Gisement de fer de Gara Djebilet : Le recours à un partenaire étranger est «inévitable»
lechiffredaffaires.com
Par LCA On Juil 18, 2020

Alors que les hautes autorités de l’Etat ont ordonné le début d’exploitation du grand gisement de fer de Gara Djebilet dans la wilaya de Tindouf, des experts pensent que le recours à un partenaire étranger pour la mise en exploitation de ce mégaprojet reste une chose presque «inévitable».
C’est ce que pense du moins le professeur en économie à l’université Alger 3, Mohamed Boukhari, qui affirme qu’une telle option est presque «inévitable» en raison du coût énorme d’un tel projet.
Le même expert, qui souligne que l’enveloppe nécessaire à un tel investissement va «atteindre entre 8 et 10 milliards de dollars», a formulé ses prévisions par rapport à des projets similaires dans certains pays du monde. Ses argumentations sont également basées sur le fait que ce projet nécessite «une déphosphorisation du fer ainsi que des réalisations de chemins de fer pour l’acheminement des produits».
Cela dit, l’expert, restant confiant, a affirmé que les ressources énormes de ce projet peuvent générer une manne financière qui peut atteindre les 100 milliards de dollars pour une durée de 30 ou 40 ans avec «une évaluation approximative de 1,5 milliard de tonnes de réserves et suivant le prix actuel du fer dans la Bourse internationale».
«Il faut également actualiser la carte actuelle des gisements pour qu’elle soit plus précise concernant les véritables réserves. Il faut dire aussi que la consolidation par l’Algérie des industries de transformations (les dérivés) dans ce domaine lui permettra d’acquérir des devises 5 ou 6 fois plus que prévu», conclut-il à la fin.
Aziz Latreche
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Par LCA On Juil 18, 2020

Alors que les hautes autorités de l’Etat ont ordonné le début d’exploitation du grand gisement de fer de Gara Djebilet dans la wilaya de Tindouf, des experts pensent que le recours à un partenaire étranger pour la mise en exploitation de ce mégaprojet reste une chose presque «inévitable».
C’est ce que pense du moins le professeur en économie à l’université Alger 3, Mohamed Boukhari, qui affirme qu’une telle option est presque «inévitable» en raison du coût énorme d’un tel projet.
Le même expert, qui souligne que l’enveloppe nécessaire à un tel investissement va «atteindre entre 8 et 10 milliards de dollars», a formulé ses prévisions par rapport à des projets similaires dans certains pays du monde. Ses argumentations sont également basées sur le fait que ce projet nécessite «une déphosphorisation du fer ainsi que des réalisations de chemins de fer pour l’acheminement des produits».
Cela dit, l’expert, restant confiant, a affirmé que les ressources énormes de ce projet peuvent générer une manne financière qui peut atteindre les 100 milliards de dollars pour une durée de 30 ou 40 ans avec «une évaluation approximative de 1,5 milliard de tonnes de réserves et suivant le prix actuel du fer dans la Bourse internationale».
«Il faut également actualiser la carte actuelle des gisements pour qu’elle soit plus précise concernant les véritables réserves. Il faut dire aussi que la consolidation par l’Algérie des industries de transformations (les dérivés) dans ce domaine lui permettra d’acquérir des devises 5 ou 6 fois plus que prévu», conclut-il à la fin.
Aziz Latreche
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