mai 5, 2020
Enterrement «populaire» de Gaïd-Salah mis en scène par Bouazza et sa clique. D. R.
Par Abdelkader S. – De nombreux citoyens ont découvert avec stupéfaction la nouvelle «mode» développée par les adeptes de l’ancien chef d’état-major de l’armée dont l’image «orne» des T-shirts, des pulls et autres pantalons kaki. Après avoir été hissé au rang des héros de la glorieuse Révolution armée et des chefs d’Etat auprès desquels son corps maculé a été enterré, Ahmed Gaïd-Salah rejoint désormais les célébrités mondiales – Che Guevara, Bob Marley, etc. – dont l’illustration iconique est répandue aux quatre coins du monde. Les initiateurs de cette nouvelle ignominie sont les deux généraux en charge de la propagande au sein du ministère de la Défense nationale, encore en liberté.
D’aucuns auront constaté que l’emprisonnement de l’ancien patron du renseignement intérieur, le général Wassini Bouazza, n’a pas donné lieu à une cessation des arrestations des militants du Hirak et des journalistes et que sa chute n’a pas mis fin aux dizaines de pages créées sur les réseaux sociaux pour semer la haine et la division entre les Algériens. Les moucherons-mercenaires sont toujours actifs, et leurs messages racistes et régionalistes qui leur sont soufflés par leurs employeurs continuent d’infester la Toile.
Le général Abdelkader Lachkhem, directeur central des transmissions, et le général Boualem Madi, directeur central de la communication, de l’information et de l’orientation, poursuivent donc leur mission en continuant à prêter allégeance à Ahmed Gaïd-Salah, à la mémoire duquel ils s’accrochent pour espérer échapper au sort réservé à leur acolyte de la DGSI. Adoptant la réaction de la bête blessée, ces deux hauts gradés tirent leurs dernières cartouches avant que la faucille – terme inventé dans leurs propres laboratoires calfeutrés – ne les atteigne. Ils savent que les changements en cours au sein du ministère de la Défense nationale ne les épargneront pas et qu’ils seront pris dans la toile d’araignée qu’ils ont eux-mêmes tissée pour accaparer le pouvoir politique par le complot et l’exaction.
Les généraux Lachkhem et Madi, tout en continuant d’entretenir une cohorte de parasites sur les réseaux sociaux, rémunérés avec l’argent du contribuable, se payent également les services de provocateurs sur YouTube, à l’image de l’ancien agent de la DGSP, succédané de la Sécurité militaire, Hichem Aboud, qu’ils chargent de tirer sur toute personne qui gênerait leurs sombres desseins.
A. S.
Enterrement «populaire» de Gaïd-Salah mis en scène par Bouazza et sa clique. D. R.
Par Abdelkader S. – De nombreux citoyens ont découvert avec stupéfaction la nouvelle «mode» développée par les adeptes de l’ancien chef d’état-major de l’armée dont l’image «orne» des T-shirts, des pulls et autres pantalons kaki. Après avoir été hissé au rang des héros de la glorieuse Révolution armée et des chefs d’Etat auprès desquels son corps maculé a été enterré, Ahmed Gaïd-Salah rejoint désormais les célébrités mondiales – Che Guevara, Bob Marley, etc. – dont l’illustration iconique est répandue aux quatre coins du monde. Les initiateurs de cette nouvelle ignominie sont les deux généraux en charge de la propagande au sein du ministère de la Défense nationale, encore en liberté.
D’aucuns auront constaté que l’emprisonnement de l’ancien patron du renseignement intérieur, le général Wassini Bouazza, n’a pas donné lieu à une cessation des arrestations des militants du Hirak et des journalistes et que sa chute n’a pas mis fin aux dizaines de pages créées sur les réseaux sociaux pour semer la haine et la division entre les Algériens. Les moucherons-mercenaires sont toujours actifs, et leurs messages racistes et régionalistes qui leur sont soufflés par leurs employeurs continuent d’infester la Toile.
Le général Abdelkader Lachkhem, directeur central des transmissions, et le général Boualem Madi, directeur central de la communication, de l’information et de l’orientation, poursuivent donc leur mission en continuant à prêter allégeance à Ahmed Gaïd-Salah, à la mémoire duquel ils s’accrochent pour espérer échapper au sort réservé à leur acolyte de la DGSI. Adoptant la réaction de la bête blessée, ces deux hauts gradés tirent leurs dernières cartouches avant que la faucille – terme inventé dans leurs propres laboratoires calfeutrés – ne les atteigne. Ils savent que les changements en cours au sein du ministère de la Défense nationale ne les épargneront pas et qu’ils seront pris dans la toile d’araignée qu’ils ont eux-mêmes tissée pour accaparer le pouvoir politique par le complot et l’exaction.
Les généraux Lachkhem et Madi, tout en continuant d’entretenir une cohorte de parasites sur les réseaux sociaux, rémunérés avec l’argent du contribuable, se payent également les services de provocateurs sur YouTube, à l’image de l’ancien agent de la DGSP, succédané de la Sécurité militaire, Hichem Aboud, qu’ils chargent de tirer sur toute personne qui gênerait leurs sombres desseins.
A. S.
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