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Mercuriale de la première semaine de Ramadhan : Après la flambée, décrue et stabilisation des prix

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  • Mercuriale de la première semaine de Ramadhan : Après la flambée, décrue et stabilisation des prix

    Par bouzid chalabi -2 mai 2020

    Les prévisions à la baisse de la mercuriale, pendant la première semaine du mois de Ramadhan, avancées par les gérants de marché de gros de fruits et légumes de la wilaya d’Alger et de Boufarik se sont confirmées.

    Ces derniers, que Reporters a contactés jeudi dernier, sont catégoriques, les prix de nombreux produits maraîchers se sont effondrés. « A l’image de la courgette, proposée sur les carreaux des mandataires la veille et le premier jour de Ramadhan à 130 et 140 DA le kilogramme, a connu une décrue considérable à partir de lundi dernier, finissant depuis jeudi à 20 DA », nous ont témoigné à l’unanimité les gérants. Comme nos interlocuteurs nous ont également affirmé que les prix sont restés stables globalement. Une tendance mise en exergue par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Cherif Omari, lors de son intervention à une réunion d’évaluation des prix et de la disponibilité des produits agricoles par la commission mixte réunissant des cadres du ministère de l’Agriculture et celui du Commerce. Ce dernier, qui présidait jeudi dernier cette réunion de travail, a argué que si les prix actuels ont baissé c’est notamment grâce à la mise en place de cette commission de suivi et ce, malgré une instabilité des prix sur de rares produits au cours des deux premiers jours du mois béni. « Grâce à la disponibilité des produits et aux services de l’Agriculture et du Commerce, notamment au niveau des wilayas, les choses reviennent à leur cours jour après jour », a souligné Omari, se félicitant de la stabilité des prix et de l’offre observée au cours des derniers jours. De plus, il a souligné la poursuite du suivi quotidien des prix durant le mois de Ramadhan, notamment en ce qui concerne les produits de base, assurant que ce travail de coordination entre les deux départements ministériels se poursuivra au-delà de ce mois afin de lutter contre la spéculation et de renforcer la disponibilité des différents produits.
    Par ailleurs, le ministre a fait observer que le travail de suivi que réalise la commission mixte montre que « l’ensemble des produits agricoles frais sont disponibles, les prix sont très acceptables et à la portée de tous ». « Nous étudions aujourd’hui l’ensemble des déséquilibres pouvant survenir afin de les traiter de manière instantanée. Ceci à travers la coopération entre les services agricoles et ceux du commerce sous la supervision des walis », a-t-il expliqué.
    Présent à cette réunion, le Secrétaire général du ministère du Commerce, Karim Gueche, a fait savoir que selon les données obtenues par la commission, « le marché des produits agricoles frais connaît une grande stabilité au niveau de la disponibilité de l’offre ». De plus, « il y a une réduction sensible et tangible des prix des produits agricoles », a-t-il noté. Selon Gueche, la moyenne nationale des prix de la pomme de terre varie entre 45 et 50 DA celle de la tomate entre 64 et 85 DA, celle de l’oignon est comprise entre 90 et 100 DA et celle de la courgette entre 66 et 90 DA. A noter que cette commission mixte se réunit de façon hebdomadaire pour évaluer les prix ainsi que l’état d’approvisionnement du marché en produits alimentaires de large consommation, produits frais et viandes.

    Toujours des prix excessifs dans le Sud

    Notons enfin qu’il subsiste toujours un très grand écart entre les prix des légumes affichés au nord du pays et ceux du Grand-Sud alors qu’il existe un fonds dédié exclusivement à la prise en charge du coût de transport, c’est-à-dire à partir des marchés de gros de fruits et légumes du Nord vers les points de vente du Grand-Sud. Et du coup, des responsables régionaux de la Fédération algérienne des consommateurs (FAC) de Tamanrasset, Béchar et Aïn Salah, que nous avons contactés jugent à l’unanimité que « le fonds est inefficace pour ne pas dire qu’il n’existe que sur le papier ». Preuve en est, « la pomme de terre est vendu 200 DA le kilo, la courgette à 250, la carotte et le radis à 150 DA, le piment entre 200 et 220 Da », nous ont-ils précisé. Non sans nous faire remarquer « ces prix mettent à rude épreuve les ménages à faible revenu ». Nos locuteurs souhaitent que le ministre du Commerce « fasse une visite dans l’une des villes du Grand-Sud afin de constater de visu la cherté des produits frais et surtout de chercher à savoir pourquoi le fonds de soutien au transport ne fonctionne pas ».

    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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