Par Fatimata Sissoko -19 mai 2020
L’Algérie vient de remettre en place Air France en indiquant que les vols commerciaux ne reprendraient que lorsque le gouvernement algérien le déciderait.
« La décision d’ouvrir ou de fermer l’espace aérien aux vols est une décision souveraine n’émanent que des hautes autorités du pays ». La présidence algérienne semble ne pas avoir aimé l’attitude d’Air France. La compagnie aérienne française a en effet décidé unilatéralement de lancer les réservations pour des voyages en Afrique. Parmi les destinations proposées par Air France : l’Algérie. Mais, ce lundi, alors que la compagnie a détaillé un peu plus ses plans de vol, surprise, Alger ne fait plus partie des destinations pour le mois de juin.
La compagnie a-t-elle finalement changé d’avis ? Il semble que ce soit l’Algérie qui ait mis en avant son désir de souveraineté dans cette décision. Une compagnie aérienne ne peut, explique la présidence algérienne, décider en lieu et place des autorités d’un pays. Le ministre des Transports Farouk Chiali a annoncé, il y a plusieurs jours, que la décision de reprendre les vols commerciaux serait « prise en concertation avec les secteurs concernés notamment celui de la Santé ».
Alger n’a visiblement pas apprécié l’attitude d’Air France qui, comme nous le soulignions précédemment, a lancé une campagne de réservation après le vote des parlementaires français l’y autorisant. La présidence algérienne, qui semble avoir appris la nouvelle dans la presse digitale, a donc dénoncé dans un communiqué les « rumeurs selon lesquelles les vols commerciaux algériens reprendraient le mois prochain ». Mais celles-ci « sont infondées et émises par des cercles qui sont encore victimes de pratiques qui n’existent plus au sein la nouvelle Algérie ». Une sortie présidentielle qui met en avant la souveraineté nationale et dénonce, à demi-mot, l’ingérence de la compagnie française.
LA REVUE DE L AFRIQUE
L’Algérie vient de remettre en place Air France en indiquant que les vols commerciaux ne reprendraient que lorsque le gouvernement algérien le déciderait.
« La décision d’ouvrir ou de fermer l’espace aérien aux vols est une décision souveraine n’émanent que des hautes autorités du pays ». La présidence algérienne semble ne pas avoir aimé l’attitude d’Air France. La compagnie aérienne française a en effet décidé unilatéralement de lancer les réservations pour des voyages en Afrique. Parmi les destinations proposées par Air France : l’Algérie. Mais, ce lundi, alors que la compagnie a détaillé un peu plus ses plans de vol, surprise, Alger ne fait plus partie des destinations pour le mois de juin.
La compagnie a-t-elle finalement changé d’avis ? Il semble que ce soit l’Algérie qui ait mis en avant son désir de souveraineté dans cette décision. Une compagnie aérienne ne peut, explique la présidence algérienne, décider en lieu et place des autorités d’un pays. Le ministre des Transports Farouk Chiali a annoncé, il y a plusieurs jours, que la décision de reprendre les vols commerciaux serait « prise en concertation avec les secteurs concernés notamment celui de la Santé ».
Alger n’a visiblement pas apprécié l’attitude d’Air France qui, comme nous le soulignions précédemment, a lancé une campagne de réservation après le vote des parlementaires français l’y autorisant. La présidence algérienne, qui semble avoir appris la nouvelle dans la presse digitale, a donc dénoncé dans un communiqué les « rumeurs selon lesquelles les vols commerciaux algériens reprendraient le mois prochain ». Mais celles-ci « sont infondées et émises par des cercles qui sont encore victimes de pratiques qui n’existent plus au sein la nouvelle Algérie ». Une sortie présidentielle qui met en avant la souveraineté nationale et dénonce, à demi-mot, l’ingérence de la compagnie française.
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