l’APS pour en ôter une charge, finalement dérisoire, portée sur le recours au crowdfunding (financement participatif) auprès de notre public (dans la diaspora et en Algérie) pour rassembler la dotation du prix Ali Bey Boudoukha du meilleur article d’investigation organisé par Maghreb Emergent (2014, 2017, 2019).
          - Evoquer un recours à des financements étrangers pour lancer une web radio, laisse croire au public que l’investissement est important et les revenus nuls. Radio M est une petite structure qui génère des revenus publicitaires grâce aux sponsor de ses différentes émissions (Assurances, Industries, Pharmacie etc.…), à l’utilisation de ses petits moyens audiovisuels pour la production commerciale de vidéos et de spots audio. La Chaine YouTube génère également depuis 2018 des revenus publicitaires sur la plateforme américaine.
          - Radio M est un prototype encore inabouti de ce que devrait être la nouvelle industrie médiatique digitale génératrice d’emplois à valeur ajoutée, capables d’exporter des services (YouTube) et proposant une nouvelle offre médiatique aux Algériens et à la Diaspora, conforme à la volonté de changement et de transparence exprimée par le peuple algérien depuis le 22 février 2019. La tentative de lui nuire et de la réduire au silence est un combat d’arrière garde contre la liberté réclamée par les Algériens.
          - Le double préjudice porté à notre média ; engagé quotidiennement depuis le début du confinement dans l’élan de solidarité nationale contre l’épidémie du Covid 19 ; nous contraint à nous défendre, y compris, si nécessaire, à exercer notre droit d'ester en justice le ministre de la communication. Nous le ferons dans l’éthique et l’honneur que nous reconnaissent nos centaines de milliers d’auditeurs, de lecteurs, et de fans et de tous ceux qui, condamnant la censure de nos deux médias, les ont rejoint pour nous apporter depuis jeudi leur immense solidarité.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #20
            Le porte-parole officielle de la présidence qui ne sait pas communiquer . Ils vont dans le sens de la provocation et de l'affrontement dans leurs déclarations au lieu de rassurer et donner espoir au peuple .IL serait plus sage de se taire que dire des bêtises.

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