
De tous les discours de nos hommes politiques d'opposition ou qui se prétendent comme tels, on a celui de Lyes Rahmani, un inclassable quelque part, un discours patriotique offensif sans langage de bois, et sans pleurnicheries, à l'attaque tous et toutes !
bien différent d'un Rachid Nekkaz, l'autre isolé de la scène politique dz, victimes l'une et l'autre et différement, d'abord du pouvoir en place mais aussi de l'atmosphère de la "contestation" populaire Hirakienne
monopolisée par un courant hégémonique réduisant les efforts d'une presque révolution à un poullaier avec un pouvoir comme loup dévoreur de poules, gobant ses victimes au compte gouttes,individuellement et graduellement pour montrer qu'il reste le maître des horloges comme aurait dit l'autre !
diviser pour regner : rien de plus classique en politique.
au lieu d'une diversité d'opinions incluant toutes les bonnes volontés afin de pouvoir esperer une démocratie authentique englobant toutes les sensibilités politiques, ce n'est pas ce qui manque chez les Algériens,
les "representants autoproclamés" du Hirak ont préféré l'autre voie,celle qu'on a connu depuis 1962, l'exclusion et l'anathème facile, et le "complotisme" n'est jamais loin !
du coup un Lyes Rahmani serait la seconde victime de cette "pensée unique", et la réponse du berger à la bergère n'avait pas tardé,
il a multiplié les attaques contre ces "répresentants couchés" par un discours radical, à priori extrêmiste, mais ça dépend de quel endroit précis on se situe politiquement pour en parler, lol
l'extrêmisme n'est qu'un terme "bien pensant", toujours utilisé par une partie ne voulant surtout pas inclure les autres pour un "festin" chimérique, oubliant qu'une société est forcément multiple..
la aussi, c'est du classique en pratiques politiques,
historiquement, on avait accusé de la même façon le FLN-ALN du 1er Novembre 54 et dans les même termes, Paris l'avait taxé carrément de "terroriste",
ainsi que bien plus tard, le Fis du Fln des années 90, par les Janviéristes, alors qu'ensemble on aurait bien pu sortir notre pays et notre société de son "unité de pensée" suicidaire ( cf Lahouari Addi, la regression féconde ).
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