Envoyé par panshir
Il y eu prise d'empreinte, et d'ADN par un gendarme TIC qui accompagne toute opération.
D'autre part AQMI a reconnu sa mort dans un communiqué.
Pour le refuge Benelux, Abdesslam en fuite a bien été contrôlé plusieurs fois avant la frontière belge par les gendarmes français la nuit qui suit les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Ils savent qu'il y a eu des attentats à Paris et ne sont pas capables de le garder une demi journée pour x motif.
Ils l'ont gardé au maximum qu'il était possible en l'état des renseignements qu'ils avaient. Le garder plus longtemps aurait constitué le délit d'arrestation et détention arbitraire passible du tribunal correctionnel pour le gendarme OPJ qui aurait décidé de le garder.
D'autant plus, qu'il avait présenté des papiers en règle.
Il y a eu un manque de transmission d'une information capitale de la part des services de sécurité belges.
Les gendarmes français ont respecté la procédure habituelle, ils ont même fait du zèle, quelques heures après les attentats, en le gardant plus longtemps qu'à l'ordinaire", a expliqué le député socialiste Sébastien Pietrasanta. "Mais alors que Salah Abdeslam était connu des services belges comme appartenant à la mouvance jihadiste, pour quelle raison cette information ne figurait pas dans le fichier", s'interroge le rapporteur de la commission d'enquête parlementaire sur les attentats, qui présentera ses conclusions mardi.
Plus d'une heure après que les gendarmes ont laissé repartir Salah Abdeslam, les autorités belges informent les Français de son appartenance à la mouvance jihadiste. Les gendarmes reçoivent alors l'ordre de l'interpeller, trop tard.
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